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Société

Affaire Théo : blocus engagé dans plusieurs lycées parisiens

Rédigé par | Jeudi 23 Février 2017 à 14:20

           


Blocus engagé devant le lycée Claude Monet, dans le 13e arrondissement de Paris.
Blocus engagé devant le lycée Claude Monet, dans le 13e arrondissement de Paris.
Suite à un appel lancé sur les réseaux sociaux par des mouvements antifascistes, plusieurs lycées parisiens ont été bloqués dans la matinée du jeudi 23 février.

Des lycéens ont décidé de manifester sur la place de la Nation, à 11h, contre les violences policières. Sous le mot d’ordre « Blocus pour Théo », les élèves ont décidé d’apporter leur soutien à Théo L., victime d’agression et de viol par quatre policiers à Aulnay-sous-Bois le 2 février dernier.

Des manifestantes devant le lycée Claude Monet, dans le 13e arrondissement de Paris.
Des manifestantes devant le lycée Claude Monet, dans le 13e arrondissement de Paris.
Le lycée Claude Monet, dans le 13e arrondissement, fait partie des établissements bloqués. Léa et Marie, en classe de seconde, ont, pour l’occasion, arboré un T-shirt au message explicite : « J’enc.. la police. Mais c’est par accident », faisant ainsi référence au rapport de l’IGPN qui estimait que le viol du jeune Théo était accidentel. Elles justifient le blocus par la nécessité que leur établissement soit déclaré fermé afin de pouvoir aller manifester sans être considéré absent en classe.

« Il y a eu trop de violences policières c’est devenu commun. C’est important que les gens sachent ce qu’il se passe », dénonce Léa. « Face à ces actes répréhensibles il ne faut pas qu’on cède à la peur. Je ne suis pas directement concerné parce que je ne suis pas visé par les contrôles au faciès mais c’est justement pour ça qu’il faut exprimer notre solidarité. Il faut être là pour les autres sinon quand on aura des problèmes nous, personne ne nous aidera », ajoute de son côté Julien, élève de seconde. Par ailleurs, il estime que « lorsqu’un organe de l’Etat déroge à sa mission, cela nous concerne tous ».


En fin de matinée, le rectorat de Paris a annoncé qu’une dizaine de lycées ont été bloqués. La préfecture de police de Paris a informé sur les réseaux sociaux « qu’elle n’a reçu aucune déclaration pour cette manifestation », menaçant les manifestants de voir leur « responsabilité pénale » engagée. Une quinzaine de lycées sont paralysés à travers la capitale.





Réagissez ! A vous la parole.

1.Posté par blois le 23/02/2017 15:26 | Alerter
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Les manifestations n 'ont pas eu le résultat escompté. Alors l 'extrême gauche essaye du côté des lycéens , en espérant finir par mettre le feu aux poudres

2.Posté par joseph le 24/02/2017 12:10 | Alerter
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Peu à peu nous connaîtrons la vérité, y compris sur les conditions d 'interpellation.

Pour l 'instant une partie du contexte :


La famille de Théo est au coeur d'une enquête financière pour abus de confiance et escroquerie. Les interrogations portent sur une somme de 678 000 euros.

C’est une affaire qui embarrasse les autorités, et ce jusqu’au plus haut sommet de l’Etat. La famille de Théo, et Théo lui-même, se retrouvent au coeur d’une affaire financière. Selon nos informations, une enquête a été ouverte par le parquet de Bobigny (Seine-Saint-Denis) pour « suspicion d’abus de confiance et escroquerie » en juin dernier, soit bien avant le viol présumé du jeune homme lors d’une interpellation brutale, le 2 février dernier, à Aulnay-sous-Bois.

Cette enquête, confiée au Service départemental de la police judiciaire (SDPJ) de Seine-Saint-Denis ne remet évidemment pas en cause les violences policières présumées subies par Théo.

Tout commence courant 2015 par un contrôle de l’Inspection du travail d’Ile-de-France concernant l’association Aulnay Events dont le président est Mickael Luhaka, l’un des frères de Théo. L’association est censée avoir embauché 30 salariés, formés pour être animateurs de rue. Le but d’Aulnay Events ? Lutter contre la violence dans le département... L’association aurait reçu, entre janvier 2014 et juin 2016, 678 000 euros de subvention d’Etat par le biais de contrats d’accompagnement à l’emploi, dit contrat aidés.

Mickael Luhaka se défend d’avoir employé des sal...  

3.Posté par joseph le 24/02/2017 12:22 | Alerter
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J 'ai trouvé cet article sur les conditions d'intervention de la police à l 'encontre de Théo :

Rapports des policiers, vidéosurveillance : comment Théo a été interpellé
"Le Point" publie des extraits du rapport d'un des policiers qui ont interpellé le jeune homme. Une version validée par les caméras de surveillance.



http://www.lepoint.fr/societe/rapports-des-policiers-videosurveillance-comment-theo-a-ete-interpelle-16-02-2017-2105237_23.php

4.Posté par François Carmignola le 28/02/2017 22:41 | Alerter
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Toute l'affaire dure moins de 5 minutes. Tout a été filmé. L'IGPN maintient que d'après les témoignages recueillis, il ne s'agit pas d'un viol volontaire mais d'une blessure accidentelle.
La victime semble s'être interposée lors d'un contrôle de police puis s'est débattue violemment.
Contrairement au slogan "vous savez pourquoi Zyed et Bouna couraient", c'est bien à la suite d'une rébellion violente contre des fonctionnaires de police que les accidents concernant "théo" et d'ailleurs aussi "adama" ont eu lieu.
Encourager ou justifier ce type de rébellion est irresponsable.


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