DerÂnièÂrement DieuÂdonné a déclaré au sujet de Patrick Cohen, jourÂnaÂliste à France Inter : « Moi, tu vois, quand je l’entends parler, Patrick Cohen, j’me dis, tu vois, les chambres à gaz… Dommage. » Il ne s’agit ni d’une « erreur » ni d’un dérapage. Mais de posiÂtions antiÂséÂmites claiÂrement et déliÂbéÂrément assumées depuis une bonne dizaine d’années. Les exemples en sont innomÂbrables.
DieuÂdonné n’est pas un simple humoÂriste, c’est avant tout un militant poliÂtique d’extrême-droite. Et il y a une spéÂciÂficité. Avec une forme d’expression parÂtiÂcuÂlière (humour), un vocaÂbuÂlaire pseudo-​​révolutionnaire (antiÂ-système), et une cible du style fasÂciste des années 30 (le complot du « pouvoir juif mondial », de la finance monÂdiale, de l’axe Israël-​​USA …), DieuÂdonné attire cerÂtaines catéÂgories, parÂtiÂcuÂlièÂrement dans la jeuÂnesse, que le Front national serait incaÂpable de mobiÂliser.
C’est le cas par exemple quand il fait applaudir le négaÂtionÂniste Robert FauÂrisson par 5 000 perÂsonnes au Zenith en 2008. C’est le cas aussi quand il interÂviewe Serge Ayoub, alias Batskin, le chef de l’organisation d’extrême-droite JNR, JeuÂnesses natioÂnaÂlistes révoÂluÂtionÂnaires, disÂsoute après la mort de Clément Méric. La vidéo se conclut par une poignée de main entre ces deux hommes et une déclaÂration : « On repréÂsente la France d’en bas … on a le même ennemi, c’est une évidence. »
C’est le cas aussi quand il prétend défendre les PalesÂtiÂniens en déveÂloppant des thèses racistes et antiÂséÂmites sous le couvert de l’antisionisme. Il détourne ainsi au profit de l’extrême-droite le juste senÂtiment d’exaspération face à l’amalgame fait par les souÂtiens de la poliÂtique israéÂlienne entre antiÂsioÂnisme et antiÂséÂmiÂtisme. Il donne prise à tous ceux qui se comÂplaisent dans une dénonÂciation sélective des diverses formes de racisme. Il fait le jeu d’Israël et de tous ses souÂtiens qui cherchent à disÂcréÂditer voire criÂmiÂnaÂliser toute forme de contesÂtation de la poliÂtique israéÂlienne..
L’AFPS condamne et rejette ces amalÂgames qui amènent à traîner devant les triÂbunaux en toute ignoÂminie les miliÂtants du boycott citoyen qui dénoncent la poliÂtique coloÂniale et raciste de l’Etat d’Israël.
L’AFPS condamne et rejette toute insÂtruÂmenÂtaÂliÂsation de la cause palesÂtiÂnienne au service de délires comÂploÂtistes racistes qui font le jeu de ses adversaires.
Le peuple palesÂtinien n’a aucun besoin de tels faux amis. Notre combat pour les droits nationaux du peuple palesÂtinien se fonde sur les prinÂcipes uniÂversels du droit des peuples. Il suppose le rejet déterminé de toute forme de racisme, d’antisémitisme et d’islamophobie, poisons danÂgereux que nous comÂbatÂtrons sans faiblesse.
Le Bureau national de l'AFPS
DieuÂdonné n’est pas un simple humoÂriste, c’est avant tout un militant poliÂtique d’extrême-droite. Et il y a une spéÂciÂficité. Avec une forme d’expression parÂtiÂcuÂlière (humour), un vocaÂbuÂlaire pseudo-​​révolutionnaire (antiÂ-système), et une cible du style fasÂciste des années 30 (le complot du « pouvoir juif mondial », de la finance monÂdiale, de l’axe Israël-​​USA …), DieuÂdonné attire cerÂtaines catéÂgories, parÂtiÂcuÂlièÂrement dans la jeuÂnesse, que le Front national serait incaÂpable de mobiÂliser.
C’est le cas par exemple quand il fait applaudir le négaÂtionÂniste Robert FauÂrisson par 5 000 perÂsonnes au Zenith en 2008. C’est le cas aussi quand il interÂviewe Serge Ayoub, alias Batskin, le chef de l’organisation d’extrême-droite JNR, JeuÂnesses natioÂnaÂlistes révoÂluÂtionÂnaires, disÂsoute après la mort de Clément Méric. La vidéo se conclut par une poignée de main entre ces deux hommes et une déclaÂration : « On repréÂsente la France d’en bas … on a le même ennemi, c’est une évidence. »
C’est le cas aussi quand il prétend défendre les PalesÂtiÂniens en déveÂloppant des thèses racistes et antiÂséÂmites sous le couvert de l’antisionisme. Il détourne ainsi au profit de l’extrême-droite le juste senÂtiment d’exaspération face à l’amalgame fait par les souÂtiens de la poliÂtique israéÂlienne entre antiÂsioÂnisme et antiÂséÂmiÂtisme. Il donne prise à tous ceux qui se comÂplaisent dans une dénonÂciation sélective des diverses formes de racisme. Il fait le jeu d’Israël et de tous ses souÂtiens qui cherchent à disÂcréÂditer voire criÂmiÂnaÂliser toute forme de contesÂtation de la poliÂtique israéÂlienne..
L’AFPS condamne et rejette ces amalÂgames qui amènent à traîner devant les triÂbunaux en toute ignoÂminie les miliÂtants du boycott citoyen qui dénoncent la poliÂtique coloÂniale et raciste de l’Etat d’Israël.
L’AFPS condamne et rejette toute insÂtruÂmenÂtaÂliÂsation de la cause palesÂtiÂnienne au service de délires comÂploÂtistes racistes qui font le jeu de ses adversaires.
Le peuple palesÂtinien n’a aucun besoin de tels faux amis. Notre combat pour les droits nationaux du peuple palesÂtinien se fonde sur les prinÂcipes uniÂversels du droit des peuples. Il suppose le rejet déterminé de toute forme de racisme, d’antisémitisme et d’islamophobie, poisons danÂgereux que nous comÂbatÂtrons sans faiblesse.
Le Bureau national de l'AFPS