L’ancien Premier ministre socialiste, Pierre Mauroy, est décédé, a annoncé jeudi 6 juin Laurent Fabius. « C’est un pilier du socialisme démocratique qui s’en va », a commenté le ministre des Affaires étrangères, en visite officielle au Japon avec François Hollande.
Ce dernier a salué peu après un homme « qui a servi la France dans des moments exceptionnels ». « Il prit des mesures courageuses qu'on a appelées la rigueur, il a servi son pays sans jamais occulter ses valeurs fondamentales. Pierre Mauroy ne trompait pas, il ne mentait pas, il allait jusqu'au bout de ses convictions en prenant la réalité telle qu'elle était. C'était un homme de fidélité, fidélité à ses origines ouvrières, à sa région, à une cause, le socialisme, et à l'unité de la gauche », a jugé le chef de l’Etat.
Agé de 84 ans, Pierre Mauroy avait été hospitalisé dans la nuit du samedi 1er au dimanche 2 juin dernier en région parisienne. Opéré d’une tumeur cancéreuse au poumon en 2012, il avait été victime ce week-end d’un malaise à la suite d’un nouveau traitement. « Cet incident est lié à un état de fatigue », avait alors déclaré un proche.
Aussitôt, la classe politique a réagi au décès de l’ancien Premier ministre de François Mitterrand. Sur Twitter, plusieurs membres du gouvernement ont tenu à lui rendre un hommage, tout comme l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac, Jean-Pierre Raffarin, qui a salué « une figure du socialisme populaire ».
Pierre Mauroy fut le premier chef de gouvernement socialiste de la Ve République de 1981 à 1984. A cette fonction, il met en œuvre, les réformes sociales de décentralisation ou encore l’abolition de la peine de mort puis entama, sur le plan économique, le tournant de la rigueur en 1983. Les grandes manifestations de 1984 contre le projet Savary sur l'éducation conduira le chef du gouvernement à présenter sa démission au chef de l'Etat. Pierre Mauroy fut également maire de Lille pendant 28 ans avant que Martine Aubry ne lui succède en 2001.
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Ce dernier a salué peu après un homme « qui a servi la France dans des moments exceptionnels ». « Il prit des mesures courageuses qu'on a appelées la rigueur, il a servi son pays sans jamais occulter ses valeurs fondamentales. Pierre Mauroy ne trompait pas, il ne mentait pas, il allait jusqu'au bout de ses convictions en prenant la réalité telle qu'elle était. C'était un homme de fidélité, fidélité à ses origines ouvrières, à sa région, à une cause, le socialisme, et à l'unité de la gauche », a jugé le chef de l’Etat.
Agé de 84 ans, Pierre Mauroy avait été hospitalisé dans la nuit du samedi 1er au dimanche 2 juin dernier en région parisienne. Opéré d’une tumeur cancéreuse au poumon en 2012, il avait été victime ce week-end d’un malaise à la suite d’un nouveau traitement. « Cet incident est lié à un état de fatigue », avait alors déclaré un proche.
Aussitôt, la classe politique a réagi au décès de l’ancien Premier ministre de François Mitterrand. Sur Twitter, plusieurs membres du gouvernement ont tenu à lui rendre un hommage, tout comme l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac, Jean-Pierre Raffarin, qui a salué « une figure du socialisme populaire ».
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