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Sur le vif

Robert Ménard relaxé pour ses propos sur « le grand remplacement »

Rédigé par Lina Farelli | Vendredi 16 Mars 2018 à 11:35

           


La Cour d’appel de Paris a relaxé, mercredi 14 mars, le maire de Béziers Robert Ménard, infirmant la décision du tribunal correctionnel de Paris le reconnaissant coupable, en avril 2017, de provocation à la haine et à la discrimination.

Dans un tweet datant du 1er septembre 2016, Robert Ménard publiait ce message : « #Rentréedesclasses : la preuve la plus éclatante du #GrandRemplacement en cours. Il suffit de regarder d’anciennes photos de classe. » Quatre jours plus tard, il déclarait sur LCI : « Dans une classe du centre-ville de chez moi, 91 % d’enfants musulmans. Évidemment que c’est un problème. Il y a des seuils de tolérance. »

La partie civile constituée notamment de la Ligue contre le racisme et l’antisémitisme (LICRA) et de SOS Racisme ont porté l’affaire devant la justice qui condamne en première instance l’élu d’Hérault à 2 000 euros d’amende pour provocation à la discrimination et 1 000 euros de dommages et intérêts.

En appel, les juges ont expliqué la relaxe du prévenu du fait que, selon eux les propos qualifiés de haineux ou de discriminatoires doivent impérativement contenir « une exhortation éventuellement implicite » pour que la charge de « provocation » soit maintenue. « Je ne supporte pas l’idée que l’on puisse penser que je suis raciste ou que l’on pense que je veuille m’en prendre à des enfants en fonction de leurs origines », a indiqué, ravi, Robert Ménard aux journalistes présents devant la Cour d'appel.

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