La justice a condamné, mercredi 13 janvier, un homme à la peine de mort après avoir été reconnu coupable du meurtre et du viol d'un garçon de 11 ans en septembre 2019.
Le jeune Adnane, qui était sorti pour faire une course, avait été découvert mort cinq jours après sa disparition dans le quartier populaire de Tanger où il vivait. Son meurtrier, âgé de 24 ans, avait emmené le garçon dans l'appartement qu'il louait, l'a agressé sexuellement puis l'a tué avant de l'enterrer à proximité.
Cette sordide affaire avait alors secoué l’opinion publique marocaine. Le roi Mohammed VI s’était exprimé dans un message de condoléances à la famille dans lequel il avait condamné « un crime odieux ».
« Le tribunal a été convaincu de l'implication du principal accusé dans le crime de meurtre avec préméditation, associé à l'enlèvement, la séquestration et le détournement de mineur », indique l'agence officielle MAP. Ses colocataires ont été condamnés mercredi à quatre mois de prison pour « non-dénonciation de crime ».
La peine de mort est toujours en vigueur au Maroc mais n'est plus appliquée au Maroc depuis 1993. Au total, 74 personnes condamnées à la peine capitale se trouvaient en prison fin 2020, selon le Conseil national des droits de l'homme. Entre 2000 et 2019, 119 condamnés à mort ont bénéficié d'une grâce royale et leurs peines ont été commuées en prison à perpétuité ou en peines à durée déterminée, selon la même source.
Le jeune Adnane, qui était sorti pour faire une course, avait été découvert mort cinq jours après sa disparition dans le quartier populaire de Tanger où il vivait. Son meurtrier, âgé de 24 ans, avait emmené le garçon dans l'appartement qu'il louait, l'a agressé sexuellement puis l'a tué avant de l'enterrer à proximité.
Cette sordide affaire avait alors secoué l’opinion publique marocaine. Le roi Mohammed VI s’était exprimé dans un message de condoléances à la famille dans lequel il avait condamné « un crime odieux ».
« Le tribunal a été convaincu de l'implication du principal accusé dans le crime de meurtre avec préméditation, associé à l'enlèvement, la séquestration et le détournement de mineur », indique l'agence officielle MAP. Ses colocataires ont été condamnés mercredi à quatre mois de prison pour « non-dénonciation de crime ».
La peine de mort est toujours en vigueur au Maroc mais n'est plus appliquée au Maroc depuis 1993. Au total, 74 personnes condamnées à la peine capitale se trouvaient en prison fin 2020, selon le Conseil national des droits de l'homme. Entre 2000 et 2019, 119 condamnés à mort ont bénéficié d'une grâce royale et leurs peines ont été commuées en prison à perpétuité ou en peines à durée déterminée, selon la même source.