Les crimes et délits racistes, xénophobes et antireligieux enregistrés en 2023 par les services de police et de gendarmerie nationales ont augmenté de 32 % – 8 500 actes sur les quelque 15 000 infractions recensées –, « avec une nette accélération en fin d’année » de leur nombre, « dans un contexte de fortes tensions au Proche-Orient », fait savoir mercredi 20 mars le ministère de l’Intérieur. Dans son dernier rapport paru mercredi 20 mars, le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI) ne fournit néanmoins aucun détail sur le nombre et la nature des actes antichrétiens, antisémites et antimusulmans recensés en France.
Comme chaque année, la majorité de ces actes sont des injures, provocations ou diffamations publiques tandis que « les atteintes à la vie (aucun homicide observé en 2023 à ce titre) et violences comme les atteintes aux biens sont nettement plus rares, représentant respectivement 5 % et 4 % de l’ensemble des crimes et délits à caractère raciste ».
Paris se détache avec un taux de crimes et délits près de trois fois supérieur à la moyenne nationale mais « les infractions commises à Paris ne concernent pas seulement la population résidente, ce qui peut conduire à y surestimer le taux de victimes enregistrées », explique-t-on. En excluant donc la capitale, « deux départements, le Bas-Rhin et les Alpes-Maritimes, affichent un taux global de crimes ou délits à caractère raciste par habitant près de deux fois supérieur à la moyenne nationale », signale le SSMSI. Loin des taux observés en Lozère, dans le Morbihan et à Mayotte, les plus faibles en France avec 0,3 à 0,4 crime ou délit à caractère raciste enregistré pour 10 000 habitants sur la période 2021-2023.
La majorité des 8 850 victimes enregistrées sont des hommes, des personnes âgées de 25 à 54 ans et des étrangers ressortissants d’un pays africain. Ces derniers représentent à eux seules 11 % des victimes de crimes ou délits à caractère raciste contre 4 % de l’ensemble de la population.
« Seule une minorité des victimes d’infractions à "caractère raciste" est connue des services de sécurité intérieure », souligne enfin le SSMSI. Selon l’enquête de victimation Vécu et ressenti en matière de sécurité (VRS), près de 800 000 personnes de 18 ans et plus vivant en France métropolitaine déclarent avoir été victimes d’une atteinte à caractère raciste en 2021, soit 1,6 % de l’ensemble de la population majeure. Seules 4 % d’entre elles indiquent avoir porté plainte auprès des services de sécurité.
Lire aussi :
Agression raciste au cutter : un septuagénaire condamné à un an de prison ferme
Le Forum de l’islam de France accouche d’une association contre l’islamophobie
Comme chaque année, la majorité de ces actes sont des injures, provocations ou diffamations publiques tandis que « les atteintes à la vie (aucun homicide observé en 2023 à ce titre) et violences comme les atteintes aux biens sont nettement plus rares, représentant respectivement 5 % et 4 % de l’ensemble des crimes et délits à caractère raciste ».
Paris se détache avec un taux de crimes et délits près de trois fois supérieur à la moyenne nationale mais « les infractions commises à Paris ne concernent pas seulement la population résidente, ce qui peut conduire à y surestimer le taux de victimes enregistrées », explique-t-on. En excluant donc la capitale, « deux départements, le Bas-Rhin et les Alpes-Maritimes, affichent un taux global de crimes ou délits à caractère raciste par habitant près de deux fois supérieur à la moyenne nationale », signale le SSMSI. Loin des taux observés en Lozère, dans le Morbihan et à Mayotte, les plus faibles en France avec 0,3 à 0,4 crime ou délit à caractère raciste enregistré pour 10 000 habitants sur la période 2021-2023.
La majorité des 8 850 victimes enregistrées sont des hommes, des personnes âgées de 25 à 54 ans et des étrangers ressortissants d’un pays africain. Ces derniers représentent à eux seules 11 % des victimes de crimes ou délits à caractère raciste contre 4 % de l’ensemble de la population.
« Seule une minorité des victimes d’infractions à "caractère raciste" est connue des services de sécurité intérieure », souligne enfin le SSMSI. Selon l’enquête de victimation Vécu et ressenti en matière de sécurité (VRS), près de 800 000 personnes de 18 ans et plus vivant en France métropolitaine déclarent avoir été victimes d’une atteinte à caractère raciste en 2021, soit 1,6 % de l’ensemble de la population majeure. Seules 4 % d’entre elles indiquent avoir porté plainte auprès des services de sécurité.
Lire aussi :
Agression raciste au cutter : un septuagénaire condamné à un an de prison ferme
Le Forum de l’islam de France accouche d’une association contre l’islamophobie