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Points de vue

La posture du CCIF n’est pas illégale mais elle est irresponsable

Rédigé par Omero Marongiu-Perria | Lundi 16 Novembre 2020 à 11:00

           


La posture du CCIF n’est pas illégale mais elle est irresponsable
Le Comité contre l’islamophobie en France (CCIF) a mis en ligne, fin octobre, une réponse à 28 affirmations qu’il considère comme étant, en quasi-totalité, des accusations non fondées au sujet de la nature de son action, de son cadre idéologique, de ses accointances islamistes et de son réseau collaboratif.

Dans sa réponse à l’affirmation n°7, le CCIF se défend de faire la promotion de l’islam radical et de prédicateurs radicaux. Il se présente ainsi comme areligieux et apolitique et, « tel un avocat, il n’a pas besoin d’adhérer aux convictions de son client pour défendre ses droits ». L’association rappelle aussi à bon droit que « certains voudraient faire porter au CCIF les opinions de toutes les personnes dont il a défendu les droits (…) afin de mettre en cause le CCIF par procuration ». On serait tenté d’en rester là et de lui accorder un blanc-seing si, par sa posture au sein du champ islamique français, le CCIF ne contredisait pas ses propres assertions.

Un réseau inscrit dans la défense d’une identité religieuse intransigeante sans critique

Dans le contexte des perquisitions menées à tout-va par les pouvoirs publics en novembre et décembre 2015, nous étions nombreux, toutes sensibilités musulmanes confondues, à avoir pris la défense de musulmans ciblés pour leur simple identité religieuse considérée comme salafiste. Des fiches S ont été levées, des musulmans ont pu être blanchis de tout soupçon de collusion avec le terrorisme même si certains, parmi eux, avec déjà tiré pas mal de cartouches verbales en direction de leurs coreligionnaires engagés sur les questions de réforme au sein de l’islam contemporain. Aussi, au-delà du respect dû à chacun en sa qualité d’être humain, cela n’a pas transformé fondamentalement les relations entre ces sensibilités musulmanes ni le regard véhément, parfois carrément haineux, que les plus intransigeants portent sur leurs coreligionnaires.

Qu’à cela ne tienne, mais il est indéniable que, de son côté, le CCIF a fait le choix de s’inscrire dans un réseau d’associations et d’acteurs qui se sont clairement positionnés dans la défense d’une identité religieuse intransigeante avec une absence de critique. Pourtant, il n’échappe à personne que les adeptes de cet islam prétendent représenter la normalité à laquelle tout musulman devrait se conformer, sous peine d’être voué aux gémonies.

Pour comprendre la portée du problème, il faut revenir au 24 janvier 2016 lorsqu’Idriss Sihamedi, le président de l’ONG Barakacity, s’est présenté sur le plateau de l’émission Le Supplément, présentée par Ali Baddou sur Canal +, comme un « musulman normal » qui refuse de serrer la main aux femmes et de condamner explicitement l’État Islamique. Cette attitude irresponsable provoquera un tollé sur la toile et au sein des médias hexagonaux.

Un soutien indéfectible qui relègue aux oubliettes les questions éthiques

À l’époque, des discussions animaient les réseaux communautaires sur la démarche éthique de son organisation dont la stratégie reposait en grande partie sur la mise en scène des situations extrêmes pour susciter l’émotion du grand public musulman. Plusieurs prédicateurs et community organizers actifs sur Internet se prêteront d’ailleurs au jeu lacrymal, dans la communion émotionnelle, et au soutien indéfectible au président de l’ONG, en reléguant aux oubliettes les questions éthiques que soulevait une telle attitude. On ne parle pas ici d’un musulman lambda ou d’un acteur public dont la langue aurait malencontreusement fourché.

La posture du CCIF n’est pas illégale mais elle est irresponsable
Au contraire, Idriss Sihamedi possède une formation en communication et il sait parfaitement utiliser les ressorts offerts par les réseaux sociaux. Il se définit sur son compte Facebook comme « un musulman orthodoxe qui rejette les idées féministes contemporaines » et contre la démocratie.

Le 29 février 2020, il s’est fendu d’un tweet fustigeant le président Macron pour avoir reçu Asia Bibi et lui avoir offert l’asile politique « comme pour la remercier de sa haine de l’islam ». On croirait halluciner à la lecture de telles inepties, mais c’est le jeu de la démocratie, et l’auteur de tels propos a tout le loisir de cracher sur un système dont il tire de larges bénéfices, pas seulement symboliques. Lorsqu’un tel individu à maille à partir avec la justice, c’est son droit le plus strict de bénéficier d’un avocat, la démocratie sur laquelle il déverse ses immondices le lui concède sans contrepartie.

Lire aussi : Enfin libre ! Le témoignage puissant d’Asia Bibi, accusée à tort de blasphème, contre l’injustice

C’est dans ce cadre que la posture du CCIF apparaît comme problématique. Car l’ONG n’existe pas hors sol, elle est bien composée de salariés, d’administrateurs, de bénévoles, elle collabore avec des intervenants externes, dont des avocats. Elle s’insère dans des réseaux d’acteurs musulmans et non musulmans, et elle plusieurs porte-paroles officiels et officieux. Elle est notamment partenaire de la plateforme L.E.S. Musulmans qui, comme le CCIF, propose une définition opérationnelle de l’islamophobie comme « l’ensemble des discriminations et violences contre des personnes et des institutions, en raison de leur appartenance réelle ou supposée à la religion musulmane. Cette définition n’inclut pas la libre critique des idéologies ».

Quand le référent religieux est mobilisé pour susciter l’émotion collective

Derrière les définitions, en apparence neutre, et les déclarations de bonnes intentions, on constate que le CCIF est imbriqué dans un réseau d’acteurs musulmans spécialisés qui sont, entre autres, imams, prédicateurs sur les réseaux sociaux et responsables religieux, acteurs économiques, communicants, avocats et spécialistes en droit, etc. Le CCIF peut tout à fait se définir comme une ONG areligieuse et apolitique, il n’en demeure pas moins que son action ne se résume pas à l’approche technique qu’un avocat aurait du dossier de son client. Elle s’inscrit bien plutôt dans un univers de valeurs et dans une vision du monde, comme elle agit en défense des intérêts d’un groupe dont, de fait, elle s’érige en défenseur.

Aussi, au sein de ce réseau, les acteurs de terrain qui s’expriment au nom ou en défense du CCIF mobilisent peu ou prou le référent religieux pour susciter l’émotion collective et inciter leur coreligionnaire à soutenir leur cause. Pourquoi pas, c’est leur droit. Mais ils s’expriment également publiquement pour légitimer et délégitimer les « musulmans » dignes de s’exprimer au nom de l’islam, ou encore les modes d’appartenance et les pratiques dignes d’être qualifiées de musulmanes.

Pour les non-musulmans, c’est parfois la guerre totale jusqu’à la volonté de tuer socialement des personnes qui seraient censées symboliser le racisme d’État ou la discrimination systémique dont seraient victimes « les musulmans » dans leur globalité. Le patron du restaurant Le Cénacle doit encore en garder un goût amer. Alors directeur exécutif du CCIF, Marwan Muhammad, dans son tweet du 28 août 2016, appelait poliment à ne surtout pas se réunir devant le restaurant qui avait, a priori, refusé de servir deux femmes voilées, tout en les incitant à diffuser l’information largement « afin de montrer la réalité que vivent les musulman-e-s » et à « ruiner la réputation de ce restaurant sur tous les espaces en ligne où il est listé ». On repassera sur le b-a-ba de l’éthique musulmane en la matière.

Des rappels à l’ordre qui manquent cruellement

D’autres « affaires » s’en suivront, avec toujours peu ou prou la même configuration et la même répartition des rôles : les punchlines aux uns, accompagnées de la mobilisation sur les réseaux sociaux communautaires, relayées par des vidéos ou des montages photos le plus souvent tronquées, et aux autres l’action juridique « neutre » et dépourvue de toute autre considération que la « défense des droits ».

Là encore, on ne parle pas d’acteurs dont la langue pourrait fourcher à l’occasion. Ce sont des personnes formées pour et parfaitement rompues aux punchlines, aux techniques de communication de masse et à l’entretien d’un rapport de force avec les acteurs politiques, institutionnels et les médias mainstream. De ce point de vue, il est trop facile de se défausser de toutes les accusations dont on fait l’objet en affirmant à tout bout de champ que l’on n’est pas membre de tel collectif, de telle association ou de telle obédience.

Dans les faits, il suffirait au CCIF de sortir quelques rappels à l’ordre adressés à ses communicants – quand bien même serait-ce à mi-voix – pour faire taire quelques velléités à son encontre. On entend, en voix off, dans les cercles privés, que tel ou tel autre de ses communicants aurait dépassé les limites en refusant de dénoncer les salmigondis de salafistes par ailleurs défendus par l’ONG.

On observe bien qu’au sein même de ce réseau plusieurs imams sont devenus très prudents dans leurs prises de position publiques et assez détachés des questions politiques, avec des prises de position plus mitigées sur le collectif. Mais la ligne de fracture perdure ; Marwan Muhammad, porte-parole officieux du CCIF et principal organisateur de la plateforme L.E.S. Musulmans a, jusqu’à ce jour, défendu bec et ongle Barakacity et son président, tout en refusant à condamner sa vision du monde et ses propos haineux à l’encontre de la société et des musulmans qui ne partagent pas sa vision de la « normalité » de l’islam.

On est en droit d’attendre du CCIF un minimum de distance critique

Cela va même plus loin car les diatribes du président de Barakacity, lorsqu’il présente ses démêlés avec les institutions et la justice comme relevant de LA cause des musulmans, sont relayées sans aucun recul critique. Feïza Ben Mohamed, bénévole et porte-voix du CCIF le 22 octobre dernier sur le plateau de Balance ton post, se situe sur la même ligne lorsque, dans son tweet du 20 octobre, elle prend la défense de Barakacity en la présentant comme une simple organisation humanitaire. C’est faux si l’on suit son propre président qui n’a pas manqué de rappeler de manière très explicite l’engagement religieux et idéologique de l’ONG. C’est une da’wa, une action à visée prosélyte et d’obédience salafiste qui est totalement assumée.

On pourrait multiplier les exemples des prises de positions « orientées », comme celui de Sefen Guez Guez, avocat au barreau de Nice et collaborateur du CCIF. Ce dernier a twitté à plusieurs reprises sur la situation des juifs dans la période précédant la Shoah pour la comparer, de manière sous-jacente, à la situation actuelle des musulmans. À l’instar d’Idriss Sihamedi, il avait également fustigé le fait qu’Emmanuel Macron ait reçu Asia Bibi.

Bien sûr, les agissements des membres du réseau du CCIF n’en font pas un coupable « par procuration ». Mais en termes de défense des droits humains et de lutte contre la haine, on est en droit d’attendre du CCIF un minimum de distance critique. À défaut, voire a minima, on pourrait s’attendre à une once de réprobation des communicants officiels et officieux du collectif. On cherche en vain.

A contrario, le 7 septembre 2019, Feïza Ben Mohamed réagissait promptement à l’annonce de la prière présidée par deux femmes imames en un tweet lapidaire et non moins disqualifiant : « Quelqu’un leur a dit que le nom “islam” est déjà pris par une autre religion ? ». Belle punchline, non moins problématique… et impossible de trouver la moindre dénonciation des propos du côté de l’ONG. Il s’agit pourtant bien, sur le fond, d’une excommunication pour la simple divergence sur un point relatif à la pratique du culte.

La posture du CCIF n’est pas illégale mais elle est irresponsable
La liste devient tout même suffisamment longue au sujet du positionnement très orienté du CCIF dans sa « défense » des musulmans. La publication, sur le site du CCIF, des quatre volets de l’article d’Aïssam Aït Yahya, intitulés « Maîtriser le langage politique français », au cours de l’année 2020, peut finalement apparaître comme une suite logique dans le positionnement du collectif, une sorte de point d’orgue d’une stratégie continue sur plusieurs années. Les auteurs ayant traités un tel sujet sont légion, mais le CCIF a choisi précisément celui qui se définit comme l’antinomie la plus claire, la plus ferme et la plus radicale de la démocratie.

C’est l’accumulation de tous ces faits qui crée un climat nauséabond sur et autour du CCIF ; défendre de manière indéfectible les adeptes d’une religiosité intégrale, exclusive, anti-démocratique, misogyne et leur fournir un relais médiatique via un blanc-seing octroyé aux membres d’un réseau dont on est partenaire sans l’once d’un recul critique sur la place publique. C’est possible, c’est légal, mais, sur le plan des conséquences, c’est totalement irresponsable.

*****
Omero Marongiu-Perria est sociologue et spécialiste de l’islam.

Lire aussi :
De l’éthique de la responsabilité contre l'esprit victimaire




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26.Posté par Grégory le 19/11/2020 18:30 | Alerter
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@Premier janvier

Ce que vous dites est très juste.
Si un musulman s'exprime ou agis avec sa sensibilité musulmane, ou pratique de manière visible (comme la constitution l'y autorise), on va le pointer du doigt et le traiter "d'islamiste".

Terme raciste et sans définition officielle si ce n'est "synonyme de musulman".

25.Posté par Premier Janvier le 19/11/2020 18:14 | Alerter
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Le terme islamisme est un terme franco-français.
Le problème de la France est quelle veut imposer son idéologie politique au reste du monde, qui est celle de faire de l'islam une confession adversaire.
Le problème de la France c'est que par un tour de passe passe elle fait de l'islam et uniquement de l'islam une idéologie politique.
L'écologie est politique. La cause animale. Le féminisme. L'économie.... Tout. Absolument tout est politique.
Seulement par un tour de magie, via la laicité, elle fait des islamiques de grands satans qui n'ont pas le droit de citer.
Ou plus précisément auxquels elles laisse le droit de citer, because les droits de l'Homme mais qu'elle se voie contrainte de museler de part son postulat de départ, islam et république sont antagonistes.

24.Posté par Grégory le 19/11/2020 18:01 | Alerter
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@françois

Merci pour votre définition, mais elle reste raciste car floue, arbitraire et anti-démocratique.

Votre définition, c'est : ça ne me plait pas, donc je veux l'interdire.

Ma réponse est simple : limités les libertés d'autrui au nom du "ça ne me plait pas" fait de vous un ennemi de la démocratie.

"Personne ne confond ce fascisme avec l'islam tranquille" : donc maintenant ce sont les islamophobes qui définissent ce qu'un musulman a le droit de faire ?
Va-t-on demander aux homophobes de définir "l'homosexualité tranquille", qui doit bien évidemment "rester discret pour le bien de tout le monde" ?

"fascime" : car des gens usent de leurs droits à se donner la vie (religieuse) qu'ils souhaitent...? L'excès n'a jamais été un argument, là vous êtes en plein dedans.

"Pour finir, le discours d'antan comme vous dites, reste parfaitement valide, et oui, la généralisation d'un "on n'est plus chez nous" justifié dans tous les pays et dans tous les temps (vous devez le comprendre) pourrait devenir très brutal, et cela au détriment de bien des gens honnêtes. Qui le souhaite ?" :
Enfin une phrase honnête, donc vous reconnaissez que vous (ou un autre raciste) pensez ne pas pouvoir maitriser votre haine (à en devenir brutal), et donc demander dès maintenant à ceux que vous haissez de ne pas l'exciter ?
Pourquoi n'applique-t-on pas ce raisonnement plein de "bon sens" aux homosexuels, aux filles en mini-jupes, aux juifs portant la kippa...

Si on applique à notre société des gardes-fou pour toute...  

23.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 19/11/2020 17:29 | Alerter
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@Gregory Je reste sur ma faim. Je vous ai pourtant défini l'islam politique comme vous le demandiez. Cette définition vous conviendrait-elle et réclameriez-vous le droit à celui-ci de s'exprimer comme selon moi il le fait, qui plus est nom de la constitution et des droits de l'homme ?

Personne ne confond ce fascisme avec l'islam tranquille que j'ai défini par ailleurs et qui oui, doit rester discret comme doit le rester le religieux en général, pour le bien de tout le monde.

Par contre, le fascisme, lui, ne passera pas, je vous le garantis.

Pour finir, le discours d'antan comme vous dites, reste parfaitement valide, et oui, la généralisation d'un "on n'est plus chez nous" justifié dans tous les pays et dans tous les temps (vous devez le comprendre) pourrait devenir très brutal, et cela au détriment de bien des gens honnêtes. Qui le souhaite ?

22.Posté par Abdoulaye le 19/11/2020 16:55 | Alerter
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Je trouve cet article très intéressant, ainsi que son auteur qui est une des voix savante et argumentée sur l'islam.
Il pose effectivement la question de la distance critique qu'on doit avoir dans nos prises de position et la relativité de nos arguments.
Beaucoup trop de musulmans ont tendance à asséner des discours fermés dont on ne peut rien dire puisqu'ils décrètent que'l'islam, c'est ça'.
Ensuite il n'y a plus rien à dire.

Concernant l'islamophobie, je trouve déjà que ce mot est mal choisi et qu'il ne signifie pas grand chose.
La phobie est une peur irrationnelle dont on se passerait bien.
Or les antimusulmans, comme on devrait les appeler, n'ont rien d'irrationnel. Ils ont des intérêts ou des idées qui les conduisent à leurs combats contre l'Islam en toute rationalité et sans aucune peur:
pour les médias faire de l'audience, pour les hommes politiques faire des voix et trouver des boucs émissaires, pour les anti religieux montrer combien les religions sont néfastes etc etc.. Il y a bcp de clients dans la boutique anti musulmane, il faut dire que ça rapporte et depuis longtemps.
L'entreprise a été créée il y a plusieurs siècles...
Mais fallait il pour autant se jeter dans des combats à partir de cas individuels pour combattre les anti musulmans ?
En tous cas, pour moi ça ne doit pas être l'épine dorsale de notre action. mais au contraire travailler sur l'histoire, chercher par de nombreux projets et par nos comportements et notre écoute à nous rapprocher les uns des autres....  

21.Posté par Rachid le 19/11/2020 16:06 | Alerter
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Bon vous êtes sur presque la même ligne que les islamophobes,eux nous font l'injonction de s'excuser, vous vous prouver qu'on est tous intrinsèquement coupable car un jour on n'a pas condamné le tweet d'untel.

Vous faite un process de mauvais intention et parlé de , "... b-a-ba de l’éthique musulmane en la matière"

En république tout le monde même les pires on le droit à être défendu, ici le CCIF "défend de manière indéfectible"...tous ceux qui sont touché par des actes d’islamophobie et vous devriez en être fier, quel qu’ils soit.

L'état, les institutions, les médias et les individus ne peuvent être au dessus des Lois mêmes envers les pires individus sinon vous êtes un "sauvage", les criminelles, les voleurs, les corrompus et même les musulmans comme vous dites
"d’une religiosité intégrale, exclusive, anti-démocratique, misogyne" on le droit a faire valoir les leur, ce sont vos propos qui sont "nauséabonde" et "c’est totalement irresponsable."

Votre titre de "spécialiste de islam", il sort d’où ???

Je plains votre vie, rechercher dans des interprétations (assez tiré par les cheveux) de tweets des uns et des autres "hydre islamiste" nommé par Macron.
Vous croyez un jour avoir la légion d'honneur c'est ca ????

20.Posté par Grégory le 19/11/2020 15:42 | Alerter
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@francois

Encore du blabla islamophobe de base.

Pour les gens comme vous, être musulmans pratiquant, et donc manifester ses croyances comme cela lui est autorisé par la constitution et toutes les déclarations des droits de l'homme, est un problème.

N'est-ce pas à vous d'apprendre à vivre en société et d'accepter l'altérité chez autrui ?
Demande-t-on au autres comportements orthogonaux à la norme (kippa, homme se tenant la main ou s'embrassant...etc) de changer car cela pose problème à certains ? Non, on trouverait cela insupportable de réduire leur liberté du fait de l'intolérance d'autres personnes.
Mais pour l'islam (et uniquement l'islam), on trouve supportable de demander aux musulmans pratiquant de pratiquer "en privée" (quelle pudique expression) pour ne pas choquer ceux "qui n'aiment pas voir ça".

Bref, morale non morale car non universelle, mais uniquement destiné à opprimer les libertés de nos compatriotes musulmans.
Même si le racisme de 2020 est très bien écris (comme votre texte ou le rapport sénatorial), il ne reste qu'une paraphrase du racisme d'antan : "on est plus chez nous".

19.Posté par Abdoulaye le 19/11/2020 13:54 | Alerter
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@François
Pour suivre votre idée que le religieux doit se cacher, rester à la maison, ne pas offenser le pur regard des athées et ne doit surtout pas se mêler de politique, je propose une décision claire et définitive :
arrêtons de parler avec la chancelière allemande Mme À Merkel qui représente l'union des Chrétiens Démocrates Allemands
C'est vrai qu'elle horreur !!!! Un parti religieux.!!!!
Pourtant j'entends ça et là en France que décidément les allemands seraient meilleurs que nous dans bcp de domaines....
Les cachotiers !!!! Cela est sans doute du aux prières de leur chanceliere..
Il y a là une distorsion évidente des lois de la concurrence avec notre état laïque qui ne peut pas se tourner vers Dieu.
Mais, allez, je vais être sport:
Qu'Allh bénisse la France et les français et nous aide à sortir de cette pandemie qui touche les corps et les esprits
Amin.

18.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 19/11/2020 12:13 | Alerter
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Il y a bien une différence entre "islam" (la religion) et l'islamisme ou islam politique (et donc radical) qui lui veut s'affranchir du cadre ordinaire des religions pour imposer des modes de vie et décider de leur application.

Qu'est-ce que le cadre "ordinaire" de l'exercice d'une religion? C'est d'abord le culte, c’est-à-dire l'organisation publique de prêches et de prières dans le cadre de pratiques publiques déclarées et reconnues. Cela inclut bien sur l'enseignement religieux et ce qui s'y rapporte. Et c'est aussi, naturellement, tout ce qui ressort de la vie privée et qui n'a pas à être rendu visible ni dans un sens ni dans l'autre. Le respect dû aux croyances c'est d'abord de ne jamais en tenir compte dans ses rapports avec les autres, et cela des deux cotés de la barrière. La vie spirituelle est de l'ordre de l'intime et ne se partage qu'en privé.

L'islamisme veut imposer prétendument au nom de la religion islam des modes de vie particuliers et veut exiger le respect public de ces modes de vie, tels qu'il les décide, et cela en rupture avec les usages communs de la société en général, afin de marquer sa présence et d'imposer à tous les musulmans une vision particulière de la vie et du monde, la sienne.

Cela se traduit par une pression sociale importante imposées aux personnes, qui plus est en fonction de leur origine. Tout le monde connait dans certains quartiers l'obligation qui est faite aux personnes appartenant visiblement à des minorités ethniques de pratiquer...  

17.Posté par Grégory le 18/11/2020 21:27 | Alerter
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@francois

Drôle de justice que voilà qui juge des actes "indirect", même si j'ai bien compris que votre singulière morale ne s'applique qu'à vos compatriotes musulmans.

J'adore le champ lexical islamophobe, que vous maniez à la perfection : un coup c'est de "islam radical", après "Islam politique" et là on en est à "islamiste politique".
Encore et toujours des mots valises sans aucune définition officielle. La preuve : on demande ce qu'est un "izlamiste" à un islamophobe, il se met à bégayer.
Ça en serait drôle si votre islamophobie ne poussez pas nos compatriotes à adhérer à votre haine des musulmans.

Enfin, j'adore l'argument de dire "le rapport est sénatorial, donc forcément non raciste", comme si le racisme n'avait jamais atteint la tête de l'état au cours de l'histoire française.
Vous auriez fait un piètre Zola en criant au loup avec les racistes de cette époque.

Bref, continuez à haïr qui vous voulez, les français musulmans, eux, continuent à vivre leur vies paisiblement.

16.Posté par Premier Janvier le 18/11/2020 21:16 | Alerter
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Ce n'est jamais le profil des personnes qui est jugé mais des faits.
En tous cas en France.
Pourquoi croyez vous que ce sont les personnes les plus trash qui sont brandies pour véhiculer le racisme anti musulman.
Le terrorisme, bah, l'islam c'est dégueulasse.
Vous connaissez le loup et l'agneau. C'est un peu ce récit qui est véhiculé chez nous.
Si ce n'est toi c'est donc ton frère.
-Je n'en ai point.
C'est donc quelqu'un des tiens.

15.Posté par Premier Janvier le 18/11/2020 20:56 | Alerter
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Je traine ici depuis des mois. Je connais François. Je vous le résume.
Tout l'islam est islamiste ou frériste. Même les versets. Tout. Absolument tout.
Même moi pourtant athée, c'est dire.
Ne vous fatiguez pas avec François, il aura toujours raison.
Il est la raison incarnée. Lol.

14.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 18/11/2020 19:57 | Alerter
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@Gregory
L'association "Cheikh Yassine" ( du nom d'un frère musulman célèbre, terroriste revendiqué ) fut en pointe dans la dénonciation sans objet de Samuel Paty, et donc fut indirectement responsable de sa mort tragique.

C'est très exactement ce que je voulais dire et me semble un fait étayé. Peut- être devriez-vous le considérer.

Sachez que j'e n'apprécie pas énormément vos accusations tous azimuts d'"islamophobie". Vous devriez vous mesurer car cela pourrait se retourner contre vous. En accusant à tort et à travers en utilisant une expression connotée, largement utilisée par d'authentiques islamistes politiques, vous vous rangez dans leur camp...
Le résultat dommageable de ces accusations est de persuader à tort des âmes innocentes ou des débiles mentaux qu'on leur en veut personnellement et donc de les pousser à la violence, ce qu'on observe effectivement.

L'accusation d'islamophobie est donc peu ou prou un appel à la haine, discriminant et agressif. Vous avez tort de la porter contre un Sénateur français, auteur d'un rapport officiel collectif émis par la représentation nationale. Peut-être devriez-vous le lire, c'est très intéressant.

13.Posté par Grégory le 18/11/2020 17:48 | Alerter
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@francois

Encore une fois, votre rapport, bien que tapé du sceau "sénatorial", n'en reste pas moins qu'un texte islamophobe de plus, écrit par une islamophobe notoire qu'on a même plus besoin de présenter.

Votre long texte ne revient qu'à dire que la liberté de culte des musulmans en France est menacé, car celle-ci sera modérée par des non musulmans. Les principes laïques volant donc en éclats.

"l'appartenance ou le soutien avéré aux frères musulmans, passé ou présent d'un grand nombre d'acteurs de la scène musulmane en France ne peut plus être ignoré" : retour de l'islamopatie à voir des méééchants musulmans partout, organisés de surcroît, alors qu'aucun faits ne vient étayer tout ça (mais bon, à quoi sert la réalité).

@Pivot M
Merci, vous avez très bien résumé.
Mais pas sûr que ça convainc François, car après tout, sa haine n'est pas dirigé contre lui même ou l'un de ses proches, donc c'est une haine facilement cultivable.

12.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 18/11/2020 17:16 | Alerter
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@Pivot M
On parle d'islamisme, d'islam politique, d'islam radical, bref de tout ce qui caractérise ce que décrit le rapport sénatorial cité. C'est à lire.

Néanmoins, inquiet et horrifié, comme tout citoyen, par les attentats variés qui se sont produit ces dernières années, je pense que vont maintenant se renverser les charges de la responsabilité et c'est cela, je crois, que vous ne mesurez pas. Ce ne sont pas les excès du progressisme culturel occidental qui encouragent les fanatiques mais bien les excès d'un islam revendicateur voulant imposer sa visibilité et son autorité. À ce titre, le principal porteur de cette revendication est l'islam "politique" tel que théorisé par les frères musulmans, mouvement fasciste longtemps méconnu en Occident.

Le religieux ne peut pas et ne doit pas exister comme revendication politique, car porteur d'affects et de croyances absolues il ne peut que se situer hors du champ de la délibération rationnelle commune. À ce titre, il se doit absolument d'être cantonné dans le cultuel. Principe de précaution oblige, et afin d'éviter les mésinterprétations qu'il est trop facile de manipuler.

Personne ne peut plus ignorer cela, et l'appartenance ou le soutien avéré aux frères musulmans, passé ou présent d'un grand nombre d'acteurs de la scène musulmane en France ne peut plus être ignoré, malgré le déni qu'ils manifestent à cet égard.

Je ne prendrais qu'un exemple, qui fait partie du rapport sénatorial : l'incroyable culot de Mohammed Bajrafil parlant ...  

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