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Points de vue

Débat sur le voile intégral : de la « laïcité intégrale » à la « laïcité roseau »

Par Jean Baubérot*

Rédigé par Jean Baubérot | Vendredi 30 Octobre 2009 à 04:15

           

Le 21 octobre, Jean Baubérot a été auditionné par la commission parlementaire sur le voile intégral. Il fait partager aux lecteurs de Saphirnews son intervention.



Débat sur le voile intégral : de la « laïcité intégrale » à la « laïcité roseau »
Mesdames, Messieurs les membres de la Mission d’Information,

Je voudrais d’abord vous remercier de m’avoir invité à m’exprimer devant vous.
Comme vous avez pu le lire sur mon curriculum vitae, je suis historien et sociologue de la laïcité et, précision qui ne figure pas sur le cv, j’ai fondé la première (et à ce jour unique) chaire de l’enseignement supérieur consacrée à ce sujet.
Cela me conduit à étudier, entre autres, les relations entre politique et religion, les représentations sociales et leurs significations symboliques, dans une perspective sociologique et historique ; l’histoire n’étant pas seulement l’étude du passé, mais celle de l’historicité d’une société, des traces historiques présentes dans l’aujourd’hui et des changements qui s’opèrent dans le temps. L’historien s’intéresse aussi au devenir social.
Mon propos consistera donc à vous donner une position citoyenne, fondée sur un savoir universitaire, malheureusement forcément très allusif dans le temps imparti.

Votre Commission travaille sur un sujet complexe, qui met en jeu de nombreux éléments.
Le savoir disponible sur le voile intégral montre que celles qui le choisissent le relient à une contestation, une prise de distance maximale, un refus de la société.
Une société qui refuserait d’être critiquée ne serait plus démocratique, pour autant le voile intégral n’est certainement pas la bonne manière de mener une mise en question.

Partons d’un constat : Le port du voile intégral provient de plusieurs raisons, conjointes ou non.
Il peut signifier, explicitement ou implicitement, que la société est ressentie comme une menace, dont il faut se protéger au maximum.
Il peut constituer une façon d’affirmer, avec une visibilité hypertrophiée, une identité radicale face à ce qui est perçu comme une uniformisation sociale, un primat de la logique de l’équivalence sur des valeurs morales et religieuse.
Il peut manifester une volonté de « retour aux origines », liée à une lecture littéraliste de textes sacrés, séparer le « pur », c'est-à-dire ceux qui seraient les vrais croyants, et « l’impur », l’ensemble de la société.
Il peut également être une manière extrême de retourner un stigmate face à des discriminations ressenties.

Enfin, puisque le voile intégral est un vêtement de femmes (des hommes ayant d’autres signes distinctifs), ce voile intégral conteste le fait que, dans les sociétés démocratiques modernes, les rôles masculins et féminins doivent être interchangeables.
D’autre part, il refuse radicalement ce qui apparaît comme l’hypersexualisation de la femme liée à la communication de masse, à l’importance de la marchandisation dans les sociétés modernes.
Ces dernières raisons sont sans doute encore plus importantes quand le voile intégral est subi.

Mais, même choisi, le voile intégral se fourvoie.
Ainsi, un refus du risque d’uniformisation sociale conduit, là, à porter un uniforme intégral. Cela est fort différent du fait de manifester son identité par tel ou tel signe : par le port du voile intégral, on englobe sa personne dans une seule identité, on gomme, autant que faire se peut, ses autres caractéristiques personnelles, on efface son individualité.
Plusieurs personnes que vous avez auditionnées ont insisté, à juste titre, sur l’importance du visage, le visage est une présentation de soi à autrui, une façon de conjuguer l’appartenance à la société, la relation à l’autre et l’individualité.

Pour autant le voile intégral n’est pas la seule dérive allant dans ce sens, ainsi l’addiction au virtuel peut être considérée de manière assez analogue.
De même l’hypertrophie accordée par certains aux « racines » permet une séparation symbolique avec d’autres peuples engagés avec nous dans la construction de l’avenir.

Par ailleurs, le souci de la pureté se manifeste aujourd’hui de façons multiples, dans diverses croyances religieuses et non religieuses.
Une certaine façon de mettre en avant la laïcité participe même de cette logique.
Et, vous le savez, le refus d’accorder aux femmes les mêmes possibilités de rôles sociaux qu’aux hommes, est l’objet de nombreuses stratégies souvent implicites et subtiles, d’autant plus efficaces.

La recherche souvent exacerbée de l’identité, le désir parfois quasi obsessionnel de purification sont des réponses, qui aboutissent à des impasses, voire à des caricatures de ce que l’on prétend combattre.
Il s’agit donc de fausses réponses à des difficultés, voire des souffrances réelles rencontrées par beaucoup de personnes dans la société d’aujourd’hui.
Le voile intégral en est un signe particulièrement visible, mais très minoritaire.

La laïcité est régulièrement invoquée face au voile intégral. Les exigences de laïcité sont, en fait, très différentes suivant les secteurs de la société.
Permettez-moi d’effectuer brièvement quelques rappels qui, indirectement ou directement, concernent notre sujet.

La première et la plus forte exigence de laïcité concerne la République elle-même, qui doit être indépendante des « religions et des convictions » philosophiques particulières, n’en officialiser aucune, assurer la liberté de conscience et l’égalité dans l’exercice du culte.
L’application de ces principes connaît toutefois, en France, certaines dérogations.
Ainsi, en Alsace-Moselle, malgré l’article 2 de la loi de 1905, il existe trois « cultes reconnus » : catholicisme, judaïsme, protestantisme.

Les lois de séparation elles-mêmes, votées de 1905 à 1908, prévoient une mise en pratique accommodante, puisque (entre autres) elles autorisent la mise à disposition gratuite et l’entretien d’édifices du culte existant alors.
Mais l’islam n’était pas présent dans l’hexagone. Et, sans intention discriminatrice, la République peine pourtant à réaliser l’égalité entre religions, au détriment de l’islam.
Malgré certains progrès, elle est encore loin d’y parvenir.

La seconde exigence de laïcité concerne les institutions où des actes de prosélytisme ne sont pas autorisés.
Dans son Avis de 1989, le Conseil d’Etat interdisait un port ostentatoire de signes religieux à l’école publique qui serait lié à des manifestations de prosélytisme, mais tolérait un port ne s’accompagnant pas de comportements perturbateurs.

La loi de mars 2004 est allée plus loin, pour l’enseignement primaire et secondaire, mais -significativement- pas pour l’Université où les personnes sont majeures.
Elle a donc introduit une dérogation, dont les effets se sont avérés ambivalents puisque cela a notamment induit un processus de création d’écoles privées à « caractère propre » musulman.
On peut être attaché à la liberté (républicaine) de l’enseignement et s’interroger sur les conséquences paradoxales d’une loi « de laïcité » dont un des effets consiste à favoriser l’enseignement privé confessionnel.
Cela montre en tout cas que les conséquences d’une loi ne sont jamais univoques et que certaines n’ont pas été, sur le moment, forcément totalement prévues.

Un troisième secteur de la société est l’espace public de la société civile, qui est à la fois un prolongement de la sphère privée et un lieu de débat, de pluralisme, de grande diversité d’expressions.
Là, l’exigence principale de la laïcité consiste à assurer la liberté. Liberté et pluralisme dont nous avons une conception plus large qu’il y a 50 ans.
Est-ce à dire, pour autant qu’il n’y aurait aucune exigence de laïcité dans cet espace public de la société civile, et dans la sphère privée ?
Je ne le pense pas.
Le Préambule de la Constitution donne les principes qui forment l’idéal de notre république, parmi lesquels l’égalité des sexes.
Chacun sait bien qu’il y a une distance entre réalité idéale et réalité empirique.
L’objectif consiste à agir sans cesse pour réduire cette distance. Comment le faire ? Il est nécessaire d’opérer une distinction entre l’irréversible et le réversible.

L’irréversible atteint l’individu dans sa chair, dans son être même.
Il induit une sorte de destin.
La puissance publique doit empêcher, autant que faire se peut, l’irréversible de se produire pour que les individus qui le subiraient ne se trouvent pas marqués à vie, pour qu’ils puissent avoir librement des choix personnels.
L’excision constitue un exemple-type d’irréversible.
La loi peut contraindre et réprimer.

Pour le réversible, le respect de la liberté individuelle est une priorité, priorité limitée seulement par un trouble manifeste à l’ordre public démocratique ou par une atteinte fondamentale aux droits d’autrui.
Le réversible, concerne l’extérieur de la personne : ainsi, quelque couverte ou découverte qu’elle soit, il s’agit non pas d’elle-même mais d’une image qu’elle donne à voir à un moment précis.
Les vêtements, on les met et on les ôte, ils ne vous collent pas à la peau.
On peut changer d’avis et décider de se vêtir autrement si l’on est convaincu que ce changement est souhaitable.

Depuis longtemps, la sagesse des nations a émis un constat d’une portée sociologique indéniable : « L’habit ne fait pas le moine. »
Cela nous invite à ne pas nous montrer mimétiques : ce n’est pas parce qu’une personne s’enferme dans un uniforme intégral, qu’il s’agisse d’une carmélite ou d’une musulmane, qu’il faut porter sur elle un regard identique, un regard qui dissoudrait son individualité dans son uniforme, sa tenue.
Il faut, au contraire, séparer son être et son paraître.
Il faut agir avec la conviction que, comme toute personne humaine, elle possède de multiples facettes, et peut activer celles que, pour une raison où une autre, elle met actuellement sous le boisseau.
Et, comme au billard, cet objectif ne s’atteint pas en ligne droite.

Entre le permis et l’interdit, existe le toléré, où l’on combat par la conviction et l’exemplarité, où l’on agit au cas par cas, pour veiller à ne pas être à terme contreproductif.
Pour ce qui est réversible, réglementer, quand certaines nécessités de la vie publique l’exigent, est beaucoup plus approprié que légiférer.
Améliorer le dispositif social pour lutter contre des tenues subies est également important.
Mais une loi qui conduirait celles qui subissent le port du voile intégral à ne plus pouvoir se déplacer dans l’espace public induirait une situation pire que la situation actuelle.
Et, pour le voile intégral choisi, contraindre irait le plus souvent à l’encontre de convaincre, or il s’agit essentiellement de convaincre.

Pour ceux qui veulent convaincre et sont bien placés pour le faire, je pense notamment à l’immense majorité de nos concitoyens musulmans opposés au voile intégral, le pouvoir coercitif de la loi risquerait fort de se révéler un allié désastreux.
N’étant pas comprise, s’ajoutant à une situation la plupart du temps difficile, cette coercition augmenterait fortement un ressenti victimaire, dont nous savons qu’il a, par ailleurs, ses raisons.
Ce ressenti victimaire, et c’est là une raison fondamentale d’être à la fois résolument contre le voile intégral et contre une loi, dépasserait très largement le petit nombre de celles et ceux qui sont favorables au port de cette tenue.

Il faut se montrer très attentif au fait qu’une éventuelle loi serait la seconde loi qui, au niveau du symbolique, quoique l’on en dise, semblerait viser l’islam, même si ce n’est pas du tout ce que vous souhaitez faire.
Une telle dynamique législative créerait un engrenage dont il serait très difficile ensuite de se défaire.
L’idée fausse qu’une société laïque est «antimusulmane » se renforcerait auprès de beaucoup de musulmans, et notamment de musulmanes aujourd’hui opposées au port du voile intégral.

Inversement, les éléments antimusulmans de la société française ne se priveraient pas d’y voir un encouragement et de donner une interprétation extensive de cette nouvelle loi, comme certains l’ont déjà fait, malheureusement, pour la loi de 2004.
La spirale infernale de la stigmatisation, des discriminations au prénom ou au faciès, et de la radicalisation manifesterait que rien n’est résolu, au contraire.
Une troisième loi apparaîtrait à ce moment indispensable à certains.
Mais cela ne ferait qu’empirer les choses.
Alors une quatrième loi serait réclamée...

Un tel scénario catastrophe n’a rien d’invraisemblable. Il s’est déjà produit, juste après l’affaire Dreyfus, avec la lutte anticongréganiste.
Radicalisant les positions en présence, chaque mesure en appelait une autre plus forte. Ce combat se prévalait des valeurs de la République, de la défense de la liberté, de l’émancipation citoyenne.
Les colloques qui ont eu lieu cent ans après ces événements montrent que le jugement des historiens, quelle que soient leurs orientations par ailleurs, est tout à fait différent.
Ce désir de « laïcité intégrale », c’est ainsi qu’on la nommait à l’époque, risquait d’entraîner la République à sa perte et ne pouvait avoir des résultats émancipateurs.
Et les historiens ont loué Aristide Briand d’avoir changé le cap, d’avoir rétabli une laïcité « de sang-froid ».

La « laïcité roseau » est plus solide qu’il n’y paraît, plus apte à affronter des tempêtes qu’une pseudo « laïcité chêne », qui séduira par son aspect massif, alors que cet aspect constitue précisément sa faiblesse.

Déjà, d’après le travail de terrain que j’ai pu effectuer, la nomination d’une Commission, dont le titre cible uniquement le problème du voile intégral, a rendu plus difficile son désaveu par des musulmans.
Elle a engendré un effet systémique où se manifeste parfois une solidarité entre victimes.
Elle a, enfin, alimenté des craintes de rejet.
Certes, votre Commission aura sans doute à cœur de proposer des mesures plus générales mais le précédent de la Commission Stasi, et la déception de certain de ses membres face à la suite unilatérale qui lui a été donnée, peuvent faire redouter une fâcheuse répétition.
Certains ne manqueront pas de dire qu’il aurait été plus utile de rechercher la réalisation des propositions de la Commission Stasi que de les oublier et de se focaliser sur la seule question du voile intégral.

Pour renforcer la relation de confiance qui doit exister entre la République et ses citoyens musulmans, pour isoler l’extrémisme et, ainsi mieux le combattre, il me semble que vous devriez, dés maintenant, prendre l’initiative audacieuse de transformer votre Commission en Commission de réflexion sur l’ensemble des problèmes liés à la diversité de la société française.
Si cette diversité n’est pas un fait totalement nouveau, son ampleur est le signe d’une mutation de notre société, comme d’ailleurs d’autres sociétés démocratiques modernes, dans un contexte international troublé.
Il n’est pas surprenant que cela s’accompagne de tensions, de tâtonnements, d’incertitudes et même de craintes.
Aux représentants de la nation de tracer des voies d’avenir.

Je vous remercie de votre attention.





* Jean Baubérot, professeur émérite (Sorbonne), est l'auteur d'une quarantaine d'ouvrages, dont Histoire de la laïcité en France et Les Laïcités dans le monde, tous deux parus dans la collection « Que sais-je », aux éditions PUF.
Sur son blog : jeanbauberotlaicite.blogspirit.com, il commente et analyse les échanges qui ont suivi son intervention sous le titre : « Une Mission parlementaire boomerang ! »




Réagissez ! A vous la parole.
Du plus récent au plus ancien | Du plus ancien au plus récent

16.Posté par Musulman,Citoyen,Electeur,Conscient le 07/06/2011 11:44 | Alerter
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http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=18596&cid=20&fromval=1&frid=20&seccatid=28&s1=1

15.Posté par Assia le 16/07/2010 18:00 | Alerter
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Je suis entièrement d'accord avec Un Musulman ,

Qu'Allah préserve les musulmans des falsificateurs et des trompeurs

آميـــــــــــــــــــــــن (Amîne)

Was'salamoualaykoum.

14.Posté par Djbono le 14/02/2010 01:16 | Alerter
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Et que dire des punk et des hardoses !

13.Posté par STOFFEL de CHALONS EN CHAMPAGNE le 26/01/2010 22:56 | Alerter
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MOI,JE SUIS POUR LE RESPECT DES LOIS,DONC ON EST EN FRANCE DIT LOIS FRANCAISE EN QUATRE MOTS,Respecton La Loi Française.UN POINT C'EST TOUT

12.Posté par chayR le 12/11/2009 15:33 | Alerter
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as salam 'alaykoum

@le Parfait (traduction exacte de mou-SLiM) :
Comme je l'ai indiqué dans mon dernier post : Rideau ! Stop, on s'est tout dit.

Ce n'est pas la peine de débattre avec quelqu'un qui vit dans son phantasme d'islam (mot fançais) et n'arrive pas à comprendre la différence entre le mot mot arabe "a°l 'islam" et le mot français 'l'islam", alors que, preuve à l'appui, je démontre qu'ils sont de "faux frères" (c'est comme cela que cela s'appelle en linguistique). Musulman et islam, deux néologismes forgés de toutes pièces par des moines catholiques (Maredsous ?) pour niquer (de l'arabe nika'a, faire un trou) la Parole du Dieu. Et ce trou diabolique, ce piège du chayTan, désolé, mais comme tous ceux de ta religion, vous y êtes tombé dedans comme un seul homme.

La seule phrase sensée que tu ais écrite est celle-ci :
[Traduire le livre sacré, le Quran est une grande charge que si tu décides de la relever, tu ne dois absolument non mais absolument pas changer le moindre mots ou d'ajouter des choses inexistante ou inapproprié car comme ça tu attireras la colère de Dieu pour avoir écrit un récit qui n'a rien a voir avec sa parole et tu as dit : "Voila la parole du Seigneur !"]

C'est très bien vu, à un détail près :
tu te trompes d'adresse et fais cette recommandation à ceux qui ont commis ces écrits qui correspondent parfaitement à ton avertissement tout à fait justifié :

- Le Saint Coran et la traduction en langue française du sens de ses versets, Edition du roi fa°hd [H.141...  

11.Posté par Tâlib le 12/11/2009 15:04 | Alerter
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As'salamoualaykoum,

@ Un musulman

Rappelons-nous cet enseignement :

" (...) Celui qui confie la science à ceux qui ne la méritent pas, est comme celui qui pare les cochons de pierres précieuses et d'or." (Hadith relaté par Ibn Majah, tiré de l'ouvrage "Science, foi et bon comportement" de Hassan Amdouni)

Conseils partagés : Ne pas trop s'attarder avec cette personne, ne pas lui donner de science avant qu'elle ne se repente scincèrement, intervenir pour préserver les plus faibles d'entres les musulman(e)s et non pas pour donner des enseignements religieux à cette personne perverse, et mettre en garde contre ses comportements ainsi que ses écrits. Wa'ALLAHou a'lâm

Baraka'ALLAHou fikoum pour vos efforts.

Vous écrivez : "Qu'Allah préserve les musulmans des falsificateurs et des trompeurs"

آميـــــــــــــــــــــــن (Amîne)

Was'salamoualaykoum.

10.Posté par Un Musulman le 11/11/2009 20:46 | Alerter
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Salam,

@chayR :

Je crois que je tiens un gros poisson là ! (Non mais, sérieux tu me fais autant de la peine que d'étouffement de rires)

Il ne suffit pas de mettre des "as Salam 'alaykoum" pour paraitre crédible et parler au nom de l'Islam (D'ailleurs qui le peu d'entre nous tous ?), Surtout que tes propos sur la Sunna te mette hors de la religion Islamique en statue d'Apôtre par conviction (Oui je le répète !) Finalement, je soupçonne que tu ne sois même pas Musulman et que tu parles à leur nom pour tromper les autres .... Heureusement, qu'il y a l'Arabe et les chercheurs religieux arabes qui ont pris le soins d'éclairer le Quran à ceux qui ne les comprend pas ! (D'ailleurs, tu ne tiendrais pas un débat contre moi en arabe concernant le Voile, Hijabe ! Car là, il n'y aura plus de traduction trompeuse de ta part ...)

Bon, assez rigoler, on a du sérieux !

Je vais te répondre point par point :

#- "Pas de Ahaha ! Mais un gros SNIFF de voir quelqu'un qui se dit "docteur en Arabe depuis 20 ans" possédant "un Master en recherches Islamiques" tenir les mêmes propos que ceux des plus attardés des islamistes."

Aussi marrant que ça puisse paraitre, je ne tiens pas les mêmes propos que ceux des plus attardés des Islamistes (D'ailleurs, je ne sais pas comment prendre ça "Compliment ou Insulte ?). Mais je tiens seulement la parole de n'importe quel vrai musulman qui connait sa religion et qui parle Arabe couramment pour comprendre aisément le Quran !

Maintenant, si on étale notre religion comme...  

9.Posté par chayR le 11/11/2009 17:47 | Alerter
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as Salam 'alaykoum

@un musulman et tous ceux qui sont égarés comme lui.

Pas de Ahaha ! Mais un gros SNIFF de voir quelqu'un qui se dit "docteur en Arabe depuis 20 ans" possédant "un Master en recherches Islamiques" tenir les mêmes propos que ceux des plus attardés des islamistes.

- Tu n'es crédible qu'auprès des pauvres égarés par 1400 ans d'ignorance et de perversité. Dois-je te rappeler que l'arabe n'a pas 4.000 ans comme tu le prétends de façon qui serait risible si cela ne concernait pas la révélation divine, mais seulement un peu moins de 15 siècles. Le Qour'an est le premier document en arabe connu à ce jour, si l'on excepte quelques inscriptions pré-arabiques retrouvés par les scientifiques de l'épigraphie.

- Le Qour'an dit lui-même qu'il est la Parole claire (bayan) et explicite moubin) du Dieu Unique Qui s'est engagé à La défendre.
La sounnah et la chari'a ne sont que l'invention de successeurs non désignés par Mouhammad ; des égarés qui veulent asservir la planète entière et la femme en particulier en détournant le sens du Qour'an par une parole d'hommes sur laquelle le Seul Dieu n'a donné aucune garantie.

Comme il est écrit dans le Qour'an, le Dieu nous départagera sur nos divergeances au Jour du Jugement. Pour moi, le débat est clôt.

chayR.

8.Posté par Un Musulman le 11/11/2009 16:49 | Alerter
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Salam,

Bon, on dirait que j'ai oublié des points dont un verset à éclairer :

:(وَإِذَا سَأَلْتُمُوهُنَّ مَتَاعًا فَاسْأَلُوهُنَّ مِنْ وَرَاءِ حِجَابٍ) ( الأحزاب :53)

Ici, on voit bien le mot "Hijab/حِجَابٍ" qui a le sens de voile.

Dieu nous demande clairement ici, de ne parler aux femmes pour leur demander des biens que lorsqu'il y a un "Voile" entre eux.

Il y a aussi le verset qui va dans le sens d'appuyer ma thèse qui montre que le Voile (Hijab / Khima'r) sont des ordres divins :

(وقرن في بيوتكن ولا تبرجن تبرج الجاهلية الأولى) [الأحزاب: 33] .

L'explication selon les conditions de révélations :

Dieu ordonne aux femmes du Prophète (Et par extension, toutes les femmes croyantes), de rester chez elles - Bien sur, elles peuvent sortir si elles ont des choses à faire- Et leur interdit de sortir en étant maquiller, bien soigné et très coiffé ainsi que de marcher de façon attirante pour les hommes, comme ce qui était à l'époque de l'ignorance première (Jahi'lya).

- "تبرج / Tabaro'j" : Se maquiller, être Très coiffé et bien soigné de manière à devenir attirante aux hommes. Même la façon de marcher qui risque d'être attirante entre dans cette sens.

قول الله تعالى : (والقواعد من النساء اللاتي لا يرجون نكاحاً فليس عليهن جناح أن يضعن ثيابهن غير متبرجات بزينة وأن يستعففن خير لهن والله سميع عليم) [النور: 60]

Dieu demande aux femmes qui ont les règles mais ne veulent pas de rapport, de mettre leur vêtement sans se maquiller ou se mettre en beauté (coiffure, bijoux etc) et de demander pardon a Die...  

7.Posté par Un Musulman le 11/11/2009 05:56 | Alerter
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Salam,

@ chayR :

Ahaha ! Je ne savais pas que j'avais affaire à une personne qui joue sur les mots ! Bon je vais passer un peu au sérieux pour éclairer les gens d'ici et toi par la même occasion :

##J'ai une question avant ce-là, Peux-tu vraiment dire que tu connais vraiment l'Islam ? Car d'après ce que j'ai lu de toi, je vois que t'as en tout cas beaucoup de faux arguments que tu bases sur une soit-disant connaissance de la religion. Parce il n'y a pas plus pire que de mentir (ou de faire une interprétation n'importe comment) sur la parole de Dieu pour essayer de sortir des règles qui te conviens, ce que les juifs et Chrétiens ont fait par le passé ##

Premièrement, j'ai pas traduit les versets car, c'est soit on les traduit exactement (sans jouer sur les mots), soit on ne le fait pas, et ce n'est pas ce que t'as fait en tout cas !

Je tiens à signaler que j'ai une doctorat en Arabe depuis 20 ans et un Master en recherches Islamiques (Au cas, où tu voudrais me traiter de ignorant), donc soit certain de ce que je dis, car je ne crois pas que tu connaitras l'arabe plus mieux que moi surtout celle du Quran qui n'a pas très grande chose à avoir avec l'arabe moderne simplifié.

Passons à notre sujet, je reprend avec toi depuis le début :

1/

Il y a deux choses à régler avant : Je cite => " le Qour'an, référence n°1 des musulmans" et "Sans autres supports qu'une sounnah frelatée et une chari'a criminelle"

C'est complètement faux et aberrant ce que tu dis là ! (Si j'exclue les insultes ~~)...  

6.Posté par chayR le 09/11/2009 21:58 | Alerter
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as Salam 'alaykoum

@un musulman :

- Merci d'avoir essayé de relever le défi
- Je comprends parfaitement l'arabe coranique et pour être clair, j'ai translitterré toutes mes citations en caractères latins, afin que les juges des deux parties (arabophones et francophones) puisent apprécier ce qui suit :

Le voile est-il inscrit dans le qour'an ? NON ce n'est pas écrit dans le qour'an !

Malgré ce qu'en copient-collent des gens qui ne connaissent pas l'arabe et/ou font confiance à des traductions éronnées : de pures falsifications du qour'an !

Ou vous me croyez sur parole, ou vous lisez tout ce qui suit : Pour interesser les lecteurs :


Le VOILE dans le Qour'an ?

Les traductions françaises du qour'an traduisent par "voile",
7 mots arabes différents. Y aurait-il une difficulté ?

2 mots seulement (n° 6 et 7) concernent la femme :
ils nomment les pans de sa tunique, non son couvre chef.

A/ 5 mots NE CONCERNENT PAS la femme

Arabe :
1. a°l hija°b, le rideau, la séparation.
2. a°s sita°r, l'écran, le paravent, la tenture.
3° a°l Richa°wat, le bandeau, l’enveloppe.
4° a°l Rita°a, la couverture, l’obscurité.
5° a°l kina°, le cache, tout ce qui cache la vue.

1. hija°b
C'est le plus utilisé, mais pas de chance, il ne concerne pas la femme,
alors que c'est le mot que les islamistes utilisent (?)

§ S.17 - v.45
"wa i°za° qara°ta-l qoura°na ja’al-na° bayna-ka
Et quand tu récites la Lecture, Nous plaçons entre toi
wa bayna-l lazîna la° yoûminoûna bi-l a°Rirati hija°bam moustoûra°n
et (entre) ceux qui ne croient pas en l...  

5.Posté par Un Musulman le 09/11/2009 05:25 | Alerter
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Salam à vous,

@chayR : => 1° Je défie quiconque d'apporter la preuve que le Qour'an, référence n°1 des musulmans, préconise le port d'un quelconque voile pour la femme. J'offre donc une prime de 1.000 $ (canadiens) à toute personne qui relèvera ce défi : trouvez une seule sourate, un seul verset, un seul mot qui infirme mon assertion.

J'ai les preuves dans le Coran (J'espère que tu comprends parfaitement l'Arabe, car celui qui commence son message par un "a°s Salam 'alaykoum," doit forcement connaitre la langue. ):

(يَا أَيُّهَا النَّبِيُّ قُلْ لِأَزْوَاجِكَ وَبَنَاتِكَ وَنِسَاءِ الْمُؤْمِنِينَ يُدْنِينَ عَلَيْهِنَّ مِنْ جَلَابِيبِهِنَّ ذَلِكَ أَدْنَى أَنْ يُعْرَفْنَ فَلَا يُؤْذَيْنَ وَكَانَ اللَّهُ غَفُورًا رَحيمًا )(الأحزاب: 59)

(وَقُلْ لِلْمُؤْمِنَاتِ يَغْضُضْنَ مِنْ أَبْصَارِهِنَّ وَيَحْفَظْنَ فُرُوجَهُنَّ وَلَا يُبْدِينَ زِينَتَهُنَّ إِلَّا مَا ظَهَرَ مِنْهَا وَلْيَضْرِبْنَ بِخُمُرِهِنَّ عَلَى جُيُوبِهِنَّ ..) ( النور: 31 )

:(وَإِذَا سَأَلْتُمُوهُنَّ مَتَاعًا فَاسْأَلُوهُنَّ مِنْ وَرَاءِ حِجَابٍ) ( الأحزاب :53)

Bon après ça, qui peut nier que le Voile est un ordre Divin ? Donc indiscutable, incritiquable et n'est pas sujet à être controversé.

4.Posté par barbie hijabiste le 05/11/2009 21:05 | Alerter
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Depuis quand un pays des Droits de l' homme, a t-il le droit d' imposer une tenue vestimentaire à ses concitoyens? Cette pratique ne vient-elle pas à l' encontre de ses valeurs républicaines ?C' est hallucinant, et là , on ne parle même pas du domaine privé(prétexte utilisée pour la loi du foulard), mais on se soucie des "pauvres burqatistes" en la dévoilant de FORCE, par le biais du prétexte sur l' émancipation de la femme! Dès lors, on lui impose un modèle à "l' occidentale"!
Le vraix problème en France, c' est qu'on a peur de l' Autre, dès que celui est différent! On utilise, alors, des prétextes bidons, pour appliquer ce qu'on veut faire, et c' est MALHEUREUX!!!

3.Posté par Tâlib le 04/11/2009 14:36 | Alerter
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As'salam,

En France, il y a une liberté individuelle et vestimentaire, tant que les musulmanes concernées ne contraignent personne à porter la burqa, le hidjab, ... nul probléme !

Pour répondre aux élucubrations du fassiq ChayR

Défiez les savants de l'Islam, au lieu de lancer un pseudo-défi sur un site internet ... A moins que le courage vous manque ? Tout autant que le savoir vous manque !

Lorsque vous écrivez : "(...) la plus belle créature du Dieu Unique en boudin fantomatique (...)"
C'est à la femme que vous faites allusion ? La femme serait la plus belle créature de Dieu l'Unique ? Et le reste de Ses Créatures, ce serait quoi selon vous, ô apôtre du blasphème ? Toute La Création d'ALLAH (ta'ala) et toutes Ses Créatures sont belles, ne vous en déplaise, ô fassiq...

Pour ce qui est de votre expression "boudin fantomatique", elle permet d'entrevoir d'avantage votre perversité réduisant la femme à un simple morceau de chair (beau ou pas) vous permettant de vous rincer l'oeil, avec un regard lubrique et pervers, ...

La burqa ne provoque qu'un sentiment de malaise auprès de ceux et celles qui ont privilegier d'autres moeurs de vie, souvent des moeurs de vie perverses que ces personnes n'arrivent pas à simplement appliquer sans contraindre autrui à en faire de même ... Ces mêmes personnes demandent à ce que les musulman(e)s ne leurs imposent pas l'Islam (ce que les musulman(e)s font d'ailleurs sans problèmes)alors que ces mêmes personnes souhaitent, elles, contraindre les musulman...  

2.Posté par chayR le 03/11/2009 14:55 | Alerter
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a°s Salam 'alaykoum,

OUI, IL FAUT FERMEMENT INTERDIRE LA BURQUA.

Je dis :

1° Je défie quiconque d'apporter la preuve que le Qour'an, référence n°1 des musulmans, préconise le port d'un quelconque voile pour la femme. J'offre donc une prime de 1.000 $ (canadiens) à toute personne qui relèvera ce défi : trouvez une seule sourate, un seul verset, un seul mot qui infirme mon assertion.

2° Sans autres supports qu'une sounnah frelatée et une chari'a criminelle, quelle est la légimité de cet accessoire qui transforme la plus belle créature du Dieu Unique en boudin fantomatique ?

3° L'état français, laïc, se doit d'assurer la sécurité et la décence des citoyen(e)s lors de leurs déplacements dans l'espace public. Or la Burqua provoque de façon incontestable un sentiment de malaise auprès d'un public peu habitué à voir ses mères, soeurs, femmes, épouses, amies ... transformées en quartier de viande emballé dans un tissus aux couleurs mortifères.

La France, pays de l'élégance, tant de la haute couture que du petit ensemble sympa de chez Tati ou Prisunic ne saurait tolérer que les femmes soient transformées en sacs poubelles qui errent sur la voie publique.

4° Autoriser la Burqua, c'est ouvrir la boite de Pandore et relâcher tout contrôle sur le comportement de ses citoyens. Alors pourquoi ne pas autoriser la religion du "nudisme vicinal" : celle des individus qui par "conviction religieuse" se déplaçant en tenue d'Adam (ou d'Eve), auraient au préalable inséré un stylo à bille dans leur post...  

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