Plusieurs milliers de manifestants ont commencé à défiler dimanche sous la bannière du Front national dans le centre de Paris pour fêter Jeanne d'Arc et dire non à la Constitution européenne.

Parti de la place du Châtelet, le cortège a fait une pause devant la statue de Jeanne d'Arc, près du jardin des Tuileries, avant de rejoindre la place de l'Opéra pour y écouter le traditionnel discours de Jean-Marie Le Pen.

Aujourd'hui, notre pays est en péril et il faut se mobiliser , a déclaré Marine Le Pen, vice-présidente du FN, qui effectuait son retour dans les instances dirigeantes du Parti.

Nous apportons une pierre à l'édifice du 'non'. C'est une grosse pierre solide car notre électorat est entièrement mobilisé pour le 'non' , a-t-elle ajouté au départ du cortège.

Le président du FN s'est défendu au début de la semaine d'avoir menée une campagne en demi-teinte pour le non au référendum du 29 mai, affirmant que le 1er mai allait apporter un coup de pouce décisif aux adversaires du traité européen.

C'est le plus grand meeting du 'non' de toute la campagne et nous avons mis les bouchées doubles, n'oublions pas que nous sommes un tiers des voix de la droite , a-t-il déclaré sur LCI.

Le secrétaire général du FN, Carl Lang, reconnaît cependant dans Le Point que le parti ne crie pas 'le non c'est nous' pour ne pas rendre service aux partisans du oui .

Nous faisons notre campagne auprès de nos militants, sans en rajouter , explique-t-il.

Les opposants d'extrême droite à Jean-Marie Le Pen estiment pour leur part qu'il s'agit d'une excuse rêvée pour masquer l'incapacité du FN à tenir le haut de l'affiche.

Les travailleurs de Mauritanie ont réclamé dimanche l'amélioration de (leurs) conditions de vie et, pour certains, une augmentation de salaires de 500%, lors de manifestations à l'occasion de la célébration de la fête du Travail, selon des sources concordantes.

A Nouakchott, des marches et meetings encadrés par la police ont mobilisé des militants et responsables de quelque 20 syndicats, centrales et fédérations syndicales, qui, toutes tendances confondues, ont demandé l'amélioration des conditions de vie des travailleurs , a constaté un correspondant de l'AFP.

Des manifestations similaires se sont également déroulées dans les grandes villes du pays, selon des correspondants de l'Agence mauritanienne d'information (AMI, officielle).

Le secrétaire général de la Confédération libre des travailleurs de Mauritanie (CLTM, proche de l'opposition), Samoury Ould Bèye, a invité le gouvernement mauritanien à ne pas s'immiscer dans les affaires syndicales .

Il a également dénoncé la non-application de l'accord d'augmentation du Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) de près de 400%, signé en janvier entre les syndicats et le patronat après plusieurs mois de négociations sous l'arbitrage de l'Etat.

Au terme de cet accord, le SMIG devait passer de 4.321 à 21.000 ouguiyas mauritaniens (de près de 14 à 62 euros selon le taux officiel), selon l'annonce faite à l'époque.

Le dirigeant de la CLTM a également réclamé une augmentation effective des salaires de 500% à la faveur d'une répartition équitable des ressources pétrolières et gazières de la Mauritanie, dont l'exploitation doit porter ses fruits à compter de fin 2005 selon les autorités.

L'Union des travailleurs de Mauritanie (UTM, centrale proche du gouvernement) a de son côté appelé les autorités à stabiliser les prix et doubler les salaires.

Plus de 200 personnes ont été arrêtées ou interpellées dimanche par les services de sécurité égyptiens, au lendemain de deux attentats visant des touristes au Caire dans lesquels les trois assaillants ont été tués et huit personnes, dont quatre étrangers, blessées.


Près de 200 personnes ont été arrêtées, dont certaines brièvement, lors des descentes de la police dans les bidonvilles de Ezbet al-Gabalaoui, d'al-Amar et de Ezbet Rouchdi, où vivent les familles des auteurs et des personnes impliquées dans les trois attentats survenus au Caire en avril, a indiqué une source policière à l'AFP.

Neuf suspects avaient déjà été arrêtés dans le cadre de l'attentat du 7 avril, selon le ministère de l'Intérieur.

Les services de sécurité ont concentré dimanche leurs opérations sur Ezbet al-Gabaloui, un bidonville du quartier de Choubra al-Kheima, où vit la famille d'un des kamikazes: Ihab Yousri Yacine s'est jeté samedi du Pont du 6 octobre avec une bombe artisanale sur un groupe de touristes dans le quartier du Musée, faisant huit blessés, dont deux Israéliens, un Suédois et un Italien.

Près d'une heure plus tard, la soeur du kamikaze, Nagat Yousri Yacine, 22 ans, et sa fiancée, Imane Ibrahim Khamis, 19 ans, avaient tiré sur un bus de touristes, sans l'atteindre, dans le quartier de Sayeda Aïcha, près de la Citadelle.

Le chauffeur du bus, Sabri al-Rifaï, a précisé qu'il transportait quarante Israéliens pour un tour des vieilles églises du Caire et de la Citadelle , selon le bureau du procureur général à l'AFP.

Nagat Yacine a ensuite tiré sur Imane, la tuant sur le coup, avant de retourner l'arme contre elle. Elle a succombé à ses blessures à l'hôpital où elle avait été transportée dans un état grave.

Le kamikaze, âgé d'une trentaine d'années, était recherché par la police pour son appartenance au groupe auteur de l'attentat du 7 avril, selon la police.

Selon des sources policières, les autorités disposent de très peu d'informations concernant cette nouvelle génération de jeunes extrémistes islamistes.

Deux groupes ont revendiqué les attentats: les Brigades du martyr Abdallah Azzam , du nom d'un islamiste jordanien d'origine palestinienne, et le Groupe des moudjahidine d'Egypte . L'authenticité des communiqués de ces deux revendications, diffusés sur des sites islamistes, ne peut être établie.

L'armée américaine a relâché dimanche 85 Afghans de ses prisons en Afghanistan, après avoir établi qu'ils ne constituaient pas une menace et leur avoir fait prêter serment d'allégeance au gouvernement de Kaboul.

Soixante-dix hommes ont été transférés de Bagram, la principale base américaine au nord de Kaboul, à la capitale et libérés après une cérémonie à huis clos, a déclaré à l'Associated Press (AP) Rahmat Nadim, un responsable des services de renseignement afghans. Quinze autres ont été relâchés d'une base proche de Kandahar, dans le sud du pays, où ils ont reçu des cadeaux et de l'argent.

Nous espérons que vous allez retourner dans vos familles, mener une vie tranquille et ne pas collaborer avec les talibans , leur a dit le gouverneur de Kandahar Gul Agha Sherzai avant leur libération. Si vous travaillez avec le gouvernement et la coalition, votre pays progressera .

Les forces américaines ont fait plusieurs milliers de prisonniers lors de à la suite de leur intervention en Afghanistan en 2001, après les attentats du 11 septembre. Une intervention qui avait contribué à la chute du régime des talibans et mis fin au rôle du pays de refuge et terrain d'entraînement pour les réseaux terroriste.

La plupart des prisonniers ont été relâchés, mais beaucoup ont passé de longues années dans les geôles américaines, dans la base de Guantanamo à Cuba ou dans des camps militaires en Afghanistan, notamment à Bagram où plusieurs se sont plaints d'avoir été victimes de sévices et d'abus de la part des militaires américains. Les libérations groupées de dimanche font partie des plus importantes à ce jour. Le 19 avril, 17 Afghans étaient revenus de Guantanamo.

Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan est arrivé dimanche à Tel Aviv pour sa première visite en Israël et dans les territoires palestiniens.

Arrivé à l'aéroport international David Ben Gourion, près de Tel Aviv, le Premier ministre s'est rendu aussitôt à Jérusalem pour une réception officielle à la Présidence de l'Etat, offerte par le président Moshé Katzav, selon une source du ministère israélien des Affaires étrangères.

A la tête d'une délégation qui regroupe quatre ministres, une dizaine de législateurs et une dizaine d'hommes d'affaires, M. Erdogan devrait discuter avec les dirigeants israéliens du mur de séparation et réaffirmer son soutien aux Palestiniens.

M. Erdogan doit rencontrer le président israélien Moshe Katsav et le Premier ministre Ariel Sharon. La signature de plusieurs accord sur la défense serait dans l'ordre du jour de sa visite en Israël.

La Turquie a maintenu des relations économiques et de défense proches avec Israël, mais leurs relations se sont détériorées l'année dernière lorsque M. Erdogan a qualifié les assassinats israéliens des leaders du Hamas de terrorisme d'Etat .

Après sa visite en Israël, M. Erdogan se rendra lundi à Ramallah, en Cisjordanie, pour rencontrer le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et le Premier ministre palestinien Ahmad Qoreï.

Le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) a annoncé dimanche qu'il avait désigné son secrétaire général actuellement en prison, Ahmad Sadat, comme son candidat aux prochaines élections législatives.

Rabah Mhanna, membre du bureau politique du FPLP, a fait savoir au journal local Al-Ayyam que le groupe avait placé M. Sadat à la tête de la liste des candidats aux élections législatives prévues pour le 17 juillet.

M. Sadat jouit des compétences et de la capacité de diriger le groupe et de travailler pour le prochain parlement palestinien, a souligné M. Mhanna.

Mais le FPLP n'a pas encore pris une décision sur la désignation des autres candidats aux élections, a-t-il précisé.

M. Sadat et trois autres activistes sont emprisonnés dans la ville de Jéricho en Cisjordanie, ainsi qu'un conseiller de Yasser Arafat accusé d'avoir introduit clandestinement des armes sur les territoires pendant le soulèvement palestinien.

Israël a accusé M. Sadat d'avoir ordonné l'assassinat du ministre israélien du Tourisme Rehavam Zeevi dans un hôtel à Jérusalem en 2001.

Samedi 30 avril, le Musée du Caire et la Citadelle, deux hauts lieux du tourisme cairote, ont été visés par deux attentats coordonnés faisant huit blessés dont quatre touristes étrangers. Les trois assaillants impliqués dans ces attentats ont tous été tués.
Le premier attentat eut lieu vers 16 H (heure locale) lorsque le kamikaze s’est jeté du haut du Pont du Six-Octobre au passage d’un groupe de touristes. Selon le ministre égyptien de la santé, Mohammad Awad Taggudin, deux Israéliens, un Italien, un Suédois et quatre Egyptiens ont été blessés par la bombe sur laquelle le ministre n’a pas voulu donner d’indications. Près d’une heure plus tard, deux femmes ont ouvert le feu sur un autobus de touristes près des mosquées d’Al-Rifaï et de Sultan Hassan. Toutes les deux ont été tuées. La police n’a donné aucune précision sur leur identité. Mais certaines sources avancent qu’il s’agit de la sœur et de la fiancée d’un kamikaze membre du groupe qui a mené le précédent attentat, le 7 mai dernier, tuant deux touristes français et un américain.
Neuf personnes avaient été arrêtées dont Akram Fawzi, 35 ans, présenté comme par le ministère de l’Intérieur comme le cerveau du groupe. Mais pour les experts égyptiens du terrorisme, ce groupe ferait partie de la « nouvelle génération » sur laquelle ils disposent de peu d’informations.

Un journaliste chinois a été condamné à dix ans de prison pour avoir transmis des secrets d'Etat à des organisations étrangères, rapporte l'agence officielle Chine nouvelle, qui ne précise pas avec quelles organisations l'accusé a été en contact.

D'après le parquet de Hunan, dans le sud de la Chine, Shi Tao, ancien rédacteur en chef du Contemporary Business News, a adressé par courriels des notes prises lors d'une réunion interne de son journal en avril 2004 au cours de laquelle avait été communiqué un document important .

L'administration nationale pour la protection des secrets d'Etat a certifié par la suite que le contenu divulgué à l'étranger par Shi relevait des plus hauts secrets d'Etat , poursuit Chine nouvelle. Les secrets d'Etat concernent théoriquement la sécurité ou les intérêts de l'Etat, mais la définition est très large.

D'après le Comité de protection des journalistes, basé à New York, la Chine est le pays qui compte le plus de journalistes emprisonnés au monde. En février, elle en recensait 42.

Le premier secrétaire du PS François Hollande s'est réjoui, samedi matin sur France Inter, des résultats du sondage TNS-Sofres-Unilog pour RTL, le premier donnant la victoire au oui (52%) au référendum du 29 mai sur la Constitution européenne.

Je pense que notre campagne depuis maintenant plusieurs semaines se fait entendre, nos arguments passent , a déclaré le leader socialiste engagé dans la campagne pour le oui.

Depuis plusieurs jours, a-t-il ajouté, j'en avais une perception à travers les rencontres que j'avais avec les citoyens, le oui progresse et maintenant, il y a une majorité d'électeurs socialistes dans les sondages . Je suis prudent parce que ce ne sont que des sondages , a encore observé M. Hollande.

Des cancérologues de France, du Maroc, d'Algérie et de Tunisie se rencontreront à Rabat du 5 au 6 mai à l'occasion de la première rencontre franco-maghébine sur le cancer du sein, ont annoncé vendredi à Rabat les organisateurs.

Les nouvelles thérapeutiques médicales et radiologoiques actuellement en vigueur en Europe seront au centre des débats de ce colloque qui sera présidé par le professeur français, Moise Namer (Nice), un des meilleurs spécialistes de la maladie du sein dans le monde, a-t-on ajouté.

Cette rencontre arrive au bon moment car il faut que les pays du Maghreb adoptent une stratégie moderne de lutte contre le cancer du sein , a déclaré à l'AFP le docteur Anouar Cherkaoui un des organisateurs marocains du congrès.

A titre d'exemple, a-t-il dit, par méconnaissances des dernières données thérapeutiques, des femmes au Maroc ont été amputées du sein à tort, alors qu'il existe en Europe des thérapies qui ne conduisent pas nécessairement à une amputation du sein .

Au Maroc, le cancer du sein touche une femme sur dix, selon ce spécialiste.

Le cancer du sein est en tête de tous les cancers chez la femme marocaine, il détrône le cancer du col utérin , a-t-il précisé.

« Les nouveaux penseurs de l’islam », de Rachid Benzine, « La raison politique arabe » et « La raison éthique arabe » deux livres de Mohamed Abed Al-Jabri font partie de la quinzaine de livres saisis à l’aéroport de Tunis, le 25 avril, dans les bagages de M. Lotfi Hajji, président du Syndicat indépendant des journalistes tunisiens (SIJT). Créé en mai 2004, le SIJT n’est pas encore reconnu par les autorités. Son président, est connu pour son indépendance de vue. Il fut journaliste de l’hebdomadaire Réalités avant d’exercer aujourd’hui comme correspondant local de la chaîne Al-Jazeera. Un statut que les autorités tunisiennes lui refusent aussi. Avec l’Irak et l’Arabie Saoudite, la Tunisie est le troisième pays arabe où Al-Jazeera est absente. En novembre 2005, le Sommet mondial de la société de l’information (SMSI) est prévu à Tunis. Et d’aucuns se demandent si les intellectuels, écrivains et journalistes invités à ce sommet, auront le droit de s’y rendre avec leurs livres.

Au moins trois personnes ont trouvé la mort dans les intempéries dans la région de Djelfa, à quelque 360 km au sud d'Alger, rapporte vendredi la radio nationale algérienne.

Parmi ces victimes, figurent deux enfants âgés respectivement de 10 et 12 ans, selon la même source.

Une pluie diluvienne s'est abattue jeudi sur cette région, causant de dégâts matériels, précise la même source.

Les Services de la Protection civile ont effectué plusieurs interventions pour venir en aide aux sinistrés, ajoute la même source.

Devenu, depuis vendredi 22 avril, la première personne reconnue coupable aux États-Unis dans l'enquête sur le 11 Septembre, Zacarias Moussaoui a annoncé qu'il lutterait pied à pied contre la peine de mort . Le Français, seul inculpé aux États-Unis en lien avec les attentats du 11 septembre 2001, a plaidé coupable une semaine auparavant, reconnaissant avoir participé avec les 19 pirates de l'air et les dirigeants d'Al-Qaïda à un vaste complot en vue de libérer le Cheikh Omar Abdel Rahman, le religieux égyptien, non voyant, détenu aux Etats-Unis depuis 12 ans pour avoir comploté de détruire plusieurs monuments et édifices de New York. Mais Zacaria Moussaoui avait alors affirmé que ce complot était différent de celui des attentats du 11 septembre 2001. S'il est désormais condamné, sans procès, il faut encore fixer la sentence, une tâche qui reviendra presque certainement à un jury populaire chargé de trancher entre la peine capitale, la réclusion à perpétuité ou une peine moindre. Pour laisser la décision à un magistrat, il faudrait l'accord de toutes les parties et du juge, ce qui semble peu probable. Dans tous les cas, le jeune français a fait savoir son vœu d’être enterré en terre musulmane.

L'Iran a prévenu vendredi ses interlocuteurs européens que le temps pressait pour parvenir à un accord concernant son programme nucléaire, alors que se tenaient à Londres des discussions pour garantir que Téhéran ne fabrique pas la bombe atomique.

Le temps est plus compté que les Européens ne le pensent pour parvenir à un accord, a déclaré vendredi à l'AFP Cyrus Nasseri, l'un des principaux négociateurs iraniens.

Notre position est simplement que nous n'avons pas beaucoup de temps , a-t-il expliqué avant la réunion à Londres du comité de pilotage irano-européen. Nous avons un programme d'enrichissement et ne pouvons le retenir plus longtemps.

La France, l'Allemagne et la Grande-Bretagne négocient depuis décembre 2004 avec l'Iran pour obtenir des garanties objectives que la république islamique ne produise pas de bombe atomique sous le couvert d'activités nucléaires civiles.

Les discussions entre les directeurs politiques des ministères des Affaires étrangères des trois pays européens et une délégation iranienne de haut niveau ont finalement commencé vendredi en début de soirée dans un endroit du centre de Londres tenu secret par les autorités britanniques.

L'Iran attend une réponse claire des Européens à ses propositions qui reconnaissent son droit à maîtriser le cycle du combustible nucléaire, avait indiqué mercredi à l'AFP Ali Agha-Mohammadi, l'un des négociateurs iraniens.

Le directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Rodrigo de Rato, s'est félicité vendredi des performances économiques de la Turquie et a affirmé que le Fonds continuerait de soutenir ce pays.

Le programme de ce gouvernement, appliqué avec le soutien du FMI, a produit la meilleure performance économique depuis une génération , a déclaré M. de Rato à Istanbul au terme d'une réunion internationale d'investissement regroupant les représentants de dix neuf firmes internationales de onze pays.

Rappelant que la Turquie avait signé récemment une lettre d'intention pour un nouvel accord stand-by avec le FMI, le directeur a affirmé qu'il se réjouissait à la perspective de voir le nouvel arrangement avec le Fonds soutenir cette performance .

Je m'attends à ce que le bureau exécutif du FMI considère cette demande le 11 mai , a-t-il précisé.

M. de Rato a prédit un afflux des investissements étrangers en Turquie battant tous les records en 2005.

L'avocat tunisien, militant des droits de l'Homme, Mohamed Abbou, a été condamné, dans la nuit de jeudi à vendredi, à trois ans et six mois de prison ferme dans un procès marathon, ouvert jeudi, dans un climat de tension et de contestation de la défense dénonçant un procès politique pour délit d'opinion .

Le verdict a été rendu par la 4e Chambre correctionnelle du tribunal de première instance de Tunis, jugeant l'avocat dans deux affaires distinctes: publication d'un article sur internet dénonçant la torture dans les prisons et plainte d'une avocate pour violences .

Me Abbou, 39 ans, a écopé d'un an et demi d'emprisonnement pour publication d'écrits de nature à troubler l'ordre public et diffamation d'instances judiciaires , deux chefs d'accusation retenus dans le cadre de la première affaire. Il a été condamné en outre à deux ans d'emprisonnement pour violences dans la seconde affaire relative à la plainte d'une avocate, ayant fait valoir une incapacité physique permanente de 10% . Le prévenu avait demandé le report de cette affaire et la défense, y voyant une machination pour discréditer l'avocat accusé, a refusé de plaider.

Me Abbou avait été incarcéré début mars suite à la publication sur le site Tunisnews d'un texte extrêmement virulent contre le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali pour son invitation du Premier ministre israélien Ariel Sharon à assister au Sommet mondial sur la société de l'information (SMSI) en Tunisie. Mais cet avocat opposant a été jugé jeudi pour un autre article paru le 25 août 2004 sur internet, où il comparait la torture pratiquée dans les lieux de détention en Tunisie aux sévices exercés par des soldats américains dans la prison d'Abou Ghraib en Irak.

Jean-Pierre Raffarin a souligné vendredi, jour du 60e anniversaire du vote des femmes en France, la nécessité de poursuivre le combat pour l'égalité entre hommes et femmes dans la vie politique et professionnelle.

Le combat pour l'égalité reste le combat de tous les jours et de toutes les époques , déclare le Premier ministre dans un communiqué.

Le 29 avril 1945, 76 ans après les hommes, les Françaises votaient pour la première fois à l'occasion des élections municipales.

L'anniversaire de ce jour est pour nous tous un moment de joie profonde , écrit Jean-Pierre Raffarin.

Malgré la loi sur la parité du 6 juin 2000, le Parlement ne compte aujourd'hui que 77 femmes sur 577 élus. La socialiste Ségolène Royal est la seule femme présidente de région, sur les 22 que compte la France métropolitaine.

Force est de constater que beaucoup reste à faire car, hormis les suffrages où la parité a pu pleinement s'appliquer (régionales, européennes...), le pouvoir reste et demeure un bastion masculin , écrivent dans un communiqué commun Annick Lepetit, porte-parole du Parti socialiste, et Catherine Génisson, secrétaire nationale aux droits des femmes du PS.

L'égalité hommes-femmes passe par le salaire, rappelle Jean-Pierre Raffarin dans son communiqué, alors que l'écart moyen des rémunérations entre hommes et femmes est de 25%.

La loi sur l'égalité des salaires qui sera présentée le mois prochain au Parlement marquera, selon lui, une nouvelle étape pour que l'égalité politique soit aussi l'égalité économique salariale .

Vladimir Poutine a confirmé auprès des dirigeants palestiniens sa volonté de contribuer aux efforts de paix au Proche-Orient malgré le peu d'enthousiasme soulevé par sa proposition d'une conférence internationale à l'automne à Moscou.

A l'occasion de la première visite d'un président russe dans les territoires palestiniens, Poutine a promis à Mahmoud Abbas que la Russie contribuerait au renforcement des services de sécurité palestiniens avec la livraison d'hélicoptères.


Nous avons conscience que les Palestiniens, afin de faire respecter la loi dans cette région, ont besoin de disposer de toutes les ressources nécessaires , a déclaré le président russe après sa rencontre avec Abbas au siège de l'Autorité palestinienne à Ramallah, en Cisjordanie.

Nous avons conscience qu'ils n'y parviendront pas avec des cailloux et des lance-pierres. Israël le comprend également , a assuré Poutine, qui a également pris le temps de déposer une gerbe sur la tombe de Yasser Arafat.

Le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas a salué jeudi la proposition du président russe Vladimir Poutine sur l'organisation d'une conférence de paix sur le processus de paix au Moyen-Orient. M. Abbas a exprimé devant la presse son souhait de voir cette proposition être matérialisée et conduire à des résultats concrets.

La proposition de M. Poutine d'organiser une conférence internationale sur le processus de paix au Moyen-Orient à Moscou, a été avancée mercredi lors d'une conférence de presse conjointe avec le président égyptien Hosni Moubarak au Caire, d'où il a commencé sa tournée du Moyen-Orient en tant que premier leader soviétique ou russe dans la région en 40 ans. M. Poutine se trouve actuellement en Israël pour une visite d'Etat. Il doit rencontrer le Premier ministre israélien Ariel Sharon pour discuter du retrait israélien de Gaza dont le début est prévu pour la mi-août.

M. Abbas a qualifié la visite de M. Poutine de très importante , soulignant que le rôle que la Russie joue dans la région est aussi importante . La Russie, l'un des sponsors du quartette international sur le Moyen-Orient avec les Nations unies, l'Union européenne et les Etats-Unis, a maintenu des relations étroites avec l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) durant les 40 ans passés.

Dalil Boubakeur, Recteur de la mosquée de Paris et président du Conseil français du culte musulman, a procédé à la cérémonie de pause de la première pierre de la mosquée d’Empalot à Toulouse. Sur le site, les organisateurs avaient déployé une banderole où on pouvait lire « La mosquée est l’endroit qui rassemble, elle lutte contre les fléaux sociaux et contre tout type d’extrémisme ».
Prévu sur un terrain de 1314 m2, la construction de l’édifice durera deux ans. La cérémonie s’est déroulée en présence de Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse qui a estimé que l’absence d’un lieu de culte convenable à Toulouse était « injuste et anormale ». Les musulmans de Toulouse sont évalués à environ 30 000 fidèles principalement localisés dans les quartiers défavorisés du Mirail. Mamadou Daffé, directeur de recherche au CNRS, est l’imam le plus connu de la ville. Directeur de publication de la revue Ex-Le Musulman et conférencier apprécié, il s’est progressivement consacré, durant ces dernières années, à l’organisation des musulmans au quartier du Murail autour de ce projet de mosquée.