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Sur le vif

Interdire d'appeler son fils Mohamed en France ? Une énième ineptie d'Eric Zemmour

Rédigé par Lina Farelli | Lundi 13 Septembre 2021 à 08:00

           


Interdire d'appeler son fils Mohamed en France ? Une énième ineptie d'Eric Zemmour
Eric Zemmour, qui a récemment été relaxé par la Cour d'appel pour des propos anti-islam et anti-immigration, ne manque pas de propositions loufoques pour « redresser » la France s'il était élu à la tête du pays. Des propositions qui témoignent de sa détestation de ce qui ne serait « pas Français ».

Mais au fait, qu'est-ce qui ne serait « pas Français » ? Appeler son fils Zidane ou Mohamed, pour le polémiste actif sur CNews. A ses yeux, le père de Zidane n'aurait pas dû appeler son fils Zinedine mais... Jean ! Il soutenait déjà en 2016 que le célèbre Zizou, de même qu'Omar S'y ou encore Rachida Dati, étaient « moins français » que lui du fait de leurs prénoms. Cinq ans plus tard, il continue ses inepties.

Le polémiste, invité de l'émission On est en direct sur France 2 diffusée dans la soirée du samedi 11 au dimanche 12 septembre, a indiqué que, s'il devenait le chef de l'Etat, il voudra « rétablir la loi de 1803 : un Français n’aura pas le droit d’appeler son fils Mohamed », et ceci au nom du « principe d'assimilation ».

Un plan contre l'immigration qui s'affranchirait de l'Etat de droit

« La France que j’aime, que j’ai aimée, est en train de disparaitre et je n’ai pas du tout envie de l’avenir qu’on nous promet, que la démographie nous promet, (…) que la lâcheté des politiques nous promet », a-t-il affirmé, déclarant au cours de son intervention avoir « en tête » un plan pour réguler l'immigration et qu'Emmanuel Macron aurait été curieux de connaître.

Son plan, avec des mesures visant à supprimer, entre autres, le droit du sol, le regroupement familial et le droit d’asile, ne pourrait s'appliquer que « si on se débarrasse des contraintes juridiques de la Cour européenne des droits de l'Homme, de la Cour de justice, du Conseil constitutionnel ». Tout un programme qui s'affranchirait ainsi de l'Etat de droit.

« Je n’ai pas peur (de présenter une candidature à l'Elysée, ndlr). Simplement je veux choisir mon moment », a souligné Éric Zemmour face à Laurent Ruquier et Léa Salamé. S'il n'a encore rien officialisé à ce stade, le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a tout de même demandé aux médias de décompter les interventions du chroniqueur « portant sur le débat politique national », tel un candidat déclaré à l'élection présidentielle.

Mise à jour : Après la décision du CSA, la chaîne CNews à annoncé, lundi 13 septembre, sa séparation avec Eric Zemmour.

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