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Points de vue

L’approche herméneutique de Fazlur Rahman, outil pour un islam moderne et vivant (1/2)

Rédigé par Baudouin Heuninckx | Vendredi 12 Février 2021 à 11:55

           


L’approche herméneutique de Fazlur Rahman, outil pour un islam moderne et vivant (1/2)
Fazlur Rahman est un intellectuel et philosophe musulman, né en 1919 sur le territoire de ce qui est actuellement le Pakistan. Il est principalement connu dans le sous-continent indien, en Malaisie, en Turquie, ainsi que dans les pays anglo-saxons, comme un important penseur libéral qui entreprit de grandes réformes et l’enseignement de l’islam au Pakistan. Avec son père alim, il apprit l’islam dès son plus jeune âge, avant de partir étudier à l’Université d’Oxford et d’entamer une carrière académique au Royaume-Uni et au Canada.

Il revint au Pakistan en 1961 pour prendre la tête de l’Institut central de recherche islamique, créé par l’Etat pakistanais pour assurer une meilleure intégration entre l’islam et la société pakistanaise. Cependant, ses idées libérales lui attirèrent l’opposition de certains ulémas traditionnels, qui finirent par le déclarer apostat et appeler à sa mort. Il démissionna en 1968 et partit aux Etats-Unis pour y poursuivre une carrière académique à l’Université de Californie, puis à l’Université de Chicago, où il enseigna la pensée islamique et encouragea la réforme et un renouveau de l’islam jusqu’à sa mort en 1988.

Fazlur Rahman est peu connu en France, où ses ouvrages n’ont pas été traduits. C’est seulement récemment que le lecteur francophone a pu se familiariser avec sa pensée grâce au très bon livre du Dr. Youssouf T. Sangaré, Repenser le Coran et la tradition islamique – Une introduction à la pensée de Fazlur Rahman (Al Bouraq, 2017). Pourtant, la vision de l’islam de Fazlur Rahman est d’un intérêt particulier dans notre société moderne.

Pour lui, le renouveau de l’islam passe par un retour au dynamisme intellectuel qui caractérisait les premiers siècles de l’islam et par une recherche des valeurs morales et éthiques universelles tirées du Coran, qu’il voit comme une source de justice sociale. Il prônait en particulier une méthode originale d’interprétation du Coran adaptée à la société moderne et la renaissance du raisonnement personnel (ijtihad). Il devrait donc sans doute être mieux connu en France. Le but de cet article en deux volets est de résumer l’herméneutique, la méthode d’interprétation, du Coran développée par Fazlur Rahman. Cette analyse est principalement tirée de ses livres Islam, 2e édition (University of Chicago Press, 1979), et surtout Islam & Modernity – Transformation of an Intellectual Tradition (University of Chicago Press, 1982).

Le Coran : unité et justice sociale

Fazlur Rahman est convaincu, comme l’immense majorité des musulmans, que le Coran est la parole divine littéralement révélée au Prophète, et qu’il constitue la guidance la plus complète dont l’humain puisse rêver. Cependant, pour lui, le Coran n’est pas seulement un texte dévotionnel ou de religion personnelle, mais a également une application politique et pratique. En effet, Rahman voit les commandements du Coran et les actions du Prophète comme visant de manière concrète l’amélioration morale de l’homme et de la société, et donc n’ayant pas seulement une portée individuelle et métaphysique.

Il considère que l’application du système légal et éthique musulman a fonctionné au moyen-âge grâce à une mise en œuvre pratique intégrant les coutumes des pays conquis, mais que cette application ne présentait pas toujours d’unité : on interprétait littéralement des versets pris isolément sans regard pour l’unicité du texte coranique. Une telle lecture était possible à cette époque, car la société n’avait pas encore fondamentalement évolué par rapport à celle du Prophète. Certains philosophes avaient compris cette unité du Coran et l’appliquaient en l’interprétant dans son ensemble, tout en s’inspirant parfois de sources externes, par exemple les philosophes grecs, ce qui ne donnait pas toujours un résultat heureux car ces sources n’étaient pas basées sur Coran et tendaient donc à altérer cette lecture unitaire. Pour Fazlur Rahman, un premier point fondamental dans la vision que l’on peut avoir du Coran est donc qu’il est indispensable d’aborder celui-ci dans son ensemble, comme un tout cohérent et unitaire.

L’approche herméneutique de Fazlur Rahman, outil pour un islam moderne et vivant (1/2)
Pour Fazlur Rahman, le fondement du message coranique est double : d’abord il annonce l’existence d’un Dieu unique, et ensuite il encourage l’éradication des inégalités sociales les plus extrêmes, la mise en place d’une justice socio-économique conduisant à terme à l’égalité entre les humains.

L’objectif central du Coran, qui en découle, est donc la régulation de la conduite des humains, d’un point de vue moral, métaphysique et social, non seulement pour eux-mêmes mais aussi dans leurs relations avec les autres humains. Pour lui, le Coran demande aux humains d’agir concrètement dans ce monde, et de ne pas limiter leur pratique à l’adoration de Dieu. Cette dernière doit être vue comme un moyen de permettre à l’humain de tirer des leçons pouvant être appliquées dans ce monde, mais ne peut pas être un but en elle-même. Le deuxième point de la vision de Rahman est donc que le Coran est principalement un instrument concret de justice sociale.

Fazlur Rahman déplore le sécularisme, qu’il voit comme nécessairement athée et détruisant à terme la sainteté, l’universalité et la transcendance des valeurs morales. Pour lui, les valeurs morales qui guident la société devraient être inspirées par Dieu et, pour le musulman, le Coran est la source de ces valeurs. Le troisième élément de sa vision du Coran est donc que ce dernier doit constituer la principale source de valeurs morales pour les musulmans.

L’herméneutique de Fazlur Rahman

Pour Fazlur Rahman, il est indispensable de revoir l’herméneutique, les méthodes d’interprétation, applicable au Coran. En effet, le Coran est une œuvre d’art majestueuse qui inspire la foi, mais il est nécessaire de développer une herméneutique permettant aux gens de vivre leur vie individuelle et collective de manière cohérente en appliquant de manière concrète la guidance fournie par le Coran. Cette herméneutique doit inspirer les musulmans, et peut aussi inspirer et les non musulmans s’ils sont ouverts, mais étant appliquée au Coran, elle trouve son fondement dans la foi du musulman.

Le point de départ de l’herméneutique de Rahman est que les sociétés évoluent de manière continue. Une société confrontée au changement ne doit pas et ne peux pas s’y opposer, mais doit être capable de trouver les solutions adéquate aux nouveaux problèmes qu’elle rencontre, sous peine de devoir renoncer aux valeurs qui la sous-tendent. Le Coran étant un guide universel et intemporel, il est donc nécessaire de pouvoir l’interpréter à la lumière des évolutions de la société. L’herméneutique coranique doit donc, on seulement être concrète, mais aussi être vivante, et pouvoir être évolutive.

Cette herméneutique doit avant tout être cognitive, basée sur l’intelligence et la raison, et son objectif doit être d’identifier les valeurs fondamentales révélées dans le Coran. Ces dernières sont les éléments de base du processus d’interprétation du Coran par Rahman, et ce dernier considère qu’il est possible de les identifier et de les comprendre par le biais d’une analyse historique, pas uniquement sur base de la foi dogmatique. Cette herméneutique doit s’attacher rechercher dans le Coran les valeurs morales et principes généraux qui sont véritablement universels. Ceux-ci sont extra-historiques, transcendants et toujours applicables, quelle que soit la localisation géographique et l’époque.

Par compte, pour Fazlur Rahman, le Coran doit être compris comme la réponse de Dieu, à travers l’esprit du Prophète, aux situations morales et sociales concrètes de l’Arabie et de sa société de l’époque. Le Coran contient donc également des valeurs d’un intérêt purement historique, par exemple liées à l’économie ou aux mœurs de l’époque de la révélation, qui sont uniquement représentatives d’une société déterminée en un lieu et un temps précis. Il est donc indispensable de pouvoir faire la distinction entre ces deux types de valeurs.

L’approche herméneutique de Fazlur Rahman, outil pour un islam moderne et vivant (1/2)

Une lecture littérale du Coran sans prendre en compte les évolutions sociétales revient à ignorer les buts et objectifs sociaux et moraux du Coran

Pour Fazlur Rahman, le message du Coran doit donc être compris dans un contexte historique spécifique : le rejet initial du message du Prophète par les Mecquois, les relations parfois constructives et parfois tendues avec les juifs et les chrétiens, et la mise en place d’une société nouvelle à Médine. Les problèmes les plus importants de l’époque étaient le polythéisme, l’exploitation des pauvres, la malhonnêteté dans le commerce, et l’irresponsabilité vis-à-vis de la société. Le Coran apporte une réponse à ce background historique et social précis, parfois en termes simples et concrets, parfois en termes plus génériques.

Cependant, le Coran n’expose pas souvent explicitement des principes généraux, mais donne plutôt des solutions à des problèmes historiques concrets. Pour Fazlur Rahman, il est donc trompeur de dire que le Coran définit les principes de base et que la Sunna détermine leur application concrète. Cependant, même lorsque le Coran apporte une réponse concrète à un problème particulier, il est possible de déduire de cette réponse des lois générales si on prend en compte son environnement et son contexte. Pour lui, aucune société humaine n’étant statique, une lecture littérale du Coran sans prendre en compte les évolutions sociétales revient à ignorer les buts et objectifs sociaux et moraux du Coran.

Fazlur Rahman ne reconnaît donc pas la théorie de l’abrogation. Si les instructions du Coran semblent parfois contradictoires, c’est que leurs contextes étaient différents. Le Coran devant être compris dans son entièreté, les valeurs et principes fondamentaux sous-jacents restent applicables en tout temps et en tous lieux.

Sur cette base, Fazlur Rahman a développé un processus d’interprétation du Coran basé sur un double mouvement, le premier allant du présent vers l’époque de la révélation, et le deuxième constituant un retour vers le présent. Cette approche herméneutique doit permettre de remettre en question et de faire évoluer la tradition musulmane dans le but de la préserver ou de la réhabiliter (en particulier ses aspects normatifs) pour qu’elle puisse rester applicable à l’infini. Pour lui, cette tradition étant dépendante de son contexte, il ne peut y avoir de moment dans l’histoire où elle ne peut être remise en question, et elle doit évoluer de manière continue et vivante.

Le processus d’interprétation du Coran basé sur un double mouvement tel que développé par Fazlur Rahman est l'objet d'un second volet de la contribution, qui explique en quoi sa méthode vise à déterminer objectivement la signification profonde du Coran telle que voulue par Dieu. Le voici.

*****
Baudouin Heuninckx, docteur en droit, docteur en sciences sociales, est écrivain, conférencier, consultant indépendant, chercheur auprès de plusieurs institutions académiques, membre de l'Association pour la Renaissance de l'Islam Mutazilite (ARIM), et des conseils d'administration du mouvement Voix d’un Islam Éclairé (VIE) et de la mosquée Fatima.

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18.Posté par Premier Janvier le 15/02/2021 00:36 | Alerter
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François. Je comprends de vous, peut être à tort que vous voulez ménager les extrêmes. Les uns tout seul.

17.Posté par Premier Janvier le 15/02/2021 00:32 | Alerter
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Vous remplacez 1968 par 2007. Mais ça ne change rien.
Vous dîtes là des évènements, des faits et pas la théologie.
L'islam (ou autre) est ce que l'on dit qu'il est, dont vous pouvez faire parti bien sur. Pour cette raison il ne peut être que collégial, il ne peut pas être un (que vous).
Vous confondez un (un singulier) et donc potentiellement tous les uns (ceux que vous choisissez) avec la société (qui elle ne peut être que tous les uns).
Ca ne colle pas.
La société ne pas être un seul (que vous ou que moi ou qu'un autre) et en même temps être tout le monde (vous et moi dont vous dîtes qu'il ne peuvent être que des uns, tout seul). Ca se contredit.

16.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 14/02/2021 23:08 | Alerter
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Au sujet de la religion et de la société. Aussi bien le "monsieur" que algèbre le mentionnent: l'islam est une religion "éminemment" politique.
Mon ironie porte sur l'islam "politique": on est donc conduit à le considérer "encore plus" politique que l'islam lui même, pour ne pas dire politique à un point "carabiné"...
Du point de vue du Pakistan de 68, qui était sans aucun doute infiniment moins fanatisé qu'aujourd'hui (l'assassinat incroyable de Benazir Bhutto date de 2007), on trouva tout de même de quoi condamner Rahman, c'est dire...

Pardon de mon jeu avec les extrêmes encore plus extrêmes, mais oui en ces matières et sur ces sujets, rien ne semble arrêter les montées aux extrêmes les plus invraisemblables, jusqu'à des décapitations d'enfants, acteurs et victimes, actes absolument effroyables explicitement effectués au nom et au son des proclamations musulmanes les plus classiques.
Réformer l'islam ? Certes, mais tout s'est passé comme s'il avait été réformé dans le mauvais sens.

15.Posté par Premier Janvier le 14/02/2021 21:52 | Alerter
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Les oulémas de l'époque. La condamnation de monsieur Rahman.
Deux différents. J'ai peut être mal traduis votre "quand on pense". Et ils seraient un. Puis modernité forme originale du caractère religieux l'empêche d'évoluer. Là par contre vous distinguez bien (deux) en les fusionnant.
L'actuel ne pas peut être actuel. Puis l'actuel est l'actuel qui empêche l'actuel
La cause qui n'est pas la cause est la cause de la cause qui empêche la cause. Vous dîtes trois (voire plus) pour ensuite dire un. Ca n'a pas de sens.

14.Posté par Premier Janvier le 14/02/2021 20:49 | Alerter
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François. Vous écrivez:
... quand on pense que le monsieur fut condamné à mort en 1968 et a fuit le Pakistan, alors que toutes les pakistanaises....
Puis.
Modernité, forme originale du caractère religieux:
on peut s'interroger sur son avenir à cause de cela: incapable absolument d'évoluer, ou bien appelé à disparaitre brutalement ?
Comment vous faîtes fusionner cette contradiction.
Vous vous comprenez bien sur. Mais prendre la posture de compatir au sort d'un homme qui justement était inquiété pour ce que vous prétendez défendre, vous faîtes fort.

13.Posté par Premier Janvier le 14/02/2021 20:19 | Alerter
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François. Le jour ou vous ne caserez pas le mot islam politique c'est que ce ne sera pas vous. Lol.

12.Posté par Premier Janvier le 14/02/2021 20:16 | Alerter
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François. Le thème c'est l'art d'une interprétation.
Pas les pakistanais, ni les musulmans.
Vous relevez la phrase ou vous trouvez les termes individu et société que vous faîtes devenir islam politique.
La phrase est:
... Le Coran, donc, "visant de manière concrète l’amélioration morale de l’homme et de la société, et donc n’ayant pas seulement une portée individuelle et métaphysique."
L'amélioration morale de l'homme et de la société.
Et signifie les deux en même temps.
L'individu c'est un. Moi, vous, un autre. Un singulier donc. Une personne.
La société c'est tous les uns. Donc à nouveau, moi, vous, un autre etc...
On trouve les individus et la société.
Un (l'individu) ne peut pas exclure un (la société).
Je ne suis pas la société. Vous n'êtes pas la société. Personne n'est la société.
Egalement si l'on enlève tous les uns (les individus) il n'y a plus de société.
C'est contradictoire mais la société ne peut pourtant qu'être un et ne pas l'être.
L'homme et la société sont indissociables. A moins de faire ermite bien sur.
Quoique.
Il est question d'herméneutique.
Je vous mets le sens du mot.
L'herméneutique est aussi ancienne que le sont les religions, les spiritualités et la philosophie.
Qui concerne, qui a pour objet l'interprétation des textes religieux ou philosophiques, en particulier des Écritures saintes.
L'herméneutique n'appartient a aucune culture.
Il écrit dans la phrase, l'amélioration morale de l'homme et de la société. pas de l'islam et des musulmans, qui ne peuv...  

11.Posté par Premier Janvier le 14/02/2021 18:47 | Alerter
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François. J'ai écris les pakistanaises ne sont pas toutes musulmanes.
Autrement dit les pakistanais sont des pakistanais.
Vous me répondez voulez dire que le nombre de pakistanaises musulmanes a augmenté.
Ils sont potentiellement musulman bien sur, mais n'augmente que ce qui est toujours pareil. Non!
Dire il y a plus de pakistanais et il y a aussi moins de pakistanais n'a pas de sens.
Vous le dîtes autrement mais vous ne cessez encore et toujours de faire la même erreur.
Il y en a bien sur plus ou moins, puisque certains sont mort, d'autres ont émigré ou immigré etc, mais pakistanais n'est pas une confession. Ni être musulman une origine.

10.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 14/02/2021 14:56 | Alerter
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@algebre. Il y a sans aucun doute quelque chose de profondément vrai dans ce que vous dites. Modernité, forme originale du caractère religieux: l'islam est bien tel que vous le décrivez.
Et on peut s'interroger sur son avenir à cause de cela: incapable absolument d'évoluer, ou bien appelé à disparaitre brutalement ?

9.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 14/02/2021 14:50 | Alerter
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@101 Au sujet des pakistanaises. Voulez vous dire que depuis 1968, le nombre de pakistanaises musulmanes a beaucoup augmenté ?

8.Posté par Premier Janvier le 13/02/2021 18:15 | Alerter
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Je voudrais rectifier, "ce qui ne varie jamais c'est tout ce que l'on peut garder d'hier.
J'ai voulu dire, de ce qui ne concerne pas le général. Les individus ont chacun des histoires singulières, par exemple en 1968 au Pakistan. Hein François. Ca c'est l'Histoire. La phrase le dit elle même.

7.Posté par Premier Janvier le 13/02/2021 17:43 | Alerter
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François. Ce qui ne varie jamais. C'est tout ce que l'on peut garder d'hier. Tout le reste est incomparable. Les personnes ne sont pas les mêmes. Les connaissances non plus. On peut évoquer l'Histoire en l'expliquant mais on ne peut pas transposer, on ne peut rien en comparer.

6.Posté par Premier Janvier le 13/02/2021 17:34 | Alerter
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François. Il faudrait aussi que vous cessiez de confondre, de fusionner les époques. Le thème de l'article c'est la pensée de monsieur Rahman pas en 1968 au Pakistan mais en 2021 sur Saphirnews et peut être ailleurs.
Lire des textes en 1968 et les lire en 2021 sont deux différents. Puisqu'en 1968 le futur n'existait pas encore. Il était un présent.
Vous faites constamment cette erreur. Celle de ramener d'autres époques dans la notre. Ca na pas de sens. Le contraire n'est pas possible non plus.

5.Posté par Premier Janvier le 13/02/2021 17:26 | Alerter
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François. Toutes les pakistanaises ne sont pas musulmanes.
Qu'en est-ce que ça va vous rentrer.
Repete after me. Musulman est une confession, pas une origine. Lol.

4.Posté par algebre le 13/02/2021 16:08 | Alerter
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Dans tous ses temps, l'Islam a été moderne, parce que depuis son aube il a développé une approche laïque entre la vie et le transcendant et cela a été clairement conçue et appliquée par le fait que la première science apparue dans l'Islam n'était pas l'exégèse du Coran ou de la Sunnah ou les sciences de la théologie ou la langue arabe ou le fiqh etc ... c'était au contraire la science des causes de la révélation coranique qui étudiait les différents contextes a la venue des versets du coran pour ainsi les relativiser.

D'autant plus que toute réforme de l'islam doit prendre ses sources d'une approche devenue méconnue qui est celle de libérer le terme religion de la définition judéo-chrétienne qui l'associe a une forme spirituelle et ritualiste (Rendez à César ce qui appartient à César, et à Dieu ce qui appartient à Dieu.) a la notion propre de religion en Islam qui est synonyme de chemin, voie, philosophie, mode de vie.. ) Donc l'Islam ne devrait pas être vue sous l'angle de religion ou de religiosité mais plutôt de voie globale qui inclut le tout dans une approche philosophique universelle.

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