
Aucun crime n’est justifiable au nom de l’islam et des musulmans. Mais l’auteur de l’attentat contre la basilique Notre-Dame de l’Assomption à Nice en octobre 2020 se contrefout de cette vérité générale au fond. Brahim Aouissaoui, qui comparait depuis le 10 février devant la cour d’assises spéciale de Paris, a finalement reconnu, lundi 24 février, les faits pour la première fois depuis son interpellation.
Trois personnes sont mortes au cours de l’attaque. Après avoir un moment soutenu la perte de mémoire pour clamer son innocence, l’homme, jugé pour « assassinats et tentatives d’assassinats en relation avec une entreprise terroriste », a expliqué avoir agi pour « venger les musulmans », rapporte l’AFP. « Je ne suis pas un terroriste, je suis un musulman », a-t-il déclaré en s’exprimant en arabe et dont les propos sont traduits par un interprète. Il admet pourtant que décapiter une des trois victimes, c'était « pour faire peur aux gens ».
« Tous les jours, il y a des musulmans qui meurent », a déclaré l’accusé. « Tous les jours, vous tuez des musulmans et cela vous est égal. Vous n’avez aucune empathie pour ces gens », a-t-il ajouté. « L’Occident tue aveuglément » les musulmans « innocents » et « se venger » est « un droit et une vérité », a-t-il martelé.
Le choix de ses victimes, les tuer dans une église, relève du « hasard », a affirmé Brahim Aouissaoui. « C’est le droit et la vérité d’aller tuer des gens au hasard ? », l’a interrogé Christophe Petiteau, le président de la cour. « Oui », a répondu l’accusé. « Je n’avais rien préparé » mais les assassinats étaient « légitimes », estime-t-il. Brahim Aouissaoui encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Son procès doit s’achever ce mercredi 26 février.
Mise à jour : A l'issue de son procès, l'auteur de l'attentat a été condamné à la perpétuité incompressible par la cour d'assises, suivant ainsi les réquisitions du parquet antiterroriste.
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« Tous les jours, il y a des musulmans qui meurent », a déclaré l’accusé. « Tous les jours, vous tuez des musulmans et cela vous est égal. Vous n’avez aucune empathie pour ces gens », a-t-il ajouté. « L’Occident tue aveuglément » les musulmans « innocents » et « se venger » est « un droit et une vérité », a-t-il martelé.
Le choix de ses victimes, les tuer dans une église, relève du « hasard », a affirmé Brahim Aouissaoui. « C’est le droit et la vérité d’aller tuer des gens au hasard ? », l’a interrogé Christophe Petiteau, le président de la cour. « Oui », a répondu l’accusé. « Je n’avais rien préparé » mais les assassinats étaient « légitimes », estime-t-il. Brahim Aouissaoui encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Son procès doit s’achever ce mercredi 26 février.
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