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Points de vue

Luther face à l’islam

Comment le père de la Réforme protestante percevait l’islam

Rédigé par | Mardi 17 Décembre 2019 à 12:02

           

Martin Luther (1483-1546) est considéré comme l'un des pères du protestantisme. Ce moine devenu théologien est l'auteur de « 95 thèses » (1517) à l'origine de la Réforme protestante, dans lequel il critique ouvertement le commerce des indulgences instauré par le Vatican, qui consiste à verser de l'argent contre la rémission partielle ou totale de ses péchés. L'homme, qui fut ordonné prêtre en 1507, finit par être excommunié par le pape Léon X en 1521 mais ses idées ont su se développer à travers l'Europe, avec l'aide de protecteurs, grâce à l'imprimerie. Martin Luther n'a eu de cesse de critiquer très durement le pape et ses partisans. Mais que disait-il de l'islam et de ses fidèles alors ? Réponses avec Malik Bezouh.



Luther face à l’islam
« Si tu veux savoir qui fut Mahomet, le plus grand précurseur de l’Antéchrist et le disciple (…) du diable, lis (…) ce prologue qui résume tout ce que contient (le Coran), qu’il s’agisse (…) de sa vie (…) ou de sa doctrine impure et criminelle. »

Cet extrait est tiré de la préface d’une œuvre contenant la toute première traduction du Coran en latin effectuée en 1143 par l’abbé clunisien Pierre Le Vénérable. (1) Quant à l’œuvre à proprement parler, les protestants, dont Luther, après d’âpres discussions, décidèrent, en 1543, sous l’impulsion du célèbre humaniste réformé Theodor Bibliander (1505-1564), de la diffuser via l’imprimerie, invention récente qui marque ces temps nouveaux, ceux de la Renaissance. Ce faisant, les réformés vont apporter leur écot à une meilleure connaissance de l’islam en Europe.

Lire aussi : L’Alcoran. Comment l’Europe a découvert l’islam, par Olivier Hanne

Que l’on ne se méprenne pas cependant. Les protestants, dont l’irruption soudaine sur la scène religieuse a brisé l’unité spirituelle de l’Europe chrétienne occidentale, développeront une vision négative du mahométisme marquée par celle des dévots catholiques du Moyen-âge. Le passage précité l’illustre. Néanmoins, et c’est là un fait majeur, les protestants, Luther en tête, s’opposeront à toute idée de croisade pour terrasser « l'hydre mahométane ».

Le mahométisme, cette « abomination »

En 1542, Luther, semblant ignorer l’existence de la traduction latine du Coran de Pierre Le Vénérable, s’interrogeait en ces termes : « J’aurais bien aimé lire le Coran moi-même, et je me demande comment il est possible qu'on n'ait pas traduit le Coran en latin plus tôt étant donné que Mahomet domine déjà depuis plus de neuf cent ans et a causé tant de dommages. » (Salah Trabelsi, Le Coran et ses traductions en France du XVIe siècle au XXe siècle, Ecole nationale supérieure des bibliothèques, 1985, p. 29)

Rappelons, et cela peut expliquer cette lacune, que, lors du concile de Vienne en 1309, le souverain pontife Clément VI avait expressément interdit la lecture du Coran. Cependant, et comme nous l’avons dit, le réformateur Bibliander, passant outre cette injonction, va combler ce vide en publiant le « Machumetis (...) principis (...) vitae, doctrina (...) Alchoran », ouvrage contenant une traduction du Coran, des paroles du Prophète Muhammad, quelques traités réfutant l’islam ainsi que divers « documents géographiques, ethnologiques et stratégiques » (2) susceptibles d’aider les souverains chrétiens dans leur guerre contre les Ottomans.

Car il y a urgence à cause de leur intrusion au sein de l’Europe avec le risque que cela entraîne en termes de conversions des populations chrétiennes passées sous la domination musulmane. Sans parler de ces fidèles du Christ qui, razziés en Méditerranée par les pirates barbaresques, risquent d’abjurer leur croyance pour épouser celles de leurs geôliers.

Luther face à l’islam
De plus, les relations commerciales s’intensifiant, les contacts entre négociateurs d’Orient et d’Occident se densifient, d’où la nécessité, pour les réformés, de dévoiler au grand jour l’insanité du « culte mahumétique ». Et puis, de l’aveu même de Luther « si l’on veut guérir » la « plaie » mahométane, ne convient-il pas de « l’ouvrir » ? Sinon, celle-ci « empire et il est finalement impossible de la soigner ». Une obligation qui se comprend aisément lorsque l’on songe en quelle piètre estime ce dernier tenait le mahométisme :

« Ainsi que je l’ai appris par ouï-dire, (…) Mahomet ordonne de régner par l’épée, et, selon le Coran, les œuvres les meilleures (…) sont les exploits de l’épée. (…) Le Turc n’est rien d’autre qu’un (…) assassin (…) car leur loi leur commande, en tant qu’œuvre divine (…) de tuer, de conquérir et de dévaster toujours davantage ; en agissant ainsi, ils croient servir Dieu. » (Victor Segesvary, L’islam et la réforme, L’Âge d’Homme, 1978, p. 143)

Durcissant son propos, l’apôtre de la réforme religieuse n’hésite pas à déshumaniser « Turcs ou Sarrasins », réduits à des « pierres (…) sans âme » car « ne sont pas dignes d’être tenus pour des hommes » ceux qui, sciemment, embrassent cette religion « absurde ».

Plus nuancé, Theodor Bibliander estime que le mahométisme, que rien ne « distingue (…) des hérésies précédentes » (3), est une litanie de « choses ineptes » attentatoires « à la saine raison » et sans lien aucun avec « la source céleste ». Raison pour laquelle, l’on se veut malgré tout rassurant. En effet, cette foi, d’après les disciples tant de Luther que de Calvin, l’autre figure de proue du protestantisme, est par trop inconséquente pour qu’elle puisse constituer une menace religieuse sérieuse. Sa capacité à séduire puis à prendre des chrétiens dans ses rets serait donc limitée. Avis partagé par le renommé théologien français Martin Bucer (1491-1551) :

« Ce que j’ai lu (…) dans le Coran (…) est si honteux, si monstrueux, si horriblement fanatique et grossier, qu’il faudrait (...) s’étonner qu’il existe quelques (chrétiens) qui puissent être pris par cela. » (Henri Lamarque, Le Coran à la Renaissance, plaidoyer pour une traduction, Presses universitaires du Midi, 2007)

Lire aussi : Mahomet l'Européen, Histoire des représentations du Prophète en Occident, par John Tolan

Ce que les pères du protestantisme reprochent à l’islam

Mais que reprochent, au juste, Luther et ses amis à cette religion ? En premier lieu, son monothéisme strict niant la Trinité et la nature divine de Jésus que l’Alcoran réduit à un simple Messager de Dieu.

Ensuite, cette croyance superstitieuse selon laquelle le salut s’obtiendrait par l’accomplissement de rites tels que la prière, le jeûne ou l’aumône. Or, pour les protestants, confondant ces pratiques à une forme d’idolâtrie, le salut provient de la foi seule. Érigée en dogme, la justification par la foi est même la clé de voûte du protestantisme. S’en éloigner, c’est se perdre.

Autre accusation faite à ce culte, sa propension à la violence, fille de l’Alcoran, livre « infernal » aux dehors faussement religieux, ordonnant, selon Luther, « la destruction non seulement de la foi chrétienne, mais aussi » des États séculiers.

Dernière incrimination enfin : son caractère licencieux qu’illustre la licité de la polygamie. Au sujet de ce grief-là, quelques théologiens réformés tiennent même pour acquis que les pratiques incestueuses ne sont pas prohibées par l’Alcoran. Pis, il les codifierait !

Incontestablement, pour Luther, le « Turc » est un « fléau » qu’il assimile, dans sa vision eschatologique de la Bible, à un châtiment de Dieu envoyé pour punir les chrétiens coupables de tous les relâchements.

Aucun soutien pour autant à la croisade contre l’islam

Pour Luther, en ce premier quart de XVIe siècle, endiguer le mahométisme est un devoir qu’impose la progression inquiétante de la puissance ottomane en Europe. Il n’en demeure pas moins que le chef de file des protestants s’est montré plus que réservé quant au fait de prendre la croix. Était-il mû par un irénisme le poussant à réprouver tout recourt aux armes ? Non.

Pourquoi diable, dès lors, condamnera-t-il tout projet de croisade ? Question appelant plusieurs réponses. Historique tout d’abord. Rappelons, en effet, que la vente des indulgences, en vue de financer, entre autres, la guerre sainte, fut à l’origine de la rupture entre le Vatican et Luther. (4)

Pragmatique ensuite. Le moine augustin estime inopportun tout soutien aux catholiques dans la guerre que ceux-ci livrent au califat ottoman. En cas de victoire, les forces fidèles au Pape, les « papistes », n’y a-t-il pas un risque de voir ce camp se retourner contre les villes acquises à la réforme ?

Théologique enfin. L’inflexible religieux allemand est convaincu que « batailler contre les Turcs », véritable « coup de fouet » céleste, c’est s’opposer à Dieu qui, « par tel fléau », « afflige » les chrétiens « à cause de leurs péchés ». Par suite, ceux-ci « ne devraient pas combattre les Turcs avec des armes, comme le Pape » l’exige, mais plutôt avec « (l’arme) de la pénitence ». Au surplus, pour les réformés, il appartient au pouvoir séculier de mener la guerre, non à l’Église qui doit se consacrer à la prédication.

Luther face à l’islam
Aussi, Luther recommandera aux chrétiens de prier. (5) Encore et encore. Du reste, dans son Exhortation à la prière contre le Turc (1541), il dira des Mahométans qu’ils sont des « maîtres d’école » car ils poussent les fidèles à implorer Dieu.

Quant à cette « calamité turque » qui frappe si durement l’Europe chrétienne, n’annoncerait-elle pas la fin du monde que Luther pense imminente ? La peur, qui prend le relais, fait alors son œuvre en taraudant les esprits. Le besoin de contrition n’en sera que plus fort. Cohérent, Luther rappelle alors à ses ouailles que, puisque le « Turc » est une manifestation de « la colère de Dieu qui châtie l’Allemagne impie » (6), il est vain de penser que les armes suffiront à défaire cet être, vaguement humain, d’essence démoniaque. Seule la piété est capable d’en venir à bout :

« Et si vous vous mettez en campagne (…) contre le Turc, soyez (…) certains (…) que vous ne luttez pas contre des hommes (…) Au contraire, soyez certains que vous luttez contre une grande armée de diables (…) Aussi ne vous fiez pas (…) à votre épée (…) à votre force ou à votre nombre, car les diables n’en ont cure. (…) Contre les diables, il faut que nous ayons des anges auprès de nous ; c’est ce qui adviendra si nous nous humilions, si nous prions Dieu. » (Jean Delumeau, La Peur en Occident, Fayard, 1978)

La lutte contre le « papisme » avant tout

Il n’en demeurera pas moins que, pour les protestants, la primauté sera donnée à l’affermissement de la foi et à la lutte contre le « papisme » dans le contexte sanglant des guerres de religion. Ainsi, Luther, implorant Dieu pour qu’il soit mis un terme aux « meurtres du Pape et des Turcs » (7), affirmera, en s’en justifiant, que « Rome est pire que le Turc » (8) :

« Je ne considère pas Mahomet comme Antéchrist : il est trop grossier ; il est comme un diable noir, bien reconnaissant, qui ne peut tromper ni la foi, ni la raison. (…) Mais le pape (…) est le véritable Antéchrist ; il est comme un diable illustre, subtil, beau, éblouissant (…) celui-ci est au cœur de la chrétienté. » (Victor Segesvary, L’islam et la réforme, L’Âge d’Homme, 1978, p.14)

Dans les faits, Luther ne différenciera guère la papauté, « l’Antéchrist », de l’empire ottoman, « le diable incarné ». « C’est contre l’un et l’autre que se dirige notre prière et celle de la chrétienté », déclare-t-il. Car si « le Turc a éteint la doctrine de l’Évangile par son Alcoran », le Pape en a fait de même « par ses décrétales ». (9)

En résumé, ce que la papauté détruit « par l’hypocrisie (…), le Turc le fait par la force et le sabre ». (10) Cet amalgame ne doit pas nous surprendre outre mesure. En ces temps de tension religieuse exacerbée, il est de bonne guerre d’identifier son ennemi à un mahométiste. Rien de tel pour perdre une réputation, à l’exemple de ces calvinistes français traitant les catholiques du royaume de « Mamelouks turcs » ! (11) Moins virulent, le célèbre réformé français Pierre Viret (1511-1571) renverra, à son tour, dos à dos « la loi de Mahomet » et « la doctrine du pape ». (12)

Luther face à l’islam

Ce que disent les catholiques des protestants

Côté catholique, on s’indigne de ces attaques-là, à l’instar de l’apologiste Florimond de Raemond qui, dans L’histoire de la naissance, progrez et décadence de l’hérésie de ce siècle, publiée en 1605, fulmine contre la « cathophobie » exaltée de Luther (13), allant jusqu’à dire « qu’en l’Église romaine, il y avait plus d’idolâtrie et d’impiété, qu’en la Mahométane ».

Concédons que les dévots catholiques useront des mêmes procédés consistant à comparer l’adversaire à l’aune de la « jauge islamique », sorte de référence absolue du mal. Telle l’institution religieuse de la Sorbonne qui, après avoir pris connaissance des thèses luthériennes, les condamnera le 15 avril 1521, non sans dire du protestantisme qu’il est une hérésie aussi « perverse que le Coran ». Le légat du pape, en 1540, abondera en ce sens :

« Il est malaisé de discerner (…) quels sont les plus grands ennemis du Christ, les protestants ou les Turcs ? Peut-être même les Turcs valent-ils mieux que les protestants, car les Turcs, lorsqu’ils ne massacrent pas les gens, les laissent professer le catholicisme, tandis que les protestants, s’ils ne tuent pas les corps, détruisent les âmes sous prétexte de les réformer. » (Jacques Pannier, Calvin et les Turcs, Revue historique, CLXXX, 1937, p. 275)

En France, des catholiques ligueurs soutiendront que mahométisme et calvinisme sont des armes dont se sert le démon pour dévoyer les chrétiens. Certains, d’ailleurs, percevront la lutte contre les calvinistes, assimilés à des « Sarrasins », comme une croisade :

« Français très chrétiens, croisons-nous avec une ferme dévotion de nettoyer ce royaume (…). Il ne faut point voyager en Syrie (pour) assaillir nos ennemis (mahométans) car eux-mêmes nous assaillent (ici). » (Denis Crouzet, Les guerriers de Dieu. La violence au temps des troubles de religion (vers 1525-vers 1610), Champ Vallon, 2005, p. 400)

Déployant sans relâche des efforts afin de consacrer la primauté du politique sur le religieux, le philosophe Louis Le Roy, désemparé par les déchainements de violence confessionnelle, écrira, en 1570, une Exhortation aux Français pour vivre en concorde, et jouir de la Paix. Pas plus les réformés, conquérants, enivrés par la découverte des Écritures, que les catholiques sur la défensive, sujets parfois à des accès de fièvre obsidionale, ne s’aviseront d’écouter ce sage…

Luther face à l’islam

Depuis Luther, un rapport infiniment plus apaisé des églises protestantes à l’islam

Concluons en insistant sur le fait que l’intraitable Luther, angoissé par le péril « turc », saluera toutefois la dévotion des mahométans, leur assiduité à la prière, leur recueillement sincère ainsi que leur sobriété tranchant avec « l’ivrognerie » (14) de ses compatriotes. Tel fut donc Luther. Un personnage passionné qui a ouvert une boîte de Pandore d’où en sortira, aux siècles suivants, des individus ne se contentant pas de remettre en cause l’Église mais Dieu lui-même…

En ce sens, cet idéaliste radical fut, en effet, et bien malgré lui, un précurseur « du monde moderne » (15), le nôtre, dans lequel les églises protestantes ont un rapport infiniment plus apaisé à l’islam.

En témoigne la création, en 1971, d'une « section pour le dialogue » (16) rassemblant, entre autres, pasteurs et théologiens musulmans.

Autre indicateur, et non des moindres, la pléthore de publications relatives aux relations entre l’islam et les « grandes familles confessionnelles anglicane, luthérienne, réformée, méthodiste et baptiste ». Certes, les inquiétudes populaires, alimentées par l’actualité dramatique d’un Orient musulman n’en finissant pas de convulser, demeurent mais le temps de la diabolisation théologique est bel et bien révolu.

(1) Dominique Carnoy, Représentations de l’islam dans la France du XVIIe siècle, L’Harmattan, 1998, p. 24
(2) François Berriot, Remarques sur la découverte de l'islam par l'Occident, à la fin du Moyen-Age et à la Renaissance, in Bulletin de l'Association d'étude sur l'humanisme, la réforme et la renaissance, n°22, 1986. pp. 11-25.
(3) Tristan Vigliano, « La religiosité des musulmans dans le débat de la Renaissance avec l’islam. Pour un éloge des maladroits », Histoire, monde et cultures religieuses, 2015/4 (n° 36), p. 15-31.
(4) Léon Cristiani, Les causes de la réforme, in Revue d'histoire de l'Église de France, tome 21, n°92, 1935. pp. 323-354.
(5) Matthieu Arnold, Invitation et initiation à la prière dans les lettres de Martin Luther, in Revue de l'histoire des religions, tome 217, n°3, 2000. La prière dans le christianisme moderne. pp. 345-361.
(6) Félix Kuhn, Luther sa vie et son œuvre : Tome 3, 1530 – 1546, Books on Demand, p. 238.
(7) Matthieu Arnold, Lutter contre Satan, dans Histoire de l’antiquité à nos jours, n° 49- Octobre 2017, p. 40.
(8) Dominique de Courcelles, Littératures et exotisme, XVIe–XVIIIe siècle, École Nationale Des Chartes, 1997, p. 32.
(9) Jacques Pannier, Calvin et les Turcs, Revue historique, CLXXX, 1937, p. 271.
(10) Joseph-François Michaud, Opinions de Martin Luther sur la guerre contre les Turcs, dans Histoire des croisades, Michaud et Pillet, 1822, p. 401.
(11) Claude Postel, Traité des invectives au temps de la réforme, Les Belles Lettres, 2004, p. 62.
(12) Georges Bavaud, Le réformateur Pierre Viret, 1511-1571: sa théologie, Labor et Fides, 1986, p. 10.
(13) Gérard Morisse, Sur les traces de Florimond de Raemond (Agen 1540 – Bordeaux 1601), in Revue française d’histoire du livre, Librairie Droz, 1979, p. 121
(14) Ivan Gobry, Martin Luther, La Table Ronde, 1991, p. 222.
(15) Lucien Febvre, Martin Luther, un destin, PUF, 1928
(16) David Banon, Judaïsme et islam – Dans le face à face avec le protestantisme, Éditions Labor et Fides, 1999, p. 72.

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Malik Bezouh est physicien de formation. Spécialiste de questions sur l'islam de France, de ses représentations sociales dans la société française et des processus historiques à l’origine de l’émergence de l’islamisme, il est auteur de Crise de la conscience arabo-musulmane pour la Fondation pour l'innovation politique (Fondapol) et France-islam : le choc des préjugés. Notre Histoire, des croisades à nos jours (Plon, septembre 2015).

Du même auteur :
Aux sources théologiques du terrorisme jihadiste contemporain : l’azraqisme
Le wahhabisme, ce côté obscur de la foi


Malik Bezouh
Malik Bezouh est physicien de formation. Spécialiste de questions sur l'islam de France, de ses... En savoir plus sur cet auteur


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