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Points de vue

Séparatisme : à quand une lutte sincère contre ce qui pousse au repli ?

Rédigé par Samia Chiki | Jeudi 23 Juillet 2020 à 17:30

           


Séparatisme : à quand une lutte sincère contre ce qui pousse au repli ?
Séparatisme, un mot longtemps oublié mais revisité et remis au goût du jour sous l’ère Macron. Le séparatisme serait la « volonté attribuée à un groupe humain, géographiquement localisé et possédant une homogénéité ethnique, linguistique ou religieuse réelle ou supposée et une tradition historique commune, de se détacher de l'État dont il fait partie pour constituer une entité politique autonome ». C’est du moins la définition politique de l’Encyclopédie Universalis de 1972.

Notre nouveau chef du gouvernement, Jean Castex, a expliqué il y a quelques jours qu’un futur texte sur les séparatismes est en préparation, visant à « éviter que certains groupes ne se referment autour d'appartenances ethniques ou religieuses ». Cela dans la foulée des propos de notre président Emmanuel Macron qui, en février, affirmait qu’il est « possible de se sentir des identités multiples » à condition de « respecter les lois de la République » et l'appartenance à la nation.

L’ancienne porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, disait également en février, lors d’une interview sur LCI, qu’« il y a un certain nombre d'endroits dans notre pays où il y a du repli communautaire, une volonté de se séparer de ce que sont les valeurs et les lois de la République ».

Soit. On prétend vouloir lutter contre le repli communautaire. Mais avant tout, y a-t-il une lutte sincère contre ce qui pousse au repli ? Ou une volonté politique d’agir pour accorder les cœurs et les esprits ?


Lutter contre les sources du repli communautaire

Les discriminations à l’emploi ou à l’école ; la banalisation de propos racistes, islamophobes, leur normalisation dans le paysage médiatique ; des condamnations clémentes ou quasi inexistantes... Voilà ce qui pousse certains au « repli communautaire ». Mais ôtez-moi d’un doute. Avant de lutter CONTRE, a-t-on cherché à œuvrer POUR ? Faire évoluer les mentalités, travailler sur l’identité pour rassembler et non diviser ?

Il y a quelques jours, j’ai été refoulée d’un restaurant sous prétexte qu’il était « complet ». Pourtant, les clients me succédant, n’ayant pourtant aucune réservation, ont reçu un accueil chaleureux et une jolie table mise à leur disposition... Ce n’était point de la paranoïa.

La gorge nouée, je suis partagée à ce moment-là, entre faire un esclandre, médiatiser « l’affaire » ou rebrousser chemin et penser à une autre réponse... Laquelle ? Je ne le savais pas.

J’ai finalement opté pour la seconde mais en veillant de suite à mettre les commentaires nécessaires sur les réseaux sociaux de cet établissement, et ce afin que d’autres futurs clients sachent où ils mettraient les pieds. Je me refuse à tenir un discours de victimisation, car ce n’était ni la première ni ne sera la dernière fois… et pourtant, on ne s’y fait jamais.

Alors oui, à la seconde, la minute, l’heure qui suivent, nous avons envie de nous replier sur nous-mêmes, Monsieur le Président, Monsieur le Premier Ministre, nous avons envie de nous retrouver avec ceux qui « nous ressemblent », avec ce dénominateur commun auquel nous avons été réduit un instant.

Cibler avant tout ce qui provoque les divisions et la haine

Ce sentiment est humain, il émane du cœur et de l’esprit de celui qui a « subi » une discrimination ethnique, religieuse ou autre. Suis-je devenue une séparatiste un instant ? Ou le serais-je si je décide d’instrumentaliser ce sentiment pour en faire l’étendard d’une lutte ? L’exprimer, l’exposer ici en est peut-être le début pour vous ?

Si je me détache de certaines de vos ambitions politiques, je ne me détache pas pour autant de ma patrie ni de l’Etat, je ne suis point séparatiste… juste réaliste. Lutter contre le séparatisme n’est que diversion, c’est ce qui provoque les divisions et sème la rancœur et la haine dans les cœurs qu’il faut cibler.

Ne pas se résigner face aux discours politiques qui continuent à tourner autour du pot

Il y a quelques années, lors du débat sur l’identité nationale, en bon petit soldat de l’Education nationale, mais curieuse de connaître les opinions de mes élèves, je décidais d’instaurer une table ronde autour de cette thématique.

Qu’elle a été, non pas ma surprise, mais ma tristesse, lorsqu’une élève prit la parole pour tenir les propos suivants : « Je veux me sentir Française mais on ne me laisse pas l’être ou le ressentir. »

Je la comprenais. Comme elle, j’ai été à l’école de la République, j’ai reçu une éducation exemplaire durant laquelle mes parents me rappelaient que je devais trouver ma place dans cette société en tant que Française musulmane, fille d’immigrés marocains.

Séparatisme : à quand une lutte sincère contre ce qui pousse au repli ?
J’ai grandi et joué avec des camarades de toutes confessions, de toutes origines. J’ai étudié, exercé ; je me suis intégrée, assimilée (nommez cela comme vous le voulez), bien que tout au long de ce parcours, certains tenteront de me désintégrer, de me décourager, de me voir... m’effacer, renier ce que je suis ou encore même me replier.

À l’aube de mes 40 ans, où je tente de contribuer au quotidien à l’éducation de la jeunesse de ma patrie, en une prise de conscience à assumer ses identités multiples, je ne peux me résigner à entendre un discours politique qui continue à tourner autour du pot. Vous, Monsieur le Président, n’êtes point aveugle, ni sourd, vous êtes doué d’intelligence mais vous semblez conforté dans ce choix de la facilité, garder un bouc-émissaire en « isme » tout en ajournant ou simplement en ignorant les plans d’actions qui résoudraient les vrais problèmes que chaque Français rencontre au quotidien.

Nous sommes nombreux à nous investir au quotidien pour la génération de demain

Oui, il est possible de vivre avec ses identités multiples et, pour cela, il faut l’enseigner à nos enfants, car le poids de notre Histoire doit être assumé, le présent doit nous responsabiliser et le futur être observé à travers le regard de ceux-là même qui vont le porter et en être les acteurs.

Refusons que nos enfants soient la génération de « la lutte contre », aspirons et construisons avec eux pour qu’ils soient la génération de « la réflexion et l’action pour ». C’est en cela, Monsieur le Président que nos énergies respectives doivent servir. L’avenir de notre pays c’est eux, regardez-les. Leurs identités sont multiples, ils doivent en être fiers.

Nous sommes nombreux, simples citoyens, à nous investir au quotidien pour eux, à agir POUR. Nous avons choisi de tisser des liens forts avec ceux qui seront les bâtisseurs de demain pour qu’ils tissent eux-mêmes, dès le plus jeune âge des liens forts avec leur pays.

Enfants de la patrie, un peu d’ici et d’ailleurs, ils sont contributeurs de la Nation car le temps de l’observation, de l’acceptation et de la résignation est révolu.

*****
Samia Chiki est enseignante.

Lire aussi :
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Réagissez ! A vous la parole.
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30.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 11/08/2020 09:04 | Alerter
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@premierjanvier.
Milouda a dit "Pourquoi faut t-il donc toujours être quelqu'un d'autre."
D'une certaine manière, elle exprime un plainte, du moins il m'a semblé. Une plainte de devoir être quelqu'un d'autre.
Bon , un petit voyage philosophique ?
http://garandel.e-monsite.com/pages/archives-2009-cours/le-sujet/je-est-un-autre-18-01-10.html

29.Posté par Premier Janvier le 10/08/2020 17:18 | Alerter
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C'était pour François pardon.
D'ailleurs c'est toujours pour François. Lol.

28.Posté par Premier Janvier le 10/08/2020 17:17 | Alerter
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Hop. hop. Hop.
La citation est incomplète.
La vraie citation. Je passe sur son sens.
"On me pense donc je suis, je est un autre". Arthur Rimbaud.
La définition d'ontologie est ce qui existe.
"Se plaindre d'être" à qui pensez-vous donc? Vous ne le dîtes pas.

27.Posté par Milouda le 10/08/2020 17:10 | Alerter
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Pardon pour les mots en trop. La mauvaise syntaxe. Je ne me suis pas relue.

26.Posté par Milouda le 10/08/2020 17:07 | Alerter
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Paris. Monsieur Truc. Chrétienne.
Vous alors vous faites fort.
Pourtant comme vous, je le reconnais et c'est ce que j'ai voulu dire je parle en tant qu'individu ici et maintenant. Et donc à partir de ce qui me contient. Qui cependant n'est pas à moi.
Il est juste ce que je sais, que j'ai appris, entendu, su, connu qui me sert de base pour argumenter.
Comme vous pour parler je puise dans des choses déjà sues et connues de tous.
Ce n'est qu'à partir de cela que l'on peut se comprendre.
Vous savez de quoi je parle. Je sais de quoi vous parlez.
On ne fait que le reprendre à notre compte en prenant l'air d'en savoir plus que les autres ce que c'est.
Dont on en dit ensuite que c'est une idée.
Ce que je suis. Ce que vous êtes n'est pas une identité.
Autrement chacun de nous serions devrait avoir une particularité.
Quelque chose que l'on ne retrouve chez personne.
Il y a bien le talent qui pourrait faire l'affaire mais même pour cela il faudrait faire la preuve que personne d'autre ne saurait le reproduire, l'imiter ou même juste le voir, le lire, le comprendre.
Pour l'âme est unique ou le devient je dirais que c'est du pareil au même.
Après il me manque l'éducation spirituelle pour bien en comprendre le sens.
De toute façon on ne le saura jamais. Enfin je veux dire c'est selon sa conviction.

25.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 10/08/2020 16:53 | Alerter
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"Pourquoi faut t-il donc toujours être quelqu'un d'autre ? "
Sans vouloir me lancer dans la réhabilitation de la preuve ontologique, je dirais que le simple fait de se plaindre de son individualité est une preuve de son existence... Encore un effort et vous en arriverez à "je est un autre"...

24.Posté par Milouda le 08/08/2020 18:56 | Alerter
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Oui ben c'est très bien.
Mais je ne m'appelle pas Averroès. Lol.
Pourquoi faut t-il donc toujours être quelqu'un d'autre.
Ou avoir parlé comme un autre. C'est très agaçant à la fin.
"Tout cela n'est pas une identité. C'est à tout le monde."
Ce que j'ai voulu dire, c'est que ce que je dis n'est pas à moi.
Je suis une femme athée, ce n'est pas à moi.
Ce que je peux en dire n'est pas non plus à moi.
Puisque ça peut être à une autre.

23.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 08/08/2020 16:58 | Alerter
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@Milouda
"Tout cela n'est pas une identité. C'est à tout le monde."
Il me semble distinguer dans votre "à tout le monde" une conception averroiste de l'âme, précisément celle qui fut interdite à Paris en 1277...

La conception chrétienne de l'âme est qu'elle est précisément unique, chaque salut étant individuel et chaque poussière humaine étant spirituellement unique dans l'esprit de Dieu au contraire de l'autre conception qui ne conçoit l'individu que matériel, toutes les âmes devant se fondre en Dieu une seule existence.

L'opposition entre les deux conceptions, dont les partisans respectifs ne s'en défont pas facilement, est source d'infinis désaccords...

22.Posté par Milouda le 07/08/2020 18:39 | Alerter
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Il y a ce que l'on dit. Il y a ce que l'on fait. Et il y a qui l'on est.
Tous se contiennent les uns les autres.
Les deux premiers ne sont justes qu'à un moment donné. Puisque l'on peut changer d'avis, de gout.
Cependant ils ne varieront jamais. Ce qui a eu lieu ne peut ne pas avoir eu lieu.
Le troisième est lui aussi toujours vrai. Contrairement aux autres, il n'est jamais le même.
Il n'est jamais égal à lui même. Il est changeant et est en devenir.
Nous ne sommes ni un objet (un réel) ni une chose (un fait) ni une nature (un état).
Nous sommes ce qu'il y a en dedans de nous.
Ce qui nous contient est tout ce que l'on a pu lire, entendre, voir.
Tout ce que l'on a su et connu soi même ou que d'autres ont pu nous rapporter.
Tout cela n'est pas une identité. C'est à tout le monde.
C'est à tout le monde puisque c'est tout le monde. C'est tout le monde puisque tout ce que contient le monde n'est pas né d'un coup.

21.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 05/08/2020 19:19 | Alerter
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Non pas "contraires" mais mutuellement antonymes, cela est sûr.
Et puis nos egos diffèrent.

20.Posté par Henri-Pierre GUILLERME le 05/08/2020 12:24 | Alerter
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A francois.carmignola@gmx.com :

égal, synonymes : alter ego, analogue, etc. / antonymes : contraire, inégal, etc
différent, synonymes : autre, contraire, disparate, etc. / antonymes : conforme, comparable, pareil, etc

non égal et différent ne sont pas contraire : vous et moi sommes égaux face à la marée montante dans la baie du mont-Saint-Michel. Mais nous sommes différents car vous êtes grand, blond, anglophone et que vous savez nager, alors que je suis petit, gros, brun et hispanophone et que je ne sais pas nager.

19.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 04/08/2020 21:16 | Alerter
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"égal" et "différent" étant contraires si on utilise les deux ensemble, cela parait contradictoire. Donc pour donner à cela un sens autre qu'absurde, il faut mettre des priorités. Et effectivement, si on privilégie l'un ou l'autre on obtient deux significations différentes lors de la juxtaposition, d'où notre désaccord.
Au sujet du sens de "différend": j'y met l'ancien, l'enfoui le privé, ce qui compte mais qui ne se montre pas. Vous y mettez le public, le revendiqué, l'ostensible.
Au sujet de "égal": j'y met le symbolique, le public, l'affirmé, le "en droit", l'incontestable. Vous y mettez l'uniforme, l'indifférencié, le soumis aux même règles...

Tout cela au sujet des identités, des affirmations, des souvenirs, des allégeances, des réalités vécues... Non ?

18.Posté par Henri-Pierre GUILLERME le 04/08/2020 18:29 | Alerter
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HPGIZEH
De HPG à Saphir News

Madame, le texte ci-dessous vous semblera décousu mais il est écrit dans la hâte en faisant autres choses, tant pis pour moi … et pour le lecteur, hélas. De plus il est adressé à Monsieur le Président de la République Française … je prends des risques !

Samia Chiki écrit : "... Refusons que nos enfants soient la génération de « la lutte contre », aspirons et construisons avec eux pour qu’ils soient la génération de « la réflexion et l’action pour ... ".

Combien je suis en accord avec cette remarque, Madame. La 'lutte contre' est à la mode, et merci les réseaux sociaux, la mode est mondiale. Cette 'lutte contre' tous azimuts (y compris contre les précautions sanitaires ... on croit rêver) semble plus importante que la ou les raisons qui la motive. Autrement dit, qu'importe la cause, ce qui est important est d'être contre. Et comme vous ne le dites pas, Madame, être contre c'est vouloir se séparer. C'est aussi parfois refuser les faits. C’est se séparer, avec l’illusion d’être un groupe, un force par le nombre, mais in fine une force anonyme, une force ectoplasmique, rien. Mais un rien planétaire parfois. Pas de poids mais du volume, le nuage, la forme creuse, vide de substance, uniquement fondée sur l’émotionnel . Ephémère.

Pour se « séparer » il faut au moins être deux. Dans le cas de la France (où le ‘séparatisme’ est-il réfléchi ailleurs ?) on aurait peut-être tendance à confondre séparatisme et différence.

S’il vous plait ne voyez aucune intention agr...  

17.Posté par Premier Janvier le 03/08/2020 15:32 | Alerter
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Il n'y a pas de d'abord ou pas d'abord François.
Je ne comprends pas ce que vous mettez derrière les mots différent et égalité.
Différent c'est deux. C'est voir deux. Un père et son fils par exemple.
Ils sont différents mais égaux.
Si l'on fait de différent et égal une antinomie comment un différent pourrait t-il être un semblable. Si deux n'existe pas comment on arrive dans un même temps à introduire dans son raisonnement la notion d'égalité.
Vous me direz, vous vous comprenez. Lol.

16.Posté par Milouda le 02/08/2020 20:19 | Alerter
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Le rejet dont on ne parle jamais because il est diffusé comme étant une normalité c'est quand même le racisme anti vieux.
Pour le dire on passe par la visibilité de la vieillesse.
Dissimulez là je vous prie. Que l'on fait devenir un supposé esthétisme, un bon sens, une indifférence.

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