Connectez-vous S'inscrire

Société

La dissolution du Collectif contre l'islamophobie en France et de BarakaCity confirmée par le Conseil d'Etat

Rédigé par Lina Farelli | Vendredi 24 Septembre 2021 à 18:10

           

Le Conseil d'Etat a confirmé, vendredi 24 septembre, la dissolution du Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF) et de BarakaCity actée par le gouvernement en fin d'année 2020 après l'assassinat de Samuel Paty.



La dissolution du Collectif contre l'islamophobie en France et de BarakaCity confirmée par le Conseil d'Etat
La dissolution du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), actée en décembre 2020, a été confirmée par le Conseil d’Etat, apprend-t-on vendredi 24 septembre par l’association, reconstituée en Belgique sous le nom du Collectif contre l’islamophobie en Europe (CCIE).

« Cette décision, tant par sa cible que ses motifs, marque un tournant majeur dans l'institutionnalisation de l'arbitraire politique et répressif en France », affirme dans un communiqué le liquidateur du CCIF, qui exprime son « inquiétude profonde à l'égard d'une décision ouvrant la voie vers le délit d'opinion, désormais porté par la plus haute juridiction administrative en France ».

Une décision symbolisant « un point de bascule dans la dérive administrative du gouvernement français »

Quelques semaines après l’audience, le Conseil d’Etat a estimé, rapporte l’association, que « le seul et principal grief à retenir contre le CCIF est sa définition de l'islamophobie (notamment institutionnelle). Tous les autres griefs reprochés par le ministère de l’Intérieur, en particulier celui de l’"apologie au terrorisme" ont été balayés. Il est directement reproché au CCIF de dénoncer l'islamophobie de certaines institutions publiques et du corps social », ce qui constituerait en soi pour le Conseil d'État « de l'incitation à la haine, qui dépasserait le cadre de la protection de la liberté d'expression ».

« Pourtant, en 17 ans d'exercice, jamais le CCIF n'a été ni poursuivi, ni condamné », indique l’association. « Tant la forme, que le fond et la portée de cette décision doivent alerter tout membre de la société civile attaché à l'État de droit. » Elle appelle les autorités européennes « à faire désormais preuve de lucidité et de courage politique pour dénoncer les multiples atteintes à l'État de droit commis par la France. Si le Conseil d'État, plus haute juridiction administrative en France a été en mesure de valider une telle décision, alors c'est à nous tous, collectivement, de nous constituer comme garde-fous pour lutter, partout où nous le pouvons, contre ces dérives ».

Darmanin salue une « étape cruciale » dans la « lutte contre l’islamisme »

La dissolution de BarakaCity a aussi été confirmée par le Conseil d’Etat. « Les faits sont là et ce chapitre se termine sous le regard de tous avec cette conclusion : une ONG musulmane a été dissoute, sans n’avoir jamais été poursuivie ni condamnée pour les motifs de sa dissolution, à l’heure où un condamné pour haine raciale détaille en prime time », en référence au polémiste Eric Zemmour, a réagi l’association.

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a, de son côté, salué via Twitter les décisions du Conseil d’Etat confirmant « le bien-fondé de la dissolution de BarakaCity et du CCIF. La lutte contre l’idéologie islamiste franchit une étape décisive ».

Lire aussi :
Contestant sa dissolution, le CCIF engagé dans une bataille juridique face au gouvernement
Le CAIR offre des bureaux au CCIF pour qu'elle installe son siège social aux Etats-Unis
Ce que dit le décret de dissolution du CCIF, ce que l'association contre l'islamophobie répond
La posture du CCIF n’est pas illégale mais elle est irresponsable




Réagissez ! A vous la parole.

1.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 24/09/2021 19:00 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler
Que ce soit sur la définition et l'utilisation du terme "islamophobie" que le CCIF soit dissous ne pourra que réjouir les amateurs de beau langage !
Le mot et l'accusation sont en effet impropres et inacceptables, et utilisés pour porter atteinte à la liberté d'expression.
Quand on pense aux nombreuses victoires passées obtenues lors du djihad judiciaire de l'organisation frériste auprès de ce même conseil d'Etat, on est bien content...

2.Posté par Rond LEDARON le 25/09/2021 05:50 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler
"Qui paie décide" .C'est par cet adage qui se vérifie tous les jours que nous constaterons la prégnance de l'idéologie sur le droit.Il suffit qu'un politique mal luné ,en colère ou névrosé nous fasse une obsession pour que toute la machine étatique à son service, satisfasse ses caprices.L'ivresse du pouvoir à ses "avantages".
Il est néanmoins étrange ,pour ne pas dire plus, que la République accepte sur son sol, une milice considérée comme terroriste et interdite aux USA et dans l'entité Ssioniste et qui parade le plus normalement du monde dans l'hexagone.La LDJ ( Ligue de Défense Juive) ,groupuscule communautariste qui impose via ses réseaux, ses desiderata et sa présence.N'oublions pas leurs exactions ,dont celle qui a vu un commissaire de police se faire poignarder dans Paris en....2002.
https://www.liberation.fr/societe/2014/07/31/ligue-de-defense-juive-l-interieur-soigne-son-droit_1073723/
Depuis, plus rien, ceci explique sans doute cela ....

3.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 27/09/2021 08:48 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler
Répondre à la dissolution du CCIF et de l'emploi du mot "islamophobie" par une dénonciation fielleuse d'une entité "sioniste" est assez pittoresque bien que hors sujet.

Il faut apprécier en connaisseur le style: "Il est néanmoins étrange ,pour ne pas dire plus, que la République accepte...". Car cet appel à l'"étrangeté" (pour pousser à interroger les tréfonds de sa psyché, à défaut de ceux de sa cognition) un peu inquiétant est une figure connue.
Dans la même veine le "ceci explique sans doute cela" mystérieux et fascinant, évoque les fumées obscures d'un savoir caché et allusif.

Heureusement que le mot "Ssioniste" nous livre la clé du mystère ainsi que la description de l'immense pouvoir de qui dirige vraiment la France, en l'occurrence la LDJ...

4.Posté par Premier janvier le 28/09/2021 22:33 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler
Critiquer (juger) ne sert à rien. Les mots évoluent. Autrement on parlerait toujours la même langue et 1900 et 2000 n'auraient pas évolués. Nous serions toujours dans une même époque, de même circonstances, de même moeurs, de même idées, ce qui est impossible puisque ça impliquerait du temps qu'il soit figé.
L'argument d'un mot et de son sens ne tient donc pas.
Ils peuvent se mettre à avoir un sens opposé, des sens multiples, naître ou mourir même.
Ce qui compte c'est la définition d'un mot et pas le mot lui même.
Sans cela on est dans l'impossibilité de se comprendre, de se parler.
On donne une définition avec d'autres mots. Il faut donc également avoir bien définit tous ces autres mots. Les définir séparément.
Un mot mis seul existe mais il n'a de sens que dans une phrase.
La phrase elle même n'a de sens que par rapport à une autre. Et donc ne pas avoir le même sens et être pourtant la même, c'est tout ce qui a pu être dit avant qui le dit.
Comme ça peut être le cas en lisant un livre un mot à un sens que l'on sait et pourtant pouvoir n'avoir jamais existé. puisque ce n'est que ce que l'on en pense par rapport à tout ce que l'on a pu lire en amont qui peut dire le sens du mot que l'on est entrain de lire.
Et ainsi de suite pour chacun d'entre nous. Chacun lit un récit à partir des définitions de chaque mots sans pouvoir faire l'impasse du mot qui lui précède et de celui qui lui succède et donc de d'en inventer un troisième.
Les mots ne servent pas à dire ce que sont les ...  

5.Posté par Rond LEDARON le 01/10/2021 08:11 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler
@françois ,
On se pose bien la question des largesses étatiques françaises vis à vis d'une milice violente interdite ailleurs ? Milices interdites en France depuis la fin de la seconde guerre mondiale.
Est-ce pour "services rendus" ?
Du fait d'un entrisme hyper actif ?
Par sentiment de culpabilité lié à la seconde guerre mondial et du rôle joué par Vichy ?
Ou bien la conjonction du tout ?
Il me souvient d'un reportage sur France2 il y'a quelques décennies concernant un centre d'entrainement d'une autre milice Ssioniste (avec deux s),le Betar qui s'entrainait dans des locaux gardés par la ...police....nationale...
https://www.dailymotion.com/video/x26oomo
Quoi qu'il en soi,ce modèle de communautarisme qui n'est jamais mis au pilori (on se demande bien pourquoi ?) ,nous démontre l'absence d'équité d'un état qui se gargarise démagogiquement de vouloir combattre les "séparatismes".

6.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 02/10/2021 22:41 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler
Je ne comprends rien à ce que vous dites, ou plutôt si, j'ai très bien compris et je vous l'ai fait savoir... Fondamental pollueur de la scène publique française pendant des années, le CCIF a été dissous par le gouvernement. Le conseil d'État a rappelé lors d'un arrêt que le cheval de bataille idéologique de cette organisation, la lutte contre une fictive "islamophobie" était, partiellement, une incitation à la haine (des institutions et du corps social).
Ce que vous dites est qui ressemble bigrement (à moins que je ne me fourvoie) à une incitation à la haine antisémite n'a aucun rapport avec cela, et je me demande bien comment et pourquoi vous pouvez penser que cela en aie.

7.Posté par Rond LEDARON le 07/10/2021 15:07 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler
La cécité du pouvoir actuel est révélateur de son autisme ( ou de son calcul cynique). Casser le thermomètre CCIF n'occultera jamais la part d'islamophobie d'état.Autrement dit, l'effet CCIF est consubstantiel aux causes d'un état dogmatiquement islamophobe
A contrario ,effet de balance oblige,la discrimination positive dont jouit la communauté juive ( séquelle liée à la seconde guerre mondiale) et ce, au détriment de la notion d'égalité et d'équité ,interpelle.
Ton panurgisme n'est pas étonnant,il est conforme au formatage ambiant.
Sortir le joker "antisémite" en procédant par anathème tout en voulant imposer un tabou est on ne peut plus politiquement correct.Ce procédé archi usité ne prend plus,tu devrais le savoir.

8.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 08/10/2021 07:18 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler
Je crois bien que c'est plutôt vous qui sortez le joker "juif" (cela doit avoir une valeur dans votre milieu) alors que le CCIF n'était pas accusé d'antisémitisme.

Comme dirait 1er Janvier, même la choucroute n'a rien à avoir avec la choucroute.

9.Posté par Rond LEDARON le 12/10/2021 12:37 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler
@françois,tes projections narcissiques ,doublée d'inversions accusatoires récurrentes te permettent-elles de te passer d'une introspection salutaire ?
Tu nous sers du "antisémitisme-joker" à tout va ,pour stériliser tout débat ( procédé connu) et impute à tes contradicteurs d'utiliser la même thématique.
Tu t'es vu quand t'écris ?

10.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 28/10/2021 08:23 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler
Je recommence: le débat portant sur l'interprétation du terme "islamophobie", a dérapé de votre fait, cher monsieur.

Cela dès le no 2, par l'introduction avec un néologisme graveleux ("ssionisme") d'un discours échappatoire sans rapport. Celui qui accuse habituellement le traditionnel épouvantail dont vous semblez être un ennemi farouche.

Votre renvoi de balle accusatoire du no9 en forme de suicide contradictoire est donc particulièrement maladroit. Vos chefs vont être mécontents et vous allez sans doute, rétrogradé, devoir vous consacrer à d'autres tâches.

11.Posté par Rond LEDARON le 09/11/2021 00:39 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler
@françois,
Vouloir effacer ,par idéologie ,les phénomènes d'islamophobies n'apporte rien aux solutions curatives.Le déni comme argument est le degré zéro de la réflexion.
Ton alignement pavlovien sur les thèses de tes maîtres à penser n'est que banal ,car saturant de sa logorrhée,toute la sphère mass-médiatique.
Pouvoir analyser de façon holistique ,les phénomènes permet de mieux sérier ceux-ci .Tu décide sans doute par confort intellectuel de les appréhender par le petit bout de la lorgnette.Nous pouvons comprendre qu'il est plus aisé de rester dans sa zone de confort.Cela dessert ta cause que tu défends fort mal.


SOUTENEZ UNE PRESSE INDÉPENDANTE PAR UN DON DÉFISCALISÉ !