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Sur le vif

Richard McKinney, un vétéran passé de potentiel terroriste islamophobe à converti à l'islam

Rédigé par Lina Farelli | Mercredi 3 Avril 2019 à 08:46

           


Le parcours de Richard McKinney, un vétéran passé de potentiel terroriste islamophobe à converti à l'islam, est hors du commun. © Capture d’écran The Secret Life of Muslims
Le parcours de Richard McKinney, un vétéran passé de potentiel terroriste islamophobe à converti à l'islam, est hors du commun. © Capture d’écran The Secret Life of Muslims
Il s’appelle Richard McKinney et son cheminement vers l'islam est hors du commun.

Invité dans l’émission The Sunday Project diffusée dimanche 31 mars sur une chaine de télévision australienne, ce vétéran de la marine américaine a expliqué ce qui aurait pu se passer dans l’esprit de l'auteur des attentats en Nouvelle-Zélande en se basant sur ses propres expériences.

Après son déploiement militaire, il avait, en effet, projeté de faire exploser une mosquée de Muncie, ville dans l'Indiana dont il est originaire, pour tuer et blesser plus de 200 fidèles musulmans.

Entre les effets psychologiques des nombreuses années de service dans l'armée où il a perdu le compte du nombre de personnes qu’il a tuées, Richard McKinney se battait alors contre l’alcoolisme et a vite trouvé refuge dans la haine envers les musulmans. Au cours de l’émission, il a raconté comment il avait prié « pour avoir assez de force » pour « briser le cou » de deux femmes en burqa qu’il a croisées dans un magasin alors qu’il faisait les courses avec sa femme.

S’il a réussi à contenir sa haine ce jour-là, il a projeté un plan plus meurtrier. En effet, il s’affairait à construire une bombe artisanale assez puissante pour exploser le centre culturel islamique de Muncie. « Plus de 200 personnes tuées ou blessées, c’était ça le plan », a raconté le vétéran. C’était « une occasion de faire une dernière chose pour mon pays », a-t-il affirmé.

« Ma haine de l’islam était la seule chose qui me gardait en vie », a-t-il ajouté pour expliquer ce qui se passait dans son esprit. Dans son plan, il allait se mettre à une distance respectable pour « regarder le spectacle » (l’explosion) de l’autre côté de la rue.

Une conversion à l'islam in extremis

Avant de mettre son plan à exécution, il a décidé de donner « une dernière chance » aux musulmans. Se rendant au lieu de culte de Muncie qu’il prévoyait de détruire, il a alors été accueilli par un fidèle qui lui a souri et lui a donné un exemplaire du Coran.

Ce fidèle était prêt à lui fournir toutes les réponses aux questions de Richard McKinney à propos de la religion musulmane. Huit semaines plus tard, Richard McKinney s’est converti à l’islam. Mieux encore, il dirige l’association qui gère le lieu de culte qu’il a envisagé de faire exploser.

Dans The Project, il s’est mis à la place de Brenton Tarrant qui a ouvert le feu dans les deux mosquées de Nouvelle-Zélande. « La personne qui a commis ce crime, qui a tué des gens innocents, c’était moi. Nous étions les mêmes », a-t-il regretté.

Richard McKinney a tout de même souligné une différence majeure entre lui et Brenton Tarrant. « Quand il a été salué à l’entrée, il ne s’est pas arrêté pour réfléchir. Quand j’étais entré dans le centre islamique et que j’ai été salué avec le sourire, cela m’a un peu réchauffé. Cela m’a ouvert l’esprit et j’ai commencé à écouter », a-t-il déclaré.




Réagissez ! A vous la parole.

1.Posté par Absynthe le 03/04/2019 16:58 | Alerter
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Ce monsieur à pris conscience qu'il était ce qu'il pensait, autrement dit qu'il n'était pas. Il a cru que c'était lui qui pensait ce qu'il pensait et il a pris conscience que c'est sa pensée qui pense et pas lui, autrement il n'aurait pas varié. Son éducation veut qu'on lui ait inculqué cette confusion. Meme en le sachant garder en tete que nous n'existons pas est trop vertigineux pour etre acceptable c'est d'ailleurs pour cela que l'on nous inculque que nous sommes et que nous y croyons car nous n'avons pas d'autre choix pour pouvoir vivre.

2.Posté par Vigneron le 03/04/2019 17:59 | Alerter
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Seule la pensée existe, et la pensée elle meme ne sait pas ce qu'elle va trouver lorsqu'elle pense. La pensée doit donc penser sa pensée. Mais seule la pensée existe, nous sommes une pensée et ne sommes que cela. On utilise l'expression concrétiser sa pensée par exemple, ses reves. Les idées font naitre les choses. Mais ce sont les choses qui font naitre les idées. Le récit de ce monsieur en est un exemple. Il a souhaité concrétiser sa pensée, puis il a croisé un musulman qui lui a fait remettre en question ses idées et sa pensée s'est mise à penser je remets en question ma pensée. La pensée pour pouvoir penser a besoin d'etre alimentée, d'avoir des informations, des données, ou les inventer, mais elle a besoin de matière. Elle a donc besoin des choses pour pouvoir le faire. Pour cette raison ce sont les choses qui font naitre les idées, et pas les idées qui font naitre les choses. Ici par exemple le fait de rencontrer un musulman. Là la pensée s'est mise à se dire je dois penser ma pensée, la conforter ou en changer, et elle a décidée d'en changer.

3.Posté par Vigneron le 03/04/2019 18:12 | Alerter
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Je suis réel mais je n'existe pas. Seule la pensée qui elle n'est pas réelle existe. Lol.


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