Sur le vif
Saddam Hussein a entamé une grève de la faim pour dénoncer l'assassinat de l'un de ses principaux avocats, annonce l'armée américaine.
L'ancien président irakien, contre lequel les procureurs ont requis la peine de mort, a cessé de s'alimenter après le petit-déjeuner, et certains autres coaccusés détenus dans la même prison ont déjà refusé de prendre trois repas depuis mercredi soir.
"Malgré leur refus de s'alimenter, ils sont en bonne santé et reçoivent les soins médicaux appropriés", a précisé à Reuters un porte-parole de l'armée américaine.
Ce n'est pas la première fois que Saddam Hussein entre en grève de la faim depuis l'ouverture de son procès au mois d'octobre.
Son principal avocat, Khalil al Doulaïmi, qui a accusé des milices chiites pro-gouvernementales d'avoir tué son adjoint Khamis al Obaïdi, a annoncé que la défense pourrait boycotter la prochaine audience devant le Haut tribunal pénal irakien, fixée au 10 juillet.
"Nous sommes en train de délibérer pour savoir quelle position nous allons adopter pendant le procès", a-t-il précisé à Reuters.
Obaïdi est le troisième avocat de la défense assassiné depuis le début du procès de Saddam Hussein, jugé pour le massacre de 148 habitants du village chiite de Doudjaïl après une tentative d'assassinat dont il avait fait l'objet en 1982.
Lundi, les procureurs ont requis la peine de mort à l'encontre de Saddam Hussein et contre trois coaccusés: son demi-frère Barzane al-Tikriti, qui dirigeait les Moukhabarat (services secrets), l'ancien vice-président Taha Yassine Ramadan et Aouad al Bandar, qui présidait le tribunal révolutionnaire.
L'audience du 10 juillet doit être consacrée aux plaidoiries - si la défense ne la boycotte pas. Il reviendra ensuite à un panel de cinq juges de se prononcer sur la culpabilité des accusés et de fixer leur peine. On ignore dans quel délai.
Un verdict dans le sens du réquisitoire ne sera pas synonyme de pendaison pour Saddam Hussein, qui dispose de plusieurs recours et qui pourrait comparaître dans le cadre d'une douzaine d'autres affaires.
L'ancien président irakien, contre lequel les procureurs ont requis la peine de mort, a cessé de s'alimenter après le petit-déjeuner, et certains autres coaccusés détenus dans la même prison ont déjà refusé de prendre trois repas depuis mercredi soir.
"Malgré leur refus de s'alimenter, ils sont en bonne santé et reçoivent les soins médicaux appropriés", a précisé à Reuters un porte-parole de l'armée américaine.
Ce n'est pas la première fois que Saddam Hussein entre en grève de la faim depuis l'ouverture de son procès au mois d'octobre.
Son principal avocat, Khalil al Doulaïmi, qui a accusé des milices chiites pro-gouvernementales d'avoir tué son adjoint Khamis al Obaïdi, a annoncé que la défense pourrait boycotter la prochaine audience devant le Haut tribunal pénal irakien, fixée au 10 juillet.
"Nous sommes en train de délibérer pour savoir quelle position nous allons adopter pendant le procès", a-t-il précisé à Reuters.
Obaïdi est le troisième avocat de la défense assassiné depuis le début du procès de Saddam Hussein, jugé pour le massacre de 148 habitants du village chiite de Doudjaïl après une tentative d'assassinat dont il avait fait l'objet en 1982.
Lundi, les procureurs ont requis la peine de mort à l'encontre de Saddam Hussein et contre trois coaccusés: son demi-frère Barzane al-Tikriti, qui dirigeait les Moukhabarat (services secrets), l'ancien vice-président Taha Yassine Ramadan et Aouad al Bandar, qui présidait le tribunal révolutionnaire.
L'audience du 10 juillet doit être consacrée aux plaidoiries - si la défense ne la boycotte pas. Il reviendra ensuite à un panel de cinq juges de se prononcer sur la culpabilité des accusés et de fixer leur peine. On ignore dans quel délai.
Un verdict dans le sens du réquisitoire ne sera pas synonyme de pendaison pour Saddam Hussein, qui dispose de plusieurs recours et qui pourrait comparaître dans le cadre d'une douzaine d'autres affaires.
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