Sur le vif
© Nantilus/CC BY-SA 4.0
Marlène Schiappa aura-t-elle encore longtemps sa place au gouvernement ? L'actuelle secrétaire d'État chargée de la Vie associative a pris un sacré coup après la publication, jeudi 6 juillet, du rapport accablant de la commission d'enquête du Sénat sur la gestion du fonds Marianne. Sa responsabilité politique est bel et bien engagée dans cette affaire, selon les auteurs du rapport, qui ne manquent pas de mots durs pour qualifier la gestion calamiteuse du fonds lancé après l'assassinat de Samuel Paty.
« À toutes les étapes de ce projet, le manque de rigueur, l'opacité et, je le dis, la désinvolture, ont conduit au fiasco », dénoncent les sénateurs, qui accusent Marlène Schiappa de s'être servie du fonds Marianne, alors doté de 2,5 millions d'euros, pour faire « une grande opération de communication ». « Le politique a outrepassé son rôle », notamment dans le choix ou non des dossiers à subventionner, fait-on encore savoir.
La commission d'enquête du Sénat, qui voit dans cette affaire « la dérive d’un coup politique », rend ses conclusions un mois, jour pour jour, après le rapport de l'Inspection générale de l'administration (IGA). Il avait alors mené le secrétaire général du Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR), Christian Gravel, à la démission, tandis que Marlène Schiappa n'a eu de cesse de minimiser sa responsabilité en se défaussant « largement » sur l’administration selon les sénateurs.
Une enquête a été ouverte par le Parquet national financier pour « détournement de fonds publics, détournement de fonds publics par négligence, abus de confiance et prise illégale d'intérêts ».
Lire aussi :
Fonds Marianne : sa gestion blâmée dans un rapport qui mène Christian Gravel à la démission du CIPDR
« À toutes les étapes de ce projet, le manque de rigueur, l'opacité et, je le dis, la désinvolture, ont conduit au fiasco », dénoncent les sénateurs, qui accusent Marlène Schiappa de s'être servie du fonds Marianne, alors doté de 2,5 millions d'euros, pour faire « une grande opération de communication ». « Le politique a outrepassé son rôle », notamment dans le choix ou non des dossiers à subventionner, fait-on encore savoir.
La commission d'enquête du Sénat, qui voit dans cette affaire « la dérive d’un coup politique », rend ses conclusions un mois, jour pour jour, après le rapport de l'Inspection générale de l'administration (IGA). Il avait alors mené le secrétaire général du Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR), Christian Gravel, à la démission, tandis que Marlène Schiappa n'a eu de cesse de minimiser sa responsabilité en se défaussant « largement » sur l’administration selon les sénateurs.
Une enquête a été ouverte par le Parquet national financier pour « détournement de fonds publics, détournement de fonds publics par négligence, abus de confiance et prise illégale d'intérêts ».
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