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Cinéma, DVD

Pourquoi j’ai pas mangé mon père, premier long métrage signé Jamel Debbouze

Rédigé par Fatima Khaldi et Huê Trinh Nguyên | Mercredi 8 Avril 2015 à 00:19

           

Roi du stand-up et acteur talentueux, Jamel Debbouze ajoute une nouvelle corde à son arc en s’attaquant au film d’animation. Il nous présente « Pourquoi j’ai pas mangé mon père », son premier long métrage inspiré du roman britannique « Pourquoi j’ai mangé mon père », de Roy Lewis. Une comédie drôle pour petits et grands à découvrir dès aujourd’hui sur grand écran.



Edouard (Jamel Debbouze) et Ian (Arié Elmaleh) en australopithèques déjantés dans « Pourquoi j'ai pas mangé mon père », en salles le 8 avril 2015. (© Pathé Distribution)
Edouard (Jamel Debbouze) et Ian (Arié Elmaleh) en australopithèques déjantés dans « Pourquoi j'ai pas mangé mon père », en salles le 8 avril 2015. (© Pathé Distribution)
Soit une envie folle de réaliser un film d'animation, tiré du roman Pourquoi j’ai mangé mon père, de Roy Lewis, émaillé de la verve proprement debbouziène, avec des mots mâchés, des mots avalés, des mots sortis tout droit de la fantasmagorie langagière du premier humoriste de France.

Soit des hommages à peine déguisés à des icônes qui ont fait le cinéma français (Louis de Funès) ou le football tricolore (Zinédine Zidane, dit Zimdinezidane ou Zimzou, en langage préhistorique).

Soit une histoire de l'évolution d'australopithèques qui va du cannibalisme à la bipédie, en passant par la découverte du feu, de la chasse et, bien sûr, de l'amour.

Le tout servi par une très bonne bande son signée Laurent Perez Del Mar, et vous obtenez le film d'animation que tout l'Hexagone attend.

Le pitch ? Pourquoi j’ai pas mangé mon père est l’histoire d’un jeune singe, Edouard, fils aîné du roi des simiens (l'ancêtre des humains), qui, considéré à sa naissance comme trop petit et trop maigre, est rejeté par son père au profit de son jeune frère plus costaud. Edouard est recueilli par Ian, un singe un peu pataud mais très affectueux, qui devient son meilleur ami. Plus malin que les autres singes, il fait des découvertes qui vont changer le cours de son histoire et des siens.

Premier film d’Europe réalisé en motion capture, Pourquoi j’ai pas mangé mon père est aussi le premier long métrage de Jamel Debbouze. Réalisateur et acteur, il y revêt le costume d’Edouard et s’entoure pour l’occasion de sa femme Mélissa Theuriau (Lucy), d'Arié Elmaleh (Ian), de Patrice Thibaud (Vladimir) et de Christian Hecq (Simeon). Des personnages hauts en couleur, qui nous rappellent ceux des grands films d’animation américains, à l’instar de L’Âge de glace, Les Croods ou encore Madagascar, bien loin toutefois de les égaler.

Quelques dialogues sont difficilement compréhensibles – normal, tous les spectateurs ne parlent pas couramment l'australopithèque à la sauce Jamel –, et inutile non plus d’y chercher trop de références sociales ni sérieuses (même si elles existent), car, rappelons-le, Jamel nous offre ici un film réalisé dans la pure tradition du divertissement digne des grosses productions hollywoodiennes avec un budget colossal de plus de 23 millions d’euros.

Ainsi, de très belles scènes enthousiasmeront petits et grands que la 3D magnifiera : tornade, course poursuite, apprentissage de la course à pied (« Hé ! Je suis pas un Kenyan ! »), sauvetage de la belle Lucy, bœuf musical et street dance donnent du rythme à cette aventure, où action et humour accompagnent des messages de tolérance, d’amour et de valeurs familiales.

Pourquoi j’ai pas mangé mon père, fil d'animation de Jamel Debbouze (France, 1 h 35)
Avec Jamel Debbouze, Mélissa Theuriau, Arié Elmaleh, Patrice Thibaud, Christian Hecq, Diouc Koma, Georgette Kala-Lobé, Youssef Hadji...

En salles le 8 avril 2015.





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