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Ramadan

Ramadan : Arrêter de fumer, ce n’est pas si sorcier !

Rédigé par Catherine Guenach | Mercredi 31 Mai 2017 à 08:55

           

Le mois du Ramadan est propice à l’adoption de bonnes résolutions, notamment celle d’arrêter de fumer. Le jeûne de la journée réduit de fait la consommation du nombre de cigarettes. Alors pourquoi ne pas s’essayer à la stopper définitivement, en commençant par y procéder par paliers ?



Ramadan : Arrêter de fumer, ce n’est pas si sorcier !
Fumer ne présente que des conséquences néfastes sur la santé. Tout le monde le sait, même les fumeurs, mais il est particulièrement difficile de mettre un terme à cette addiction. Toutefois, il existe plusieurs méthodes qui pourraient aider les plus motivés dans leur sevrage.

Tabagisme : une addiction mortelle

La consommation de tabac est la deuxième plus grande cause de mortalité dans le monde selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Chaque année, plus de 7 millions de personnes en décèdent dans le monde. Il est à noter que la cigarette contient plus de 4 000 produits chimiques. Parmi eux, plus de 60 ont été reconnus comme cancérigènes, dont principalement la nicotine et le monoxyde de carbone.

En France, qui abrite encore près de 16 millions de fumeurs, le tabagisme est responsable de 90 % des cancers du poumon et de 73 000 décès prématurés par an. Pour limiter le drame, le ministère de la Santé a rendu obligatoire les paquets neutres depuis le 1er janvier dernier. Désormais, les fumeurs voient en images les conséquences néfastes du tabagisme. Poumons malades, dentition ravagée, œil aveugle, et même un cadavre… Le message véhiculé par chaque paquet est clair : fumer tue !

Comment s’en sortir ?

Soyons honnêtes, arrêter de fumer n’est pas facile ! Et pour cause, la nicotine présente dans la cigarette provoque le même effet que la cocaïne ou l’alcool : l’addiction.

Chaque année, le 31 mai, l’OMS célèbre la journée mondiale sans tabac. L’édition 2017 a pour thème : « Le tabac, une menace pour tous. Protéger la santé, réduire la pauvreté et promouvoir le développement ».
Chaque année, le 31 mai, l’OMS célèbre la journée mondiale sans tabac. L’édition 2017 a pour thème : « Le tabac, une menace pour tous. Protéger la santé, réduire la pauvreté et promouvoir le développement ».
Toutefois, il est tout à fait possible de mettre un terme à cette dépendance. D’ailleurs, il existe actuellement plusieurs substituts nicotiniques disponibles à la pharmacie et en vente libre.

Présentés sous différentes formes (gomme, patch, pastilles ou inhalateur), ils visent à diminuer la sensation de manque provoqué par l’absence de nicotine. Un fumeur ayant recours à cette technique aurait d’ailleurs deux à trois plus de chances de réussir son sevrage. Cependant, en tant que médicaments, ces substituts peuvent, dans certains cas, provoquer des effets secondaires (nausées, maux de tête, vertiges…).

Par ailleurs, il existe aussi ce qu’on appelle les CAF ou centres d’aide aux fumeurs. Il s’agit de certains hôpitaux, cliniques, maisons médicales ou centres spécialisés qui proposent une aide et un accompagnement aux personnes qui veulent arrêter de fumer. Toute une équipe, dont des médecins, des psychologues, des diététiciens et même des kinésithérapeutes, s’active généralement pour accompagner chaque patient dans son sevrage. Malheureusement, ce genre de séance n’est pas à la portée de tous, puisqu’il faut débourser, au minimum, environ 355 € pour une cure de six jours dans ces centres.

Pas de panique pour autant puisqu’il existe plusieurs astuces qui pourraient faciliter le sevrage sans se ruiner. Parmi les plus efficaces, il y a l’inhalation d'huile essentielle d’orange douce qui permet d’apaiser les envies de fumer. Et, il y a aussi les tisanes de plantes (mélisse, passiflore ou la camomille) qui ont un effet relaxant et sédatif sur le cerveau. En tout cas, qu’importe la méthode ou le traitement utilisé, le plus important, c’est d’être motivé !

Mise à jour : Depuis fin mars, les substituts nicotiniques sont remboursés par l’assurance-maladie, remplaçant ainsi le forfait annuel d'aide au sevrage à hauteur de 150 €. Cette mesure permet « à tous les patients l'accès à ces traitements de substitution, y compris aux plus modestes », selon la ministre de la Santé Agnès Busyn, qui milite pour l'augmentation du prix du paquet de cigarettes comme moyen de faire baisser leur consommation.





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