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Sur le vif

Irak: Bush reconnaît certaines erreurs

| Vendredi 26 Mai 2006 à 09:08

           


Le président George Bush a reconnu que certaines expressions qu'il avait employées concernant l'insurrection irakienne n'avaient pas été des mieux choisies, et estimé que le scandale des mauvais traitements à la prison d'Abou Ghraïb avait constitué la plus lourde erreur de son administration en Irak depuis l'invasion de mars 2003.

Interrogé lors d'une conférence de presse commune avec le Premier ministre britannique Tony Blair, qu'il venait de recevoir à la Maison blanche, Bush a estimé que l'affaire d'Abou Ghraïb, où des soldats américains avaient commis des abus sur des détenus irakiens, était "la plus grave erreur commise jusqu'à présent, au moins pour ce qui est l'engagement de notre pays en Irak(...)." "Nous en paierons le prix pendant longtemps", a dit Bush.

Bush a déclaré d'autre part que certaines expressions qu'il avait pu utiliser à propos des insurgés irakiens relevaient "d'une sorte de langage cru, vous savez, qui a envoyé un mauvais message aux gens". "J'ai appris à m'exprimer d'une manière un peu plus soutenue, vous savez. 'Recherché, mort ou vif', ce genre d'expressions: Je pense que dans certaines parties du monde, elle a été mal interprétée".

Tony Blair a reconnu de son côté que les efforts entrepris pour purger l'armée irakienne des membres de l'ancien Parti Baas de Saddam Hussein - processus appelé débaassification - aurait pu être mené de meilleure façon. "Je pense qu'il est facile de revenir sur les erreurs que nous avons pu commettre. Mais la raison principale pour laquelle l'Irak est synonyme de difficulté, c'est la détermination de nos adversaires à nous battre. Et je ne pense pas que nous devions en être surpris", a estimé Blair.

Le chef du gouvernement britannique a déclaré d'autre part qu'il était du devoir de la communauté internationale dans son entier, tout comme de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis, de soutenir le nouveau gouvernement irakien.




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