Une trentaine d’imams du Canada et des Etats-Unis ont lancé, samedi 4 février, une fatwa (avis religieux) condamnant fermement les crimes d’honneur, la violence conjugale et la misogynie. Le Conseil suprême islamique du Canada a annoncé que la fatwa permet, d'une part, de rappeler aux musulmans que la violence et le crime sont des péchés et, d'autre part, d'informer les non-musulmans que ces actes sont totalement contraires aux principes islamiques.
La signature de la fatwa intervient en effet quelques jours après la condamnation à la prison à vie au Canada d’un homme d'affaires d'origine afghane, Mohammed Shafia, de sa seconde épouse et de son fils aîné pour le meurtre, en juin 2009, de quatre autres membres de leur famille. Trois filles de Mohammad Shafia ont trouvé la mort dans ce drame tout comme la première femme du père parce que les trois jeunes victimes s'étaient rebellées contre l'autorité paternelle selon l’accusation. Le procès Shafia a fait grand bruit outre-Atlantique, entachant - à tort - l’image des musulmans du pays.
« Il n'y a aucune justification dans l'islam pour les meurtres d'honneur, la violence domestique et la misogynie », déclare la fatwa signée par 34 imams. « Les crimes d'honneur, la violence domestique, la misogynie, la violence conjugale, la maltraitance des enfants sous toutes leurs formes sont interdits. (...) La relation entre le mari et la femme est fondée sur l'amour mutuel et la bonté », poursuit le document. Celui-ci vise ainsi à clarifier toute confusion possible quant aux principes du Coran, souvent mis à mal par des préjugés véhiculés à la suite de faits divers.
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La signature de la fatwa intervient en effet quelques jours après la condamnation à la prison à vie au Canada d’un homme d'affaires d'origine afghane, Mohammed Shafia, de sa seconde épouse et de son fils aîné pour le meurtre, en juin 2009, de quatre autres membres de leur famille. Trois filles de Mohammad Shafia ont trouvé la mort dans ce drame tout comme la première femme du père parce que les trois jeunes victimes s'étaient rebellées contre l'autorité paternelle selon l’accusation. Le procès Shafia a fait grand bruit outre-Atlantique, entachant - à tort - l’image des musulmans du pays.
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