De Steven Georgiou à Yusuf Islam, l'histoire hors norme de Cat Stevens sur Arte (vidéo)

On est artiste non pas quand on a trouvé quelque chose mais lorsque c'est la chose elle même qui nous dit ce qu'elle est.
Sans l'avoir cherché. On trouve quelque chose.
Quelque chose qui a toujours été là, puisqu'on l'a trouvé.
Mais quelque chose que personne d'autre n'avait encore trouvé jusque là.
N'importe lequel d'entre nous aurait pu le trouver. Mais c'est lui qui l'a trouvé.
Et c'est ce que l'on trouve qui nous dit lui même, c'est moi, je me révèle à toi.
C'est la chose elle même qui nous dit ce qu'elle est.
On dit ensuite aux autres ce que l'on a trouvé.
Puis il se révèle à eux ou pas.
Par exemple quand il dit à propos de chansons, je sais ce que j'ai voulu dire mais je n'en comprends le sens que bien après.
Il a trouvé quelque chose puis il se révèle après.
Quand on dit on ne sait pas. Quand on ne sait pas on dit.
Tout le temps on dit des choses dont on ne sait pas qu'on les a dit. Quand on dit on ne dit pas.
J'ai trouvé des versets sataniques. Ils se sont révélés à moi. Ce sont eux qui m'ont dit qu'ils étaient sataniques. Ce sont les choses elles mêmes qui se révèlent à nous. Ensuite on le partage. J'ai trouvé quelque chose, cette chose m'a dit qu'elle était cela. Puis elle se révèle à nous ou pas.

Il y a toujours eu des écrits selon lesquels les religions étaient une épouvante, par exemple la théorie eurabia, les protocoles de sion, ceux qui écrivent sont des lecteurs comme les autres. Ils disent ce qu'ils trouvent. Tiens j'ai trouvé eurabia et je le révèle aux autres. Aux lecteurs. Qui a leurs tours deviennent eux aussi acteurs. Ou restent spectateurs.