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Sur le vif

Ligue arabe: ouverture du sommet à Khartoum

| Mardi 28 Mars 2006 à 11:15

           


Le sommet annuel arabe s'ouvre mardi à Khartoum portera essentiellement sur la situation au Darfour, en Irak et sur le conflit israélo-palestinien.
Le sommet devrait annoncer, selon le projet de communiqué final, de l'envoi de troupes internationales au Darfour, une région de l'ouest du Soudan ravagée par un conflit meurtrier, devrait obtenir l'aval de Khartoum.
Par ailleurs, le sommet devrait proclamer son refus de "tout tracé unilatéral de la frontière" par Israël sans consultation avec les Palestiniens. Les dirigeants arabes devront annoncer une plus grande implication en Irak, pays menacé d'éclatement et de guerre civile.

Selon un responsable de la Ligue arabe qui a requis l'anonymat, au moins neuf rois et présidents ne feront pas le déplacement à Khartoum. Ils seront représentés soit par leur Premier ministre, soit par leur ministre des Affaires étrangères.
Les chefs d'Etat arabes inscrits absents: le roi Abdallah d'Arabie saoudite, le président égyptien Hosni Moubarak, le roi de Bahreïn Hamad Ben Issa al-Khalifa, le président des Emirats arabes unis Khalifa ben Zayed al-Nahyane, le roi du Maroc Mohammad VI, le sultan Qabous d'Oman et les présidents irakien, Jalal Talabani, et tunisien Zine el-Abidine Ben Ali.
Le dernier à avoir fait défection est le roi de Jordanie Abdallah II.
La Ligue arabe compte 21 pays en plus de l'Autorité palestinienne.
En outre, le sommet sera écourté et s'achèvera mardi, alors qu'il était prévu pendant deux jours.
Selon des analystes à Khartoum, les absences inexpliquées des chefs d'Etat saoudien et égyptien donneront sans doute moins de poids à ce sommet.
Son intérêt pourrait aussi être éclipsé par les élections législatives qui se tiennent ce mardi en Israël.

La présence à Khartoum du Premier ministre libanais Fouad Siniora, aux côtés du président Emile Lahoud, proche de Damas mais contesté par la majorité parlementaire antisyrienne, crée un précédent dans les annales arabes. La majorité parlementaire, qui prône le départ de Lahoud, estime que sa présence au sommet constitue une "atteinte à la légitimité constitutionnelle" du Liban.




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