Sur le vif
Une majorité de Français (68 %), et a fortiori des habitants des Zones urbaines sensibles ou ZUS (77%), estiment que la mixité sociale doit « constituer une priorité des pouvoirs publics dans les années à venir » car « les discriminations dans l'accès à un logement locatif sont fréquentes » pour 82 % des Français, selon un sondage Ifop réalisé pour le Défenseur des droits, Dominique Baudis.
Cette enquête, rendue public lundi 5 novembre, a été commandée pour le colloque sur les discriminations sur l'accès au logement qui se tient mercredi 7 novembre à Paris en présence de la ministre du Logement Cécile Duflot.
Plus d'un tiers des habitants de ZUS ayant cherché un logement ces dix dernières années estime avoir été discriminé, contre un quart de l'ensemble des Français. Lorsqu'ils sont discriminés, les habitants de ZUS sont 37 % à penser que leur origine en est la cause, contre 14 % pour l'ensemble des Français.
Les candidats à la location accusent le plus souvent des propriétaires individuels de les avoir discriminés (54% pour l'ensemble des Français, 43% dans les ZUS). Mais les habitants des ZUS, où les HLM sont plus nombreux qu'ailleurs, mettent aussi en cause les organismes de logement social (à 50 % contre 30% pour la France entière).
En ZUS ou ailleurs, « moins d'un quart des victimes de discrimination (au logement) ont engagé des démarches pour faire valoir leurs droits », ne sachant où s'adresser ou ne croyant pas à un quelconque résultat, révèle l'enquête.
Le sondage a été réalisé courant octobre 2012 auprès d'un échantillon représentatif de la population française de 1 000 personnes et d'un panel d'habitants de ZUS de 502 personnes.
Lire aussi :
Zones urbaines sensibles : l’intégration remise en question
La mixité sociale, un concept bancal
Cette enquête, rendue public lundi 5 novembre, a été commandée pour le colloque sur les discriminations sur l'accès au logement qui se tient mercredi 7 novembre à Paris en présence de la ministre du Logement Cécile Duflot.
Plus d'un tiers des habitants de ZUS ayant cherché un logement ces dix dernières années estime avoir été discriminé, contre un quart de l'ensemble des Français. Lorsqu'ils sont discriminés, les habitants de ZUS sont 37 % à penser que leur origine en est la cause, contre 14 % pour l'ensemble des Français.
Les candidats à la location accusent le plus souvent des propriétaires individuels de les avoir discriminés (54% pour l'ensemble des Français, 43% dans les ZUS). Mais les habitants des ZUS, où les HLM sont plus nombreux qu'ailleurs, mettent aussi en cause les organismes de logement social (à 50 % contre 30% pour la France entière).
En ZUS ou ailleurs, « moins d'un quart des victimes de discrimination (au logement) ont engagé des démarches pour faire valoir leurs droits », ne sachant où s'adresser ou ne croyant pas à un quelconque résultat, révèle l'enquête.
Le sondage a été réalisé courant octobre 2012 auprès d'un échantillon représentatif de la population française de 1 000 personnes et d'un panel d'habitants de ZUS de 502 personnes.
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