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Washington déterminé

Rédigé par Dramé Ibrahima | Lundi 14 Octobre 2002 à 00:00

           

Les moyens politiques et militaires mis en place par les Etats unis semblent présager une attaque imminente. Le congrès a autorisé Bush à utiliser la force pour détruire les armes à destruction massive pourtant jugées inexistantes par le gouvernement iraquien. Les forces américaines préparent des plans d’attaques qui privilégient la rapidité, et près de 2000 militaires américains sont déployés sur la base Qatarie d’Al-Udeid.



Les moyens politiques et militaires mis en place par les Etats unis semblent présager une attaque imminente. Le congrès a autorisé Bush à utiliser la force pour détruire les armes à destruction massive pourtant jugées inexistantes par le gouvernement iraquien. Les forces américaines préparent des plans d’attaques qui privilégient la rapidité, et près de 2000 militaires américains sont déployés sur la base Qatarie d’Al-Udeid.

 

« Le régime iraquien a violé toutes ses obligations. Il possède et produit des armes chimiques et biologiques. Il cherche à avoir des armes nucléaires. Il a fourni refuge et soutien au terrorisme et pratique le terrorisme contre son peuple(…) le dictateur est un élève de Staline. » Autant d’arguments de G.W Bush pour justifier une attaque en Irak malgré la confirmation de Bagdad du désir d’un retour des experts des Nations Unies.  Les militaires en place semblent déterminé, et Bush met en garde contre une position attentiste, « plus nous attendons, plus fort et enhardi sera Saddam Hussein ». Face aux menaces américaines, les Iraquiens ont émis une nouvelle concession, ainsi, Abdel Tawab Moulla Howeich, vice-Premier ministre et ministre de l'Industrialisation militaire, a proposé «à l'administration américaine d'envoyer qui elle veut pour visiter le site d'An-Nasr et celui de l'Euphrate, que l'on soupçonne de servir à la production d'armes de destruction massive »

 

Le feu vert du Congrès à Bush

A Washington, le Congrès a accordé dans la nuit de jeudi à vendredi au président Georges Bush l’autorité nécessaire pour un recours éventuel à la force contre l’Iraq.

Le vote du Sénat, contrôlé par les démocrates, a adopté à 77 voix contre 23 une résolution permettant au président d'utiliser la force 'comme il le juge nécessaire et approprié pour défendre la sécurité nationale contre la menace continuelle posée par l'Iraq' et 'faire appliquer toutes les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies concernant l'Iraq »

 

Protestations en France

Trois candidats aux présidentielles se trouvaient à la tête du cortège de la manifestation de samedi à Paris. Ainsi Robert Hue, Noël Mamère et Olivier Besancenot, ont manifesté pour déclarer leur non-approbation du processus de guerre contre l’Iraq. Les plusieurs milliers de manifestants scandaient « Pas touche à l’Iraq, stop Bush » « Au nom du bien…pour le pétrole » Cette manifestation a également été l’occasion de protester contre la politique d’Israël qui a lancé cette semaine une attaque meurtrière à Khan Younès.

 

Les Etats Unis façonnent le futur régime iraquien

La discussion du gouvernement américain autour de la forme du futur régime en Iraq a attiré de nombreuses critiques dans le monde arabe. La presse syrienne a accusé Les Etats Unis de vouloir « occuper militairement et par la force le Proche-Orient à l’instar d’Israël dans les territoires palestiniens » De leur côté, les dignitaires religieux iraquiens ont appelé à la Guerre Sainte contre les Etats unis, si une attaque avait lieu.





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