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Société

Islamophobie : les actes antimusulmans en forte hausse en 2020 en France

Rédigé par Lina Farelli | Jeudi 28 Janvier 2021 à 18:25

           

L'Observatoire national de lutte contre l'islamophobie a dévoilé le bilan de l'année 2020 en matière d'actes antimusulmans en France.



Islamophobie : les actes antimusulmans en forte hausse en 2020 en France
Les actes antimusulmans ont augmenté de 53 % entre 2019 et 2020, déplore l’Observatoire national de lutte contre l’islamophobie dans son tout dernier bilan annuel dévoilé jeudi 28 janvier.

L’instance, dirigée par Abdallah Zekri et placée sous l’égide du Conseil français du culte musulman (CFCM) a dénombré très exactement 235 actes antimusulmans entre le 1er janvier et le 31 décembre 2020, contre 154 en 2019, principalement en Ile-de-France, en Provence-Alpes-Côte d’Azur et dans le Rhône-Alpes. Les atteintes aux lieux de culte ont, quant à elles, augmenté de 35 %.

« Ces chiffres ne reflètent pas la réalité car beaucoup de responsables de lieux de culte ne souhaitent pas porter plainte, considérant, à tort ou à raison, que les enquêtes n’aboutissent rarement », rappelle l’Observatoire, qui précise avoir mené plusieurs actions en justice pour incitation à la haine raciale dont « les jugements sont en cours ». Au cours de l’année 2020, plus de 70 courriers au siège du CFCM ou au domicile de responsables du CFCM, « des courriers de menaces et d’insultes contre lesquels il n’a pas été porté plainte », ont été enregistrés.

« Il n’existe pas de discrimination plus ou moins grave »

L’Observatoire déclare être saisi par des Français de confession musulmane, « des femmes et des hommes victimes de discrimination d’origine institutionnelle » dans les mondes de « l’enseignement, la police, les collectivités locales, la SNCF et même dans les organes de presse », précise-t-on. En parallèle, la cyberhaine continue d’être une source de propagation de haine envers les musulmans.

« Il n’existe pas de discrimination plus ou moins grave, car pour la victime, la discrimination est toujours synonyme de privation de dignité et d’humiliation inacceptable », indique l’Observatoire. « Dans ce climat malsain et indigne que nous vivons actuellement, il appartient à chaque responsable religieux, quelle que soit sa religion, de dénoncer le racisme, l’antisémitisme et l’islamophobie », conclut l’instance, qui appelle aussi « à ce que l’islam et l’exercice de son culte soient considérés et traités avec les mêmes principes et règles qui régissent les religions et cultes historiquement installés en France ».

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Réagissez ! A vous la parole.

1.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 28/01/2021 21:37 | Alerter
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La décapitation de Samuel Paty est-elle comptée ?
Pardon de la question, mais le fait que le principe d'une telle question ne soit pas évoqué ici mérite d'être signalé.

2.Posté par Premier Janvier le 28/01/2021 21:52 | Alerter
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François. Vous alors vous déraisonnez de plus en plus.
On lit. On décrypte. On comprend. Ensuite on répond.
Le thème est les actes anti musulman.

3.Posté par Premier Janvier le 28/01/2021 22:03 | Alerter
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François. Si l'on dit du type de l'assassinat dont vous parlez qu'il a un rapport avec les actes anti musulman, on dit des cet assassinat qu'il a un rapport avec les actes anti musulman.
Vous voyez bien que ça ne colle pas.
Puisque c'est dire de l'un qu'il répondrait à l'autre. Qu'il aurait un motif.
Reconnaître un motif, un mobile c'est dire un meurtre, plus un assassinat.
Et donc faire de choses (de faits) indépendants de la personne la raison.

4.Posté par Premier Janvier le 28/01/2021 22:06 | Alerter
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Peut être c'est là ou vous voulez en venir remarque.
Seulement vous ne dîtes pas quels faits pourraient mener à ces assassinats.

5.Posté par Premier Janvier le 28/01/2021 22:12 | Alerter
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Pardon.
... on dit des actes anti musulmans qu'ils ont un rapport avec des assassinats.
Et son contraire. Des assassinats qu'ils ont un rapport avec les actes anti musulmans.

6.Posté par Premier Janvier le 28/01/2021 22:21 | Alerter
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Pardon. Quels sont les faits qui mèneraient au meurtre.
Vos raisonnements sont si particuliers qu'il faut s'accrocher pour vous suivre.
Des assassinats dépendants les uns des autres mais qui n'en seraient pas. Vous vous comprenez.

7.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 29/01/2021 16:05 | Alerter
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C'est la tempête sous le crane !
Bon disons que l'acte ayant été commis avec comme motivation apparente (on se fiera ici à l'intention pour le qualifier) de défendre la religion musulmane contre une profanation, il n'est pas anti musulman, voire en fait "pro musulman".
D'un autre côté, il entraine un tel discrédit (un meurtre pour ça, tout de même) de la susceptibilité religieuse, qu'il devient une motivation pour commettre en retour un nombre illimité d'actes anti musulmans qui ne soient pas des meurtres.
De ce point de vue, c'est bien ce à quoi on assiste, qui se trouve expliqué, à défaut d'être justifié...

8.Posté par Premier Janvier le 29/01/2021 17:28 | Alerter
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Les faits et les personnes ne peuvent pas être des synonymes.
Assassinat musulman (ou anti) n'existe pas. Musulman (ou sans religion)
ne peut pas être un mobile.
Et oui musulman ou sans religion. Puisque le contraire d'une croyance n'est pas une autre croyance mais ne pas en avoir.
Assassinat est un fait. Le sens du terme assassinat est avoir préparé, mûri un crime. L'avoir étudié donc. Il est l'intention de donner la mort avec savoir ou, comment, pourquoi..
Si l'on dit d'un assassinat qu'il est une personne et pas une idée ou dit d'un assassinat qu'il est un meurtre, avoir la conscience de tuer en simulant la culpabilité de la victime.
Si l'on dit d'un assassinat qu'il est une identité, une personne (un logiciel particulier) ça interdit de dire de la victime qu'elle en est une. Puisque l'on a dit qu'il n'était pas pensé, élaboré.
Après je ne suis pas spécialiste. Je peux avoir mal compris ces notions.
Ce qui est certain c'est que faire d'une personne ou d'un fait une identité ou un vrai n'est pas possible.
Une personne est toutes les personnes. Et donc aucune.
Un vrai est le contraire d'un faux. Un nécessaire l'un à l'autre.

9.Posté par Premier Janvier le 29/01/2021 20:09 | Alerter
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Musulman c'est quand on dit qu'on l'est.
La religion c'est dire ce qu'il y a dans dieu.
Mais personne ne peut être une idée.
Et personne ne peut être un fait.

10.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 29/01/2021 21:05 | Alerter
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"Musulman (ou sans religion) ne peut pas être un mobile."
Ce que vous dites peut être à la fois approuvé et contredit. Approuvé en ce que l'étant (musulman) ne peut être rendu synonyme d'un acte (le meurtre). C'est assez convaincant.
Mais contredit en ce que l'intention exprimée (du moins apparemment) est bien de punir d'un acte de la victime jugé "anti musulman". Comme quoi la religion est bien un thème (au moins) capable d'inspirer chez certains des motifs de meurtre.
Ce que voulez sans doute dire est que la religion comme telle n'a pas pour unique effet d'inspirer des assassinats. Et en cela je suis naturellement d'accord.

11.Posté par Abbas le 30/01/2021 08:11 | Alerter
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Perso si un seul de mes proches est victimes d zgression islamophobie. Je sais ou trouver l elu RN de ma ville et le lui faire payet

12.Posté par Premier Janvier le 30/01/2021 16:44 | Alerter
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Etre anti religion implique de la reconnaître.
Ca je sais ce que c'est, je le reconnaît.
Reconnaître c'est avoir déjà vu, lu entendu.
Reconnaître et être anti sont différents.
Une religion c'est dire ce qu'il y a dans quelque chose.
Le mot théologie sert à le dire.
Elle est sensée dire ce qu'il y a dans les faits, pas ce qu'il y a dans les idées.
Dire ce qu'il y a dans les faits ne peut ni être une personne, ni être une idée.
Les idées ne font pas naître les faits. Ce sont les faits qui font naître les idées.

13.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 30/01/2021 16:54 | Alerter
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@abbas vous avez donc l'intention de vous venger personnellement. Que dites-vous à ceux dont certains proches ont été assassinés ou blessés gravement par des musulmans déviants fanatiques ? Il y en pour des centaines de familles meurtries qui donc, selon vous, devraient se venger.

Sans parler des familles irakiennes ou afghanes aussi dans ce cas...

14.Posté par Premier Janvier le 31/01/2021 15:42 | Alerter
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Ce qu'il faut c'est dire ce qu'il y a dans quelque chose, autrement c'est juste dire de ce qui existe que ça existe.
Un extrême par exemple. Lequel. Sa quantité. Sa qualité. Par rapport à quoi. A qui. Etc.
Tout ce qui peut être pensé existe.
Les faits existent indépendamment des idées.
Mais ce qui fait exister les choses c'est le fait de se les représenter.
Penser l'image de la chose sans rien de ce qui n'existe déjà, sans forme, sans contenant ou contenu, ou couleur ou mouvement ou n'importe quoi, c'est découvrir quelque chose.
Qui ne peut être que ce qui était déjà là.
Ce sont les choses elles mêmes qui disent ce qu'elles sont. Elles se révèlent à nous.
On sait que tout est déjà là. Que l'on ne fait que le trouver.

15.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 05/02/2021 06:57 | Alerter
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@101 vous vous faites l'écho d'une forme de mysticisme des faits, avec le religieux en charge de décrire ces choses qui se révèlent (vous insistez sur le mot).

J'y opposerais un kantisme grand tain qui refuse aux choses leur statut premier et en particulier le pouvoir de "révéler". Les choses sont inatteignables, au moins autant que l'intérieur de l'humain et il n'y a que des phénomènes (du côté des choses) et des représentations (du côté de l'homme), dont les interactions sont régies par les lois de la logique et les concepts purs de la raison.
La croyance n'a rien à avoir avec la connaissance.


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