Sur le vif
Sans surprise, le Conseil des ministres a adopté le projet de loi autour du « mariage pour tous », mercredi 7 novembre. Une première étape est ainsi franchi, ouvrant le chemin vers son examen par le Parlement à partir du mois de janvier 2013.
Lors du Conseil des ministres, François Hollande a estimé que cette loi représentait « un progrès pas seulement pour quelques-uns mais pour toute la société », a relayé la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem.
Le président de la République a également jugé « légitime » le débat organisé autour de ce texte. Un débat qu’il souhaite toutefois « maîtrisé » et « respectueux des opinions comme des croyances » en laissant « la place à une large concertation ».
Car une fronde s’est bel est bien organisée autour de ce projet de loi, qui offrira la possibilité aux couples homosexuels de se marier et d’adopter des enfants une fois adopté. Des centaines d'élus, de droite principalement, ont signé une pétition réclamant l’abandon de la loi.
Les responsables religieux contestent aussi tous en chœur le droit au mariage et à l’adoption des couples homosexuels. Pour le cardinal de Paris André Vingt-Trois, cette loi est une « supercherie » . De son côté, Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman (CFCM), assure que « la non-conformité du "mariage homosexuel" avec les principes de la jurisprudence musulmane fait l’unanimité au sein de toutes les écoles juridiques musulmanes. »
Mais le gouvernement ne devrait pas de faire marche arrière tant ce projet de loi lui tient à cœur. Selon un sondage Ifop pour Le Monde dévoilé le 7 novembre, l’opinion française reste majoritairement favorable au mariage homosexuel (65 %) à l’adoption pour les couples du même sexe (52%).
Lire aussi :
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Un mariage homosexuel avant l’heure en France
Lors du Conseil des ministres, François Hollande a estimé que cette loi représentait « un progrès pas seulement pour quelques-uns mais pour toute la société », a relayé la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem.
Le président de la République a également jugé « légitime » le débat organisé autour de ce texte. Un débat qu’il souhaite toutefois « maîtrisé » et « respectueux des opinions comme des croyances » en laissant « la place à une large concertation ».
Car une fronde s’est bel est bien organisée autour de ce projet de loi, qui offrira la possibilité aux couples homosexuels de se marier et d’adopter des enfants une fois adopté. Des centaines d'élus, de droite principalement, ont signé une pétition réclamant l’abandon de la loi.
Les responsables religieux contestent aussi tous en chœur le droit au mariage et à l’adoption des couples homosexuels. Pour le cardinal de Paris André Vingt-Trois, cette loi est une « supercherie » . De son côté, Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman (CFCM), assure que « la non-conformité du "mariage homosexuel" avec les principes de la jurisprudence musulmane fait l’unanimité au sein de toutes les écoles juridiques musulmanes. »
Mais le gouvernement ne devrait pas de faire marche arrière tant ce projet de loi lui tient à cœur. Selon un sondage Ifop pour Le Monde dévoilé le 7 novembre, l’opinion française reste majoritairement favorable au mariage homosexuel (65 %) à l’adoption pour les couples du même sexe (52%).
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