Sur le vif
Les soldats issus des anciennes colonies françaises ont joué un rôle essentiel dans le débarquement de Provence le 15 août 1944. Ils sont 450 000 soldats à avoir soutenu les efforts des forces alliées, devenant ainsi des artisans de la victoire contre les nazis en 1945.
Le rôle de ces soldats, principalement venus d'Afrique du Nord et d'Afrique subsaharienne, reste cependant méconnu en France. Saluant leur contribution lors de la cérémonie du 75e anniversaire du débarquement de Provence, à Saint-Raphaël, dans le Var, Emmanuel Macron a appelé les maires à renommer des rues et des places pour honorer la mémoire des soldats africains enrôlés dans l'armée française qui ont participé à la Libération.
« Ils ont fait l'honneur et la grandeur de la France. Et pourtant, qui d'entre nous se souvient aujourd'hui de leurs noms, de leurs visages ? », a souligné le président français lors de son discours prononcé en présence des présidents ivoiriens et guinéen.
« Je lance un appel aux maires de France pour qu'ils fassent vivre par les noms de nos rues, de nos monuments, la mémoire de ces gens qui rendent fier toute l'Afrique et disent de la France ce qu'elle est profondément : un engagement, un attachement à la liberté et à la grandeur, un esprit de résistance qui unit dans le courage », a-t-il déclaré. « Ces combattants africains, pendant nombre de décennies, n'ont pas eu la gloire et l'estime que leur bravoure justifiait. La France a une part d'Afrique en elle. Et sur ce sol de Provence, cette part fut celle du sang versé. »
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8 mai 1945 : l’Armée d’Afrique, artisane de la victoire contre les nazis
A l'ossuaire de Douaumont, une cérémonie d'hommage aux soldats musulmans morts pour la France
Le rôle de ces soldats, principalement venus d'Afrique du Nord et d'Afrique subsaharienne, reste cependant méconnu en France. Saluant leur contribution lors de la cérémonie du 75e anniversaire du débarquement de Provence, à Saint-Raphaël, dans le Var, Emmanuel Macron a appelé les maires à renommer des rues et des places pour honorer la mémoire des soldats africains enrôlés dans l'armée française qui ont participé à la Libération.
« Ils ont fait l'honneur et la grandeur de la France. Et pourtant, qui d'entre nous se souvient aujourd'hui de leurs noms, de leurs visages ? », a souligné le président français lors de son discours prononcé en présence des présidents ivoiriens et guinéen.
« Je lance un appel aux maires de France pour qu'ils fassent vivre par les noms de nos rues, de nos monuments, la mémoire de ces gens qui rendent fier toute l'Afrique et disent de la France ce qu'elle est profondément : un engagement, un attachement à la liberté et à la grandeur, un esprit de résistance qui unit dans le courage », a-t-il déclaré. « Ces combattants africains, pendant nombre de décennies, n'ont pas eu la gloire et l'estime que leur bravoure justifiait. La France a une part d'Afrique en elle. Et sur ce sol de Provence, cette part fut celle du sang versé. »
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