
La synagogue Or-Thora, située dans le quartier Saint-Charles, dans le 1er arrondissement de Marseille, n’attirait plus grand monde. Parfois, une dizaine de personnes pour la prière dans un établissement qui peut en contenir 250. « Il faut payer le rabbin, il faut payer l'entretien. C'est difficile », rapporte un proche de la synagogue dans La Provence.
Pas loin de là , rue Mission de la France, la mosquée gérée par l’association musulmane Al Badr fait face en revanche à un problème de surpopulation lors de la prière du vendredi, poussant certains fidèles à prier dans la rue.
Un compromis de vente a été trouvé. La transaction devrait s’élever à 400 000 €. Le déménagement pourrait être rapide, dès le mois de mai, à moins que la mairie de Marseille ne s’y oppose comme lors de précédentes tentatives à la Canebière ou sur la rue Jemmapes.
Ce transfert est symptomatique du déplacement des populations juives selon Zvi Ammar, président du consistoire israélite de Marseille qui explique que « depuis dix ans, les juifs de Marseille vont du centre-ville vers les 8e, 9e, 10e ou 13e arrondissement ». Malgré un léger pincement au cœur, il ajoute qu’« il reste beaucoup de synagogues à Marseille. Il y en avait 32 au début des années 1990. Le chiffre a presque doublé. Puis Dieu est le même pour tout le monde ».
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Pas loin de là , rue Mission de la France, la mosquée gérée par l’association musulmane Al Badr fait face en revanche à un problème de surpopulation lors de la prière du vendredi, poussant certains fidèles à prier dans la rue.
Un compromis de vente a été trouvé. La transaction devrait s’élever à 400 000 €. Le déménagement pourrait être rapide, dès le mois de mai, à moins que la mairie de Marseille ne s’y oppose comme lors de précédentes tentatives à la Canebière ou sur la rue Jemmapes.
Ce transfert est symptomatique du déplacement des populations juives selon Zvi Ammar, président du consistoire israélite de Marseille qui explique que « depuis dix ans, les juifs de Marseille vont du centre-ville vers les 8e, 9e, 10e ou 13e arrondissement ». Malgré un léger pincement au cœur, il ajoute qu’« il reste beaucoup de synagogues à Marseille. Il y en avait 32 au début des années 1990. Le chiffre a presque doublé. Puis Dieu est le même pour tout le monde ».
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