Des musulmans du Cachemire, une région disputée par l’Inde et le Pakistan, participent à la reconstruction d’une école chrétienne qui avait été incendiée en septembre 2010 lors d'une manifestation contre un « sacrilège » commis à l’égard du Coran aux États-Unis, rapporte La Croix.
Un pasteur intégriste avait alors menacé de brûler le Livre saint à l'occasion du neuvième anniversaire des attaques terroristes du 11-Septembre. Il s'était d'abord rétracté mais avait finalement mis ses menaces à exécution en mars dernier.
L'école incendiée est dirigée par l’Église d’Inde du Nord (CNI), la confession protestante majoritaire dans cette région. Le Cachemire compte environ quatre millions de musulmans et 5 000 chrétiens. Mais l’école comptaient 450 étudiants, dont la majorité étaient musulmans.
« L’incendie de l’école a représenté une grande perte pour la communauté (musulmane) locale, et elle en ressent toujours la blessure », a affirmé à ENI un enseignant musulman dans une école d’État de la ville de Tangmarg.
« Nous sommes heureux que la communauté (musulmane) ait exprimé son regret de ce qui s’était passé », a déclaré l’évêque d’Amritsar de la CNI. « Ce fut une lourde perte. Mais le plus important est que nous soyons parvenus à reconstruire la paix », dit-il.
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Indonésie : les musulmans assurés de la protection des chrétiens
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L'école incendiée est dirigée par l’Église d’Inde du Nord (CNI), la confession protestante majoritaire dans cette région. Le Cachemire compte environ quatre millions de musulmans et 5 000 chrétiens. Mais l’école comptaient 450 étudiants, dont la majorité étaient musulmans.
« L’incendie de l’école a représenté une grande perte pour la communauté (musulmane) locale, et elle en ressent toujours la blessure », a affirmé à ENI un enseignant musulman dans une école d’État de la ville de Tangmarg.
« Nous sommes heureux que la communauté (musulmane) ait exprimé son regret de ce qui s’était passé », a déclaré l’évêque d’Amritsar de la CNI. « Ce fut une lourde perte. Mais le plus important est que nous soyons parvenus à reconstruire la paix », dit-il.
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