La veille, le directeur d’agence nous a convoqué pour 8 h 00, juste après le petit déjeuner pris quotidiennement à 7 h 00. But du rassemblement des 120 pèlerins de l’agence : une visite, à la fois touristique et de repérage des lieux du pèlerinage (Mina, Arafat) et de ceux de l’Histoire, prophétique s’entend (grotte de Hira où débuta la Révélation, mont Thawr où se cachèrent le Prophète et Abû Bakr, fuyant La Mecque pour Médine).
À nouveau divisés en trois groupes, nous grimpons dans trois cars. Première destination : la grotte de Hira. Et première surprise aussi : le lieu où le Prophète avait l’habitude de se retirer pour méditer est très haut, situé dans une montagne aussi rocailleuse que sèche, et se trouve assez éloigné de La Mecque. Nous imaginons alors les trajets parcourus, et nous nous rappelons également que nos pieux prédécesseurs n’avaient absolument pas la même notion des distances que nous aujourd'hui.
D’autres pèlerins, également venus en visite, gravissent la montagne pour atteindre la grotte, formant une immense colonne blanche serpentant jusque très haut.
Deuxième lieu visité, ou plutôt traversé en car, Mina. Des tentes à perte de vue, voilà ce qu’est Mina. Une ville de tentes vides toute l’année et utilisées exclusivement durant la période du hajj. Auparavant, ces tentes étaient montées spécifiquement pour le pèlerinage. Mais, depuis le gigantesque incendie qui a ravagé Mina en 1997, les autorités saoudiennes ont construit des tentes en dur, ultramodernes et ininflammables, montées toute l’année et entretenues pour le hajj.
À la sortie de Mina apparaît le mont Arafat, noir de monde. Comme à Hira, les pèlerins gravissent la montagne, qui pour se prendre en photo au sommet, qui pour avoir une vision d ensemble du territoire de Arafat. Pourtant, un immense panneau indique en arabe, en persan, en malais et en anglais que gravir la montagne n’est nullement une tradition prophétique.
L’ambiance est plus touristique que pieuse. Il est effectivement possible de se faire photographier devant le mont, de faire un tour à dos de dromadaire ou encore d’acheter souvenir ou henné.
Enfin reparti, le car nous mène au mont Thawr. Sur le chemin, une vision nous rappelle qu’ici les avancées et changements sont perpétuels, celle du train devant, à compter de 2011, pouvoir transporter les pèlerins de La Mecque à Mina. Encore à l’essai, il devrait être testé cette année par les pèlerins saoudiens.
À nouveau divisés en trois groupes, nous grimpons dans trois cars. Première destination : la grotte de Hira. Et première surprise aussi : le lieu où le Prophète avait l’habitude de se retirer pour méditer est très haut, situé dans une montagne aussi rocailleuse que sèche, et se trouve assez éloigné de La Mecque. Nous imaginons alors les trajets parcourus, et nous nous rappelons également que nos pieux prédécesseurs n’avaient absolument pas la même notion des distances que nous aujourd'hui.
D’autres pèlerins, également venus en visite, gravissent la montagne pour atteindre la grotte, formant une immense colonne blanche serpentant jusque très haut.
Deuxième lieu visité, ou plutôt traversé en car, Mina. Des tentes à perte de vue, voilà ce qu’est Mina. Une ville de tentes vides toute l’année et utilisées exclusivement durant la période du hajj. Auparavant, ces tentes étaient montées spécifiquement pour le pèlerinage. Mais, depuis le gigantesque incendie qui a ravagé Mina en 1997, les autorités saoudiennes ont construit des tentes en dur, ultramodernes et ininflammables, montées toute l’année et entretenues pour le hajj.
À la sortie de Mina apparaît le mont Arafat, noir de monde. Comme à Hira, les pèlerins gravissent la montagne, qui pour se prendre en photo au sommet, qui pour avoir une vision d ensemble du territoire de Arafat. Pourtant, un immense panneau indique en arabe, en persan, en malais et en anglais que gravir la montagne n’est nullement une tradition prophétique.
L’ambiance est plus touristique que pieuse. Il est effectivement possible de se faire photographier devant le mont, de faire un tour à dos de dromadaire ou encore d’acheter souvenir ou henné.
Enfin reparti, le car nous mène au mont Thawr. Sur le chemin, une vision nous rappelle qu’ici les avancées et changements sont perpétuels, celle du train devant, à compter de 2011, pouvoir transporter les pèlerins de La Mecque à Mina. Encore à l’essai, il devrait être testé cette année par les pèlerins saoudiens.
Profil
Assmaâ Rakho-Mom
« Pourquoi ne pas partager ce que je découvre et je vis d’intense, chaque jour, depuis notre départ ? », me suis-je dit après quelques jours passés à La Mecque, où j’effectue cette année le pèlerinage (hajj) en compagnie de mon époux. Journaliste puis pigiste à Saphirnews.com depuis 2005, j ai donc créé cette rubrique, qui tentera de vous relater autant que faire se peut nos journées vécues dans les Lieux saints de l’islam.
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