J'aimerais voir ça ! La Mecque s'est vidée de ses 3 millions de pèlerins, ces derniers s'étant déversés sur Mina. Depuis la veille au soir et jusque dans l'après-midi, c'est un bal ininterrompu de cars qui ont fait la navette entre La Mecque et Mina. À La Mecque ne restent plus que les Mecquois.
Pour notre part, prévu en début de nuit, notre car nous a pris de l'hôtel, juste après la prière de l'aube. Et malgré les rappels de l'encadrement s'agissant du minimum vital à emporter, le directeur d'agence est contraint de faire des remontrances. Les pèlerins du groupe ont emporté beaucoup trop d'affaires ! À tel point que le chauffeur de bus refuse de nous ouvrir la malle. Et c'est l'encombrement ! Valisettes et sac de couchage bloquent les allées.
Il faudra beaucoup de patience pour installer tout le monde et, surtout, faire se lever les hommes pour permettre aux femmes encore debout de s'asseoir. C est que cette fois-ci, nous serons transportés dans deux 2 cars, au lieu de trois habituellement. Alors place est faite aux femmes en priorité.
Sur la route, ce ne sont que cars et autres minibus qui se suivent. Certains transportent même une bonne quinzaine de pelerins sur le toit ! D'autres, assez nombreux, ont choisi de parcourir à pieds les kms qui separent La Mecque de la station de Mina.
Porte 46b. C'est celle par laquelle nous entrons. Dans cette immense marée de tentes toutes identiques, mieux vaut retenir le chiffre. Ainsi que l'allée où se trouve notre tente. D'ailleurs, nos drapeaux de reconnaissance, violets, sont immédiatement fixés aux tentes comme signe supplémentaire distinctif.
Une fois les tentes attribuées, c'est l'installation. Aléatoire. Fastidieuse. Car malgré les consignes, les pèlerins ont emporté plus que nécessaire. Le trop-plein de bagages réduit donc l'espace. C'est donc tant bien que mal que chacun s'installe. Pour une journée consacrée à la prière et au repos. Demain est un autre jour, celui d'Arafat.
Pour notre part, prévu en début de nuit, notre car nous a pris de l'hôtel, juste après la prière de l'aube. Et malgré les rappels de l'encadrement s'agissant du minimum vital à emporter, le directeur d'agence est contraint de faire des remontrances. Les pèlerins du groupe ont emporté beaucoup trop d'affaires ! À tel point que le chauffeur de bus refuse de nous ouvrir la malle. Et c'est l'encombrement ! Valisettes et sac de couchage bloquent les allées.
Il faudra beaucoup de patience pour installer tout le monde et, surtout, faire se lever les hommes pour permettre aux femmes encore debout de s'asseoir. C est que cette fois-ci, nous serons transportés dans deux 2 cars, au lieu de trois habituellement. Alors place est faite aux femmes en priorité.
Sur la route, ce ne sont que cars et autres minibus qui se suivent. Certains transportent même une bonne quinzaine de pelerins sur le toit ! D'autres, assez nombreux, ont choisi de parcourir à pieds les kms qui separent La Mecque de la station de Mina.
Porte 46b. C'est celle par laquelle nous entrons. Dans cette immense marée de tentes toutes identiques, mieux vaut retenir le chiffre. Ainsi que l'allée où se trouve notre tente. D'ailleurs, nos drapeaux de reconnaissance, violets, sont immédiatement fixés aux tentes comme signe supplémentaire distinctif.
Une fois les tentes attribuées, c'est l'installation. Aléatoire. Fastidieuse. Car malgré les consignes, les pèlerins ont emporté plus que nécessaire. Le trop-plein de bagages réduit donc l'espace. C'est donc tant bien que mal que chacun s'installe. Pour une journée consacrée à la prière et au repos. Demain est un autre jour, celui d'Arafat.
Profil
Assmaâ Rakho-Mom
« Pourquoi ne pas partager ce que je découvre et je vis d’intense, chaque jour, depuis notre départ ? », me suis-je dit après quelques jours passés à La Mecque, où j’effectue cette année le pèlerinage (hajj) en compagnie de mon époux. Journaliste puis pigiste à Saphirnews.com depuis 2005, j ai donc créé cette rubrique, qui tentera de vous relater autant que faire se peut nos journées vécues dans les Lieux saints de l’islam.
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