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Sida: l'OMS fixe un nouvel objectif

Rédigé par Mom Nicolas | Samedi 20 Juillet 2002 à 00:00

           

Les résultats d'une recherche, réunissant plus de 120 chercheurs et représentants de la société civil, ont permis l'allégement des soins par les traitements anti-viraux. Les rendant plus accessibles aux pays du Sud.D’ici 2005, trois millions malades bénéficieront des traitements antiviraux.




 

Les résultats d'une recherche, réunissant plus de 120 chercheurs et représentants de la société civile, ont permis l'allégement des soins par les traitements anti-viraux. Les rendant plus accessibles aux pays du Sud. D’ici 2005, trois millions malades bénéficieront des traitements antiviraux.  

 

L’Afrique est la première victime du manque de soin et pourtant c’est le continent le plus touché par le sida. Dans un communiqué de presse de l’OMS datant du 9 Juillet 2002, il est indiqué que seulement 50 000 africains bénéficieraient des traitements anti-viraux. Ce qui équivaut à moins de 2% le nombre total de malades pris en charge.

 

Manque de moyens

La principale cause de cette défaillance est due aux manques de moyens financiers et techniques. Les traitements anti-viraux suscitent en effet du personnel médical spécialisé et des laboratoires perfectionnés nécessaires pour entreprendre et superviser les soins. Et pourtant l’efficacité de ce traitement a été largement prouvé, à titre d’exemple « aux Etats Unis, l’introduction des tri thérapies en 1996 a permis de diminuer de 70% la mortalité imputable au VIH ».

 

Un appel aux pays riches 

A la suite d’une année de travail réunissant 120 scientifiques, chercheurs, cliniciens et représentant de la société civile, des progrès ont été réalisés pour réduire ces contraintes. « Pour la première fois, nous avons la possibilité de mettre en œuvre une approche de santé publique simplifiée et facile à suivre pour le traitement de SIDA au lieu des schémas thérapeutiques individualisés complexes » souligne le docteur Gro Harlem Brundtland, directeur général de l’OMS. . De nouvelles directives sont alors mises en place pour tenter de généraliser le traitement. L’objectif fixé est que d’ici 2005, au moins trois millions de malades aient recours aux antivirus. De plus un appel est lancé aux pays riches, « nous avons un besoin urgent de fonds pour établir les ressources humaines et les infrastructures permettant de délivrer les traitements (…) Plus que jamais, nous devons nous appuyer sur un vaste partenariat pour parvenir à une plus grande équité entre les pays riches et pauvres au niveau de la qualité des soins proposés », ajoute le docteur Tomris Türmen, directeur à l’OMS du groupe santé famille et communautaire.

 





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