Sur le vif
Je ne crois pas qu’en période de crise et de montée du populisme la demande prioritaire des juifs et des musulmans de France soit d’avoir un jour férié pour le Yom Kippour et l’Aid el- Kébir. Les a t-on seulement interrogés sur leurs priorités ?
Pour connaître leur attentes, le Modem pense que la meilleur service que l’on puisse rendre aux croyants est d’arrêter de parler à leur place et de ne pas les enfermer dans une instrumentalisation politique qui ne les concerne en rien.
Chacun le sait, la grandeur de notre pays réside dans notre laïcité assumée et qui reste le socle de "notre vivre ensemble". Depuis plus d’un siècle nous nous battons dans notre pays pour que la la liberté de croire ou de ne pas croire s’exerce librement pour chaque Français.
Malheureusement les manquements à cette liberté de conscience sont nombreux : insuffisance des lieux de culte, des aumôneries , des carrés musulmans, de l’enseignement au religieux et à la laïcité, etc.
Les manques sont criants, il faut s’atteler, en priorité, à les résoudre.
Mais comme le rappelait François Bayrou dans son titre de campagne "A un pays uni rien ne lui résiste", il nous semble qu’en cette période troublée où la défiance à l’Autre est grande notre priorité principale est d’unir notre pays par des mesures qui, loin de le diviser ou de le segmenter, vont au contraire le cimenter et le rassembler.
Il serait donc plus judicieux de proposer que le 9 décembre, jour de la célébration de la loi 1905 et de la séparation de l’Eglise et de l’Etat, devienne pour tous les Français un jour férié et de rassemblement.
Ce jour, il faut que nos enfants s'en souviennent, a permis de tourner la page de la guerre des religions en France et de mettre fin à un affrontement violent, qui a duré presque vingt-cinq ans .
La célébration de la laïcité est notre priorité vitale, beaucoup de musulmans du monde arabe l’appellent de leurs voeux.
Fadila Mehal
Vice-présidente du Modem de Paris
Membre du comité stratégique de François Bayrou
Pour connaître leur attentes, le Modem pense que la meilleur service que l’on puisse rendre aux croyants est d’arrêter de parler à leur place et de ne pas les enfermer dans une instrumentalisation politique qui ne les concerne en rien.
Chacun le sait, la grandeur de notre pays réside dans notre laïcité assumée et qui reste le socle de "notre vivre ensemble". Depuis plus d’un siècle nous nous battons dans notre pays pour que la la liberté de croire ou de ne pas croire s’exerce librement pour chaque Français.
Malheureusement les manquements à cette liberté de conscience sont nombreux : insuffisance des lieux de culte, des aumôneries , des carrés musulmans, de l’enseignement au religieux et à la laïcité, etc.
Les manques sont criants, il faut s’atteler, en priorité, à les résoudre.
Mais comme le rappelait François Bayrou dans son titre de campagne "A un pays uni rien ne lui résiste", il nous semble qu’en cette période troublée où la défiance à l’Autre est grande notre priorité principale est d’unir notre pays par des mesures qui, loin de le diviser ou de le segmenter, vont au contraire le cimenter et le rassembler.
Il serait donc plus judicieux de proposer que le 9 décembre, jour de la célébration de la loi 1905 et de la séparation de l’Eglise et de l’Etat, devienne pour tous les Français un jour férié et de rassemblement.
Ce jour, il faut que nos enfants s'en souviennent, a permis de tourner la page de la guerre des religions en France et de mettre fin à un affrontement violent, qui a duré presque vingt-cinq ans .
La célébration de la laïcité est notre priorité vitale, beaucoup de musulmans du monde arabe l’appellent de leurs voeux.
Fadila Mehal
Vice-présidente du Modem de Paris
Membre du comité stratégique de François Bayrou
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