Sur le vif
Le voile est autorisé dans les universités françaises. Une professeur de droit de l’IUT de Sceaux n’en a que faire du droit - un comble - et a refusé, au nom de ses convictions anti-voile, de faire cours en raison de la présence d’étudiantes voilées.
L’incident a eu lieu mercredi 16 septembre dans cet établissement, qui dépend de l’université Paris-Sud. Selon le témoignage d’une étudiante au Figaro , la professeur, arrivée en retard, a ouvert l’amphithéâtre mais n’est pas rentrée avec les étudiants, surpris de son attitude.
Au bout d’une vingtaine de minutes, elle finit par revenir mais, à la surprise générale, elle range ses affaires et annonce qu’elle ne fera pas cours. Les étudiantes voilées ont décidé de ne pas se plier aux diktats de l’enseignante qui aurait tenté, à l’extérieur de l’amphithéâtre, de les dissuader de prendre place avec leurs camarades car, à ses yeux, le voile est « un signe de soumission ».
Convaincus par des étudiants de revenir pour le cours, la professeur est accueillie par les huées de l’audience. En revanche, les étudiantes voilées étaient parties.
Plusieurs affaires similaires ont secoué des universités ces derniers mois. A Paris 13, un professeur a fini par être viré pour avoir refusé de faire cours devant une étudiante voilée. Des situations qui mettent les auteurs des refus hors-la-loi et qui illustrent un climat de dévoiement certain de la laïcité en France. Un guide contre l’islamophobie, élaboré en 2014 par l’association Etudiants musulmans de France (EMF), rappelle les droits des étudiants pour contrer les discriminations auxquelles ils pourrait faire face pendant leur cursus universitaire.
Lire aussi :
Interdire le voile à l'université, un mépris envers les étudiantes
Un guide contre l’islamophobie pour les étudiants
L’UNEF opposée à l’interdiction du voile à l’université
Un prof de Paris 13 viré pour son refus de faire cours devant une étudiante voilée
Une étudiante voilée prise à partie par son professeur d'université
Un professeur avocat pète un câble face à une étudiante voilée
Interdiction du voile à l’université : l’extension permanente de la loi de 2004
Stop à la stigmatisation des étudiants musulmans au sein des universités françaises !
L’incident a eu lieu mercredi 16 septembre dans cet établissement, qui dépend de l’université Paris-Sud. Selon le témoignage d’une étudiante au Figaro , la professeur, arrivée en retard, a ouvert l’amphithéâtre mais n’est pas rentrée avec les étudiants, surpris de son attitude.
Au bout d’une vingtaine de minutes, elle finit par revenir mais, à la surprise générale, elle range ses affaires et annonce qu’elle ne fera pas cours. Les étudiantes voilées ont décidé de ne pas se plier aux diktats de l’enseignante qui aurait tenté, à l’extérieur de l’amphithéâtre, de les dissuader de prendre place avec leurs camarades car, à ses yeux, le voile est « un signe de soumission ».
Convaincus par des étudiants de revenir pour le cours, la professeur est accueillie par les huées de l’audience. En revanche, les étudiantes voilées étaient parties.
Plusieurs affaires similaires ont secoué des universités ces derniers mois. A Paris 13, un professeur a fini par être viré pour avoir refusé de faire cours devant une étudiante voilée. Des situations qui mettent les auteurs des refus hors-la-loi et qui illustrent un climat de dévoiement certain de la laïcité en France. Un guide contre l’islamophobie, élaboré en 2014 par l’association Etudiants musulmans de France (EMF), rappelle les droits des étudiants pour contrer les discriminations auxquelles ils pourrait faire face pendant leur cursus universitaire.
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