Sur le vif
L’Union des jeunes euro-maghrébins (UJEM) veut trouver une issue dans le conflit qui bloque « les institutions du Maghreb arabe » : le Sahara occidental.
Ce territoire est une ancienne colonie espagnole annexée par le Maroc en 1975. Le Front Polisario, soutenu par l'Algérie, réclame son indépendance, ce que n'envisage pas Rabat qui revendique sa souveraineté légitime. Le conflit saharien est devenu une source de rivalité entre le Maroc et l'Algérie, bloquant ainsi la construction d'une éventuelle Union du Maghreb arabe (UMA).
Le porte-parole de l’association, Abd Samad Filala, a indiqué vouloir « une médiation pour la résolution de ces conflit, coûteux et qui pose un problème humanitaire, politique, économique et sécuritaire », comme le rapporte El Watan.
Depuis la capitale mauritanienne Nouakchott, l’organisation a tenu une conférence de trois jours sur le thème d’un « Maghreb pacifié ». Des jeunes venus de tous les pays maghrébins et d’Europe ont participé à ces rencontres. L’occasion d’annoncer un comité de suivi sur la « construction de l’Union maghrébine » et de recommander « la reconnaissance de la diversité culturelle au Maghreb, le droit des minorités, la promotion de toutes les langues et le développement d’une citoyenneté qui transcende les différences tout en les respectant ».
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