Connectez-vous S'inscrire

Sur le vif

Affaire Mila : 11 personnes condamnées pour cyberharcèlement

Rédigé par | Mercredi 7 Juillet 2021 à 13:00

           


Affaire Mila : 11 personnes condamnées pour cyberharcèlement
La sentence est tombée ce mercredi 7 juillet : le tribunal de Paris a prononcé des peines allant de quatre à six mois de prison avec sursis contre 11 des 13 personnes poursuivies pour le cyberharcèlement de Mila, la jeune femme à l’origine d’une vidéo polémique postée sur les réseaux sociaux en janvier 2020.

Celle qui revendique son droit au blasphème avait posté en novembre 2020 une nouvelle vidéo sur Tik Tok dans laquelle elle réitérait ses critiques sur l'islam. « Surveillez votre pote Allah, s’il vous plaît. Parce que mes doigts dans son trou du cul, j’les ai toujours pas sortis », avait-elle notamment lancé, provoquant alors un « raid » numérique à son encontre. Selon son avocat Richard Malka, Mila a reçu par la suite « plus de 100 000 messages haineux et de menaces de mort ».

Parmi les 11 personnes reconnues coupables, une a été condamnée pour menaces de mort en raison d’un courriel envoyé à l'adolescente tandis que les dix autres, qui n’avaient envoyé qu’un seul message sur Twitter, l’ont été pour harcèlement. Dans l’ensemble, rapporte Le Monde, les réquisitions du ministère public ont été suivies.

A l’issue du procès, le procureur a demandé des « peines d’avertissement » : trois mois d’emprisonnement avec sursis pour trois personnes poursuivis pour harcèlement, et six mois de prison avec sursis pour neuf autres prévenus, renvoyés pour harcèlement et menaces de mort. Au bénéfice du doute, le ministère public avait réclamé la relaxe d’un 13e prévenu.

Les accusés, âgés de 18 à 29 ans et pour la plupart sans antécédents judiciaires, ont plaidé « la bêtise » de messages postés « sans réflexion », sous le coup de la « colère ». Ces hommes et femmes, pour beaucoup athées, ont aussi été condamnés à verser à la jeune femme 1 500 euros chacun en raison des souffrances endurées, ainsi que 1 000 euros chacun pour les frais d'avocats.

Pour le procureur qui espère « une prise de conscience pour les prévenus » à l'issue du procès, « les déclarer coupables, ce sera leur dire qu'ils sont des citoyens responsables et non de grands enfants, comme ils ont essayé de se dépeindre. Ce sera dire qu’il n’y a pas de prime à l’hypocrisie, et que les réseaux sociaux ne sont pas un far West sans règle ».

Voir aussi la Vidéo de La Casa del Hikma : Le blasphème, un pousse-au-crime légitimé par l’islam ?

Lire aussi :
Mila regrette la vulgarité de ses propos mais revendique son droit au blasphème
Affaire Mila : la liberté d’expression au détriment du principe de tolérance ?
« L'affaire Mila » ou l'élément révélateur des fragilités de la société et des communautés musulmanes




Réagissez ! A vous la parole.
Du plus récent au plus ancien | Du plus ancien au plus récent

9.Posté par Rond LEDARON le 07/07/2021 20:47 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler
Allah est le nom propre du créateur.Ce nom ne peut être ni féminiser ,ni être mis au pluriel,contrairement au mot Dieu ( avec ou nom une majuscule),hérité du latin deus.
Un peu d'étymologie :
La plupart des avis convergent vers l'opinion selon laquelle le mot est composé de al et ilāh2 (la divinité, cas déterminé) et que la première voyelle du mot (i) a été supprimée par apocope, à cause de la fréquence d'usage du mot. Cette opinion est aussi attribuée au célèbre grammairien Sībawayh (VIIIe siècle).[réf. nécessaire]

Le mot se compose de l'article ال al, qui marque la détermination comme l'article français « le » et comporte une hamza (lettre) instable, et de ilāh إِلَاه ou ilah إِلَه, qui signifie « (un) dieu ». Al suivi de ilāh en est la forme déterminée, donnerait Allāh (« le Dieu »)2 par apocope du deuxième terme. Le mot aurait ensuite été univerbé[réf. nécessaire].

Le terme Allah remonte « sans doute » étymologiquement aux termes désignant la divinité dans les langues sémitique : Il ou El2. Allah est la forme arabe de l'invocation divine générique de la Bible : « Élie », « Eli »3 ou « Elôï » signifiant « Mon Dieu » en hébreu4. Les Akkadiens déjà utilisaient le mot ilu pour dire « dieu » entre 4000 et 2000 av. J.-C.5,6. À l’époque préislamique, le terme arabe Ilâh est utilisée pour désigner une divinité2.

Le nom Allâhumma, parfois utilisé dans le cadre des prières, pourrait être le pendant du nom « Élohim » (pluriel de majesté d'Eloha signifiant « Dieu »7 dans la Bible)2.

8.Posté par Premier Janvier le 07/07/2021 19:39 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler
Il n'y a que dieu qui puisse être dieu. Hein Mila.
Pour être reconnue, appréciée, soutenue etc il faut déjà commencer par dire des trucs qui tiennent un peu debout.

7.Posté par Premier Janvier le 07/07/2021 19:37 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler
Dès lors que l'on dit un (le chiffre) obligatoirement on dit deux, trois quatre etc.
Un dieu, on en reconnaît d'autres.
Afin d'en dire que l'on ne le reconnaît pas.
Au fou.

6.Posté par Premier Janvier le 07/07/2021 19:22 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler
Jamais je ne pourrais dire de dieu par exemple qu'il s'appelle allah. Même en répondant à un arabe. Je suis français, je ne parle que le français, pour moi dieu ne peut pas s'appeler autrement que dieu, je me vois mal me mettre à parler arabe même en conversant avec un arabe. Encore une fois c'est un athée qui parle. Il n'est pas question dans mon propos de parler de religion. Je n'y entends rien. Dieu peut être nommé en langue arabe mais en aucun cas être arabe. Dieu et allah sont un même mot. Ton allah, ton dieu, n'est pas possible lui non plus. Ce qui existe (tout ce qui peut être pensé) n'appartient à personne.

5.Posté par Premier Janvier le 07/07/2021 19:02 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler
Premier Janvier n'est pas n'importe qui. Que l'on se le dise.
C'est ça internet.
Je suis Milo moi. Attention je suis quelqu'un. Je ne suis pas n'importe qui. Et voilà.
Seulement moi je sais que l'on ne m'insultera pas, que l'on ne me menacera pas.
On ne m'insultera ni ne me menacera pas parce que je sais défendre mes idées
sans éprouver le besoin de signifier à ceux qui disent les leurs qu'elles sont de moindre valeur et méritent d'être incriminées.

4.Posté par Premier Janvier le 07/07/2021 18:51 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler
Je pense que lorsque l'on est sur internet, sur un support on est plus quelqu'un mais l'on devient ce que l'on dit.
Etre quelqu'un ou le connaître sont deux différents.
Etre quelqu'un ça peut être se suffire à soi même.
Là on voit bien qu'il ne s'agit pas de cela.
Que de bisbilles, d'échanges à la mord moi le noeud.
Pour être reconnu il faut avoir un passé.
La reconnaissance ne peut passer que par avoir été connu. Avoir déjà auparavant partagé. D'autres reconnaissent ensuite ce que l'on partage. Ils se mettent à le reconnaître, là et seulement là on devient connu.

Etre reconnu c'est être quelqu'un. Etre connu c'est n'être personne.
Etre quelqu'un et être connu tandis qu'ils sont confondus, fusionnés sont deux différents.
Après bien sur il existe des gens qui ne sont connus que sur internet.
Ils ont aussi leurs publics. Des quidams fidèles séduits par un profil ou par un art, un engagement, n'importe quoi. Chacun plébiscite qui bon lui semble. Puis qui finissent par être reconnus. Untel est cela. On le reconnaît, c'est sa patte, sa griffe, il est vraiment qui il dit qu'il est.
Et l'on peut être n'importe quoi ou n'importe qui.
A mon tour je dis de dieu qu'il est une raclure d'islamique, ça n'engage que moi.
Seulement on ne peut pas m'insulter à moi, ni me menacer à moi, je ne suis personne. Et oui sur internet il y a ceux qui sont quelqu'un puis il y a ceux qui ne sont personne.
Je le répète à gogo je me mets à être un asocial, un raciste, un simple d'esprit, ce n'est pas c...  

3.Posté par Premier Janvier le 07/07/2021 16:37 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler
Poker face signifie avoir toujours la même expression mais dans le sens aucune expression.
En vérifiant le sens je me rends compte que je l'ai mal comprise.
J'avais voulu dire toujours la même expression.
Mais sourire lorsqu'il est là en permanence n'est aucune expression.
Je ne l'ai donc pas si mal dit que cela.
Un visage ne tenant plus de quelques secondes sans sourire est surement un poker face comme les autres.

2.Posté par Premier Janvier le 07/07/2021 16:23 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler
Monsieur Malka. J'ai hésité à le mettre parce que c'est un avis sans importance voire ridicule mais comme l'on est sur un site ou l'on peut tout dire, je me dis boh, vas s'y balance ton truc.
S'il vous plaît monsieur Malka. Arrêtez de sourire. C'est avec vous que j'ai compris ce que signifiait l'expression poker face. Je ne l'avais jamais comprise jusque là. C'est en vous connaissant que je me suis dis, c'est donc cela poker face.
Essayez de faire la gueule un peu quand vous parlez. Parlez sans sourire.
Après on ne se refait pas, mais donner toujours à voir le même visage fait penser factice. Poker face, pensez-y. Fini. Allez zou. Ciao.

1.Posté par Premier Janvier le 07/07/2021 16:00 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler
Elle confond ce qui existe (tout ce qui peut être pensé) et le réel (ce qui n'existe pas). Puisque seul un réel existe.
Dieu n'est pas un dieu il ne peut être que dieu.
Autrement ça voudrait dire qu'il y en aurait d'autres.
Et ce serait donc dire de dieu qu'il n'existe pas. Puisque lui même serait tous les dieux.

Ce qui est une impossibilité dès lors que l'on a prononcé son nom.
Si l'on a dit d'un seul dieu qu'il n'existe pas c'est que l'on dit qu'il existe.
Ce qui n'a pas de sens. Il existe obligatoirement dès lors que l'on a prononcé son nom, dès lors que l'on sait ce que c'est.
Ce qui existe n'est pas à moi, il est à toi.
Elle dit aussi dieu est allah, il est islamique, ou arabe. Je ne sais pas bien je suis nul en religion. Mais elle dit qu'il est un dieu. Et donc qu'il y en a plusieurs. Puisqu'il serait islamique.
On trouve il (dieu) est un réel. Et donc plusieurs réels. Il est plusieurs. Un Shiva peut être.
Il est aussi lui même un (le chiffre) il est allah. Un dieu et un seul.
Egalement il est le dieu d'une religion.
On passe sur ce qui existe qui peut être réel ou non réel.
On trouve. Dieu est un. Et donc il n'est pas dieu.
Egalement il est un réel et donc plusieurs réalités.
Il est aussi le dieu de quelques uns. Je ne connais pas dieu n'est pas possible dès lors que l'on sait ce que c'est.
Ce que je connais n'est pas à moi. Jusque là ça va. Je ne le reconnais pas. Je ne le reconnais pas, je l'ai donc déjà connu, je sais ce que c'est. Jusque là ça va.
On trouve ceci...  

1 2

SOUTENEZ UNE PRESSE INDÉPENDANTE PAR UN DON DÉFISCALISÉ !