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Sur le vif

Tariq Ramadan, accusé de viols, placé en garde à vue

Rédigé par Benjamin Andria | Mercredi 31 Janvier 2018 à 15:33

           


Tariq Ramadan, accusé de viols, a été placé en garde à vue, au matin du mercredi 31 janvier à Paris.

L'islamologue suisse s'est rendu à la convocation des policiers pour être entendu dans le cadre de l'enquête préliminaire ouverte des chefs de viols et violences volontaires.

Deux femmes, qui ont toutes deux été entendues par la police, ont porté plainte en France en octobre et en novembre 2017. Selon RTL, la défense de Tariq Ramadan a versé au dossier des pièces censées discréditer la parole de la première plaignante, l'ex-salafiste Henda Ayari.

Cette nouvelle intervient au lendemain de l'annonce par l'intellectuel du lancement, le 20 janvier, d'un mouvement transnational appelé Résistance & Alternative, a appris Saphirnews.

Ce mouvement « représente l’engagement de plusieurs réseaux » dont l'objectif est de « diffuser une vision à la fois positive et critique du monde à travers une résistance active contre toutes formes d’aliénation ».

Selon un texte publié sur la plateforme de pétitions Change, l'initiative est lancée « suite à la campagne de diffamation à l’encontre de Tariq Ramadan » qui aurait « révélé que les différentes structures associatives dans lesquelles (les initiateurs oeuvrent) n’étaient plus suffisantes ». Elle « reprendra toute la pensée que Tariq Ramadan défend depuis presque 30 ans ». Les accusations visant l'islamologue ont néanmoins bel et bien impacté de façon durable son image, y compris dans les milieux musulmans.

Mise à jour vendredi 2 février : Tariq Ramadan a été mis en examen pour viol et de viol sur personne vulnérable » et incarcéré. Pour en savoir plus.

Lire aussi :
Tariq, #MeToo et nous
Ni ange ni démon : juste un être humain
Affaire Tariq Ramadan : en appeler à la justice en portant haut le combat contre les violences sexuelles




Réagissez ! A vous la parole.

1.Posté par Drum le 31/01/2018 19:20 | Alerter
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Moi aussi je suis ex salafiste.
Sinon son frère, son cousin, son père, sa mère qui l'auraient battue, violée, chassée, séquestrée, elle a porté plainte ou bien. Ont-ils étaient entendus.

2.Posté par Gneu le 02/02/2018 16:00 | Alerter
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Bonjour saphirnews. Ca va les loulous.
Tarik Ramadan au gnouf. Wahou! Rock'nroll.
Un bougnoule vous pensez bien il ne risquait pas d'y couper.
Les prisons françaises sont remplies à 85% de noirs et d'Arabes, 60% sont des musulmans.
Le monde médiatico-politique compte quantités de pédophiles, de harceleurs, de racistes.
Des ordures, mais ils sont politiciens, animateurs, artistes.
Et donc attention ils ne sont donc pas des ordures.
Ils sont des jouisseurs, de bons vivants, des séducteurs à la française, bref des etres exceptionnels.
Comme dit Fourest par exemple dans l'affaire Bourarach, le profil des agresseurs ne compte pas, mais pour la meme Fourest il se met à compter s'agissant de Ramadan.
On est cerné par les mythos, les faux culs, les racistes, les neuneux.
Bref, on est cerné par les cons.

3.Posté par fathi le 03/02/2018 14:09 | Alerter
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Quand on est un musulman médiatisé, on a une image et un honneur à défendre: ceux de l'islam, tels que le Prophète l'a enseigné aux hommes. C'est une haute responsabilité.

4.Posté par Drum le 03/02/2018 22:04 | Alerter
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Non fathi. N'importe qui que l'on soit on a un honneur à défendre.
Que l'on soit musulman, catho, juif, athée....
Vous, moi, n'importe qui.
Il n'incarne pas l'islam, il est un musulman parmi des millions d'autres.
Il ne faut pas imiter les élus ou responsables qui dès qu'il y a une polémique ou une accusation se mettent à dire il a toute ma confiance ou nous le soutenons. Non. Il doit se défendre et la justice doit faire la lumière. Rien de plus.


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