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Sur le vif

Les leaders religieux du Sahel unis contre l'extrémisme des jeunes

Rédigé par | Vendredi 27 Janvier 2017 à 16:51

           


Des leaders religieux musulmans des pays du Sahel se sont retrouvés au Tchad pour discuter du rôle des oulémas et des prédicateurs contre l’extrémisme auprès des jeunes. © APS
Des leaders religieux musulmans des pays du Sahel se sont retrouvés au Tchad pour discuter du rôle des oulémas et des prédicateurs contre l’extrémisme auprès des jeunes. © APS
Quel rôle des leaders religieux dans la protection des jeunes contre l'extrémisme ? Les dignitaires musulmans des pays du Sahel se sont réunis mardi 24 et mercredi 25 janvier janvier à N'djamena, au Tchad, pour débattre et discuter des expériences et solutions dans la lutte contre l’extrémisme, un phénomène qui va à l’encontre des principes islamiques du juste-milieu dans une région où des groupes terroristes, à l’instar de Boko Haram et ceux affiliés à Al-Qaïda, sévissent.

Autour de la table, se trouvaient des responsables religieux d'Algérie, du Burkina Faso, du Mali, de Mauritanie, du Niger, du Nigeria et du Tchad, de même que de la Côte d'Ivoire, de la Guinée, et du Sénégal, tous trois venus en leur qualité de pays observateurs. Tous sont membres de la Ligue des oulémas, prêcheurs et imams des Etats du Sahel, une organisation créée en janvier 2013 à Alger.

A l’issue de son 5e atelier au cours duquel la nécessité de « relever le niveau du discours religieux dans les pays du Sahel afin qu'il soit réaliste, pratique et scientifique » a été relevée, les leaders religieux ont reconnu l’importance de se former aux nouvelles technologies de l’information et de la communication et doivent « revoir leurs discours religieux, afin de le rendre plus en phase avec les attentes et aspirations des jeunes », selon la déclaration finale citée par Anadolu.

Estimant que les jeunes de l'espace sahélien doivent faire l'objet d'une double protection – des Etats et des religieux - en matière de prévention de la radicalisation, la Ligue recommande des programmes d’activités pour « prémunir les jeunes contre toute tentative d’endoctrinement de la part des idéologues des groupes terroristes ». Quant aux femmes, « premier rempart » contre la radicalisation, leur rôle devraient être réévalué dans le processus de prévention, en multipliant les centres de formation religieuse auprès d’elles.

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Rédactrice en chef de Saphirnews En savoir plus sur cet auteur


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