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Sur le vif

Sous pression, l'université Lyon 2 annule un colloque sur l'islamophobie

Rédigé par Benjamin Andria | Mardi 3 Octobre 2017 à 19:34

           


« Lutter contre l’islamophobie, un enjeu d’égalité ? » Ce colloque, qui devait avoir lieu samedi 14 octobre à l’université Lyon 2, a été annulé sur décision de la présidence annoncée dans un communiqué mardi 3 octobre. Elle a affirmé ne pas pouvoir « garantir la sérénité des échanges et le bon déroulement des débats autour de la question de l’islamophobie et de ses enjeux politiques ».

Cette décision est le résultat de plusieurs jours de polémique attisé par le Printemps républicain et des mouvements qui lui sont proches, chacun dénonçant la participation au colloque de membres du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) et de la Coordination contre le racisme et l’islamophobie (CRI), aux côtés de personnalités comme Jean-Louis Bianco, président de l’Observatoire de la laïcité. Ce dernier s'est plusieurs fois défendu, ces derniers jours sur les réseaux sociaux, des accusations d'une prétendue collusion avec « l'islamisme » qui lui ont été reprochées.

La Ligue contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) et le Comité Laïcité République sont allés jusqu’à dénoncer, lundi 2 octobre, un « détournement politique de l’université » lors d’« un colloque laïcophobe ».

La présidence assure, dans un communiqué, apporter « tout son soutien » aux organisateurs du colloque que sont la chaire « Égalité, Inégalité, Discriminations » de l’Institut d’étude du travail (IETL) et l’Institut supérieur d’étude des religions et de la laïcité (ISERL), « l’ensemble des universitaires qui avaient accepté d’y participer » ainsi qu'aux « nombreuses associations avec lesquelles les universitaires de notre établissement ont travaillé depuis plusieurs mois, en bonne intelligence, dans une perspective de co-construction des savoirs ».

« Ces échanges trouveront à l’évidence d’autres formes d’expression et de mise en débat. Elle (la présidence) entend ainsi prolonger la réflexion scientifique menée par ses enseignant•es-chercheur-e-s sur la place de l’Islam dans la société », ajoute la direction dont la soudaine décision reste incompréhensible au regard de nombreux intervenants. Une première journée d’études sur le thème « Islamophobie, le poids des mots, la réalité des maux » a eu lieu à l’université Lyon 2 en mars 2016, sans que celle-ci ne déclenche de polémique.

Lire aussi :
Islamophobie et droit : une journée d'étude internationale en vidéos




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16.Posté par Melen le 08/10/2017 15:23 | Alerter
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Tant que les musulmans ne subissent pas de ratonnades, tant qu'ils ne sont pas lynchés, déportés, ce racisme n'existe. Madame Fourest l'a d'ailleurs expliqué tel quel. Les musulmans ne sont pas tués en France a t-elle dit.
Conclusion. A moins qu'ils soient battus, déportés, liquidés, ça n'existe pas.

17.Posté par François CARMIGNOLA le 09/10/2017 06:18 | Alerter
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Le principe de la plausibilité de la revendication pour ce qui concerne soi même est assez important: on doit accepter et considérer ce que les gens disent d'eux mêmes. Quand on se revendique musulman, c'est qu'on l'est un peu quelque part.
De même, les discours explicitement racistes et menaçants des indigènes de la république doivent être pris au sérieux: ils sont sur la table et ne sont pas des métaphores, mais des actes de langage violents.

Bravo pour vos deux phrases: "le combat contre "Daesh" est anti musulman" (s'opposer à "Daesh"

18.Posté par François CARMIGNOLA le 09/10/2017 06:20 | Alerter
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Le principe de la plausibilité de la revendication pour ce qui concerne soi même est assez important: on doit accepter et considérer ce que les gens disent d'eux mêmes. Quand on se revendique musulman, c'est qu'on l'est un peu quelque part.
De même, les discours explicitement racistes et menaçants des indigènes de la république doivent être pris au sérieux: ils sont sur la table et ne sont pas des métaphores, mais des actes de langage violents.

Bravo pour vos deux phrases: "le combat contre "Daesh" est anti musulman" (s'opposer à "Daesh"

19.Posté par François CARMIGNOLA le 09/10/2017 06:32 | Alerter
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(pardon pour mon utilisation du caractère "inférieur", illicite.
Le principe de la plausibilité de la revendication pour ce qui concerne soi même est assez important: on doit accepter et considérer ce que les gens disent d'eux mêmes. Quand on se revendique musulman, c'est qu'on l'est un peu quelque part.
De même, les discours explicitement racistes et menaçants des indigènes de la république doivent être pris au sérieux: ils sont sur la table et ne sont pas des métaphores, mais des actes de langage violents.

Bravo pour vos deux phrases: "le combat contre "Daesh" est anti musulman" (s'opposer à "Daesh" (d'une certaine manière) a pour inconvénient de critiquer l'islam globalement, et donc injustement)
et
""le combat contre "Daesh" est islamophobe" (s'opposer à Daesh est du racisme).

Rendre équivalentes les deux assertions est votre stratégie, assez retorse et subtile, mais hélas exclusivement située dans le langage: sachez que les jeux de mots (vous aimez bien ça) font rire mais ne sont pas convaincants.

En parlant de jeu de mots, l'utilisation du néologisme "daèche" qui évite de nommer l'ennemi comme il se revendique lui même (l'Etat Islamique en Irak et au Levant, ISIS) est comme "islamophobie", la marque d'une mauvaise habitude, ou de l'influence d'une propagande... Je ne vous le répèterais jamais assez.

De fait, même si l'islam (comme religion) ne s'identifie pas entièrement à la lutte armée, le thème existe et sa revendication explicite telle qu'elle est faite par l'Etat Is...  

20.Posté par Melen le 09/10/2017 23:05 | Alerter
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Je n'ai pas écrit combat contre daesh anti musulman.
J'évoquais la notion de racisme anti musulman.
Terme que veulent imposer certains.
Vous n'avez rien compris comme d'habitude.
Ils sont des musulmans. Ils se définissent comme étant musulman.
Pour cette raison entre autre le terme anti musulman n'a pas de sens.
Daesh ne sont pas des martiens, ils sont des musulmans.
Le terme anti musulman ne convient donc pas. Ce n'est pas possible.
Personne ne peut dire d'un musulman qu'il n'est pas musulman si lui meme se définit comme tel. C'est ce que j'ai dis et pas autre chose.
Je me suis pris comme support, moi qui suis athée, si je me mets à prétendre que je suis musulman je me mets à le devenir.
Personne ne peut le contredire. Personne peut savoir à ma place ce que je suis.
En bref personne ne peut dire d'un musulman qu'il n'est pas musulman.
Par contre ils ne sont pas l'islam.
Ce sont les politiques par islamophobie disent de daesh qu'ils sont l'islam. Qu'ils puisent leurs inspirations dans le coran et que ce dernier qui pose problème.
Tenir ce type de discours est islamophobe. On se refuse à employer le terme islamophobie pour cette raison, personne n'est dupe.
Les musulmans quant à eux disent non ce n'est pas l'islam, dès lors qu'ils se mettent à dire ça ils sont montrés du doigt, on les accuse de déni......etc.
En bref on fait du daesh à l'envers.

21.Posté par Melen le 09/10/2017 23:28 | Alerter
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Vous comprenez systématiquement le contraire de ce que je dis.
C'est des notions anti musulman et islamophobie dont je parle. Pas de daesh. J'ai pris cette entité comme support afin d'évoque ces termes mais ils ne sont du tout mon sujet.
Absolument pas. C'est des termes dont je parle et uniquement d'eux.
On peut dire du combat contre daesh que ce n'est pas de l'islamophobie, que c'est un combat contre des musulmans.
Les musulmans peuvent en dire qu'ils ne sont pas l'islam par contre ils ne peuvent pas dire qu'ils ne sont pas des musulmans. C'est pas compliqué pourtant.
Les musulmans peuvent se défendre de l'accusation daesh c'est l'islam (enfin dans un pays normal)
Le terme anti musulman n'a pas de sens. Les musulmans ce sont des millions de personnes. L'islam c'est un livre. On peut contredire ou valider des écrits, on ne peut pas dire d'un musulman qu'il n'est pas musulman.
On peut dire c'est de l'islamophobie. Ce n'est pas de l'islamophobie (livre)
On ne peut pas dire c'est anti musulman. Ce n'est pas anti musulman (personnes)
Un musulman peut etre combattu.
On ne peut pas combattre un livre.
Tout le vice est là.
On veut faire du terrorisme une tare intrinsèquement lié à un livre, à des millions de personnes donc, en bref aux musulmans.
On est viscéralement islamophobes, pour cette raison ça ne peut que ne pas exister.
Le racisme anti musulman ne se résume à casser la gueule à un musulman.
Comme le racisme anti juif ne se résume pas à casser la gueule à un juif.
Chaque ...  

22.Posté par Melen le 09/10/2017 23:47 | Alerter
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Je ne l'ai jamais vu écris comme ça mais si ça peut vous faire plaisir. Va pour daeshe.
Personne n'ignore que la signification de l'acronyme daesh est Etat islamique en Syrie et en Irak. Mais personne ne l'a jamais écris ainsi. On dit généralement Etat islamique tout court, ce qui n'est pas une bonne traduction non plus.
Vous faites le mariole.
Daeshe n'était pas du tout mon sujet.
Mais peu importe.
La commission européenne refuse l'utilisation du terme islamophobie.
Vous voyez donc que le régime français est largement conforté.
Racisme anti musulman. Terme complètement absurde mais on est là.
Les musulmans comme les juifs vont pouvoir dire qu'ils sont une communauté, une tribu, une identité religieuse qui doit etre respectée. Et dans un meme temps on dit le contraire. La communauté musulman n'existe pas, les signes religieux sont à proscrire dans les entreprises privés et public. Bref il y a un nouveau racisme envers une identité qui 'existe pas.
Le racisme anti musulman ne vient de nulle part.
On est raciste anti musulman parce que l'on est raciste anti musulman.
Ca n'a de rapport avec rien.
Un peu à la saoudienne. Nos niqab et qamis sont une tradition, on est chez nous.
Pour les chrétiens la pratique c'est dans l'espace privé et uniquement dans l'espace privé.
On est chez nous.

23.Posté par Melen le 10/10/2017 00:13 | Alerter
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Je ne connais rien à l'anti racisme. J'ai probablement pu dire des conneries donc.
Mais pour moi le racisme anti musulman ne peut etre que lié à l'islam, ce dernier étant un livre c'est évidement lié. Ca ne peut etre que lié.
Nous sommes contre ce livre, pourquoi pas. Mais comment peut-on dans un meme temps dire de personnes qui ne veulent pas entendre parler d'un autre meme livre que c'est une intolérance, un sectarisme.
J'ai très bien compris que l'on voulait faire des musulmans qui subissent le racisme anti musulman les responsables de leur malheur.
Je ne suis pas d'accord avec ce raisonnement.
Mais la majorité des occidentaux le valide.
La commission européenne elle meme le valide. C'est dire si j'ai donc tort.
Tout est vrai. Tout est faux.
Ce n'est pas ce que l'on valide qui font des choses qu'elles deviennent vraies ou le contraire. Personne ne l'ignore.
La seule chose qui sont des choses qu'elles peuvent etre vraies c'est la cohérence.
Tout est là. Ce qui pour autant ne fait des choses qu'elles deviennent vraies.
Mais la cohérence c'est tout ce que nous avons, le reste n'est qu'opinion.
Les choses, l'analyse de la commission européenne par exemple doit etre transposable partout.
La cohérence. Tout est là.
Le reste c'est du vent, puisque ce ne sont jamais que des opinions, des analyses que l'on valide ou pas.

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