Sur le vif
Ghaleb Bencheikh est désormais le nouveau président de la Fondation de l’islam de France (FIF). Il succède ainsi à Jean-Pierre Chevènement, qui avait pris la tête de cette instance à son lancement en décembre 2016, non sans critiques du fait notamment de sa non-appartenance à l’islam.
« Il me paraît normal qu’un renouvellement s’opère à la tête de la Fondation, comme je l’avais annoncé lors de mon élection il y a deux ans. Il paraît normal qu’une fondation culturelle respectant les règles de la laïcité mais néanmoins adossée à une religion soit dorénavant présidée par un citoyen français de confession musulmane sensible aux enjeux culturels que comporte l’émergence d’un islam de France », a fait savoir l’ancien ministre de l’Intérieur, désormais président d'honneur de la FIF.
C’est Ghaleb Bencheikh qui a emporté les faveurs du conseil d’administration de la FIF. Le théologien musulman, physicien de formation, qui faisait partie dès le départ du collège des personnalités qualifiées au sein de la structure, a été élu président ce jeudi 13 décembre, « à l’unanimité moins une voix ».
Mise à jour vendredi 14 décembre : Interview exclusive de Ghaleb Bencheikh : Avec la FIF, « je m'engage à venir à bout de l'extrémisme par la culture et l'éducation »
« La Fondation est désormais sur orbite : son système de bourses visant à encourager la formation profane des imams fonctionne. Le soutien à la recherche en islamologie est effectif », a affirmé, dans un communiqué, Jean-Pierre Chevènement, quelques jours après le lancement du campus numérique « Lumières d’Islam » qui vise à « éclairer, sous un angle scientifique, l’ensemble des Français sur la deuxième religion de notre pays ».
Ghaleb Bencheikh, fils de cheikh Abbas Bencheikh El Hocine, recteur de la Grande Mosquée de Paris entre 1982 et 1989, est, entre autres activités, producteur et animateur de l’émission « Culture d’Islam » sur France Culture.
Joint par Saphirnews, il confirme vouloir se placer dans la continuité de son prédécesseur à qui il rend hommage. « Je compte consolider les acquis et les fortifier. (…) Il faut que la grandeur de la France se conjugue avec un islam de beauté, d’intelligence et d’humanisme. C’est un enjeu de civilisation et c’est aussi une cause nationale que nous défendons, mus que nous sommes par l’idéal démocratique et liés par le pacte républicain », a signifié le philosophe.
Lire aussi :
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Jean-Pierre Chevènement : « Je veux faire émerger des élites républicaines musulmanes »
Un partenariat signé entre les scouts musulmans et la Fondation de l’islam de France
« Il me paraît normal qu’un renouvellement s’opère à la tête de la Fondation, comme je l’avais annoncé lors de mon élection il y a deux ans. Il paraît normal qu’une fondation culturelle respectant les règles de la laïcité mais néanmoins adossée à une religion soit dorénavant présidée par un citoyen français de confession musulmane sensible aux enjeux culturels que comporte l’émergence d’un islam de France », a fait savoir l’ancien ministre de l’Intérieur, désormais président d'honneur de la FIF.
C’est Ghaleb Bencheikh qui a emporté les faveurs du conseil d’administration de la FIF. Le théologien musulman, physicien de formation, qui faisait partie dès le départ du collège des personnalités qualifiées au sein de la structure, a été élu président ce jeudi 13 décembre, « à l’unanimité moins une voix ».
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Ghaleb Bencheikh, fils de cheikh Abbas Bencheikh El Hocine, recteur de la Grande Mosquée de Paris entre 1982 et 1989, est, entre autres activités, producteur et animateur de l’émission « Culture d’Islam » sur France Culture.
Joint par Saphirnews, il confirme vouloir se placer dans la continuité de son prédécesseur à qui il rend hommage. « Je compte consolider les acquis et les fortifier. (…) Il faut que la grandeur de la France se conjugue avec un islam de beauté, d’intelligence et d’humanisme. C’est un enjeu de civilisation et c’est aussi une cause nationale que nous défendons, mus que nous sommes par l’idéal démocratique et liés par le pacte républicain », a signifié le philosophe.
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