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Colloque International à propos des médias usant (traitant) de symboles religieux, à la lumière du droit international
Infos pratiques
du Samedi 25 Juillet 2015 au Dimanche 26 Juillet 2015, 09:00 - 20:09
IASH : 4, place du Temple
59000 Lille
Tel : 03 20 21 16 20
Description
Colloque International à propos des médias usant (traitant) de symboles religieux, à la lumière du droit international
Ville de Lille le 25 - 26 Juillet 2015
Au cours de ces dernières années, l'intérêt s’est porté sur les questions/publications religieuses aux Nations unies et en particulier au niveau des deux organismes importants qui sont : l’Assemblée générale et le Conseil des droits de l'homme. Cet intérêt révèle l'importance du statut de la religion dans le droit relatif aux droits de l'homme et sa place dans les organes des Nations unies dont découlent trois directions de base qui sont :
- L’orientation première qui entrevoit la place de la religion et qui ne devrait pas avoir de rôle normatif dans le droit international. Cette tendance est adoptée et défendue par la plupart des érudits occidentaux qui prêchent en faveur de la neutralité du droit international.
- Une deuxième orientation reconnaît le rôle essentiel et effectif du facteur religieux dans le droit international, sans exiger un quelconque rôle important de la religion dans la sphère publique. Cette tendance considère que la religion joue un rôle important de premier plan, dans le développement du droit international, et dans le sens du maintien de la paix et la sécurité internationales.
- La troisième direction admet que la religion devrait jouer un rôle central dans le droit international, non seulement comme une source, mais comme une norme. Elle qualifie cette tendance propre à concilier un certain nombre de juristes qui considèrent la religion comme importante et essentielle dans la vie commune/ internationale.

Ces initiatives trouvent leur légitimité dans la quête incessante pour réduire les crimes haineux résultant de la haine raciale et religieuse. L'objectif sous-jacent n’est pas de réduire l'exercice des droits de l'homme, ou de restreindre son application, mais de prendre des décisions pour lutter contre cette démesure dans l'extrémisme de tel ou tel parti. Il a été observé au cours des dernières années, que certains gouvernements occidentaux ont publié des lois pour contraindre ou limiter les discours critiquant les religions et ses partisans. Ainsi que de prendre en compte les lois qui interdisent l'apologie de la haine raciale et religieuse, dont elles ont eu recours à cause de la demande croissante de la société civile.

La conciliation entre les droits humains, la liberté d'opinion et d'expression, et en particulier la liberté religieuse est une mission ardue, et ne peut aboutir que par l’élaboration d’une loi qui protège et garantit leur cohésion. En l'absence de réglementation, la liberté religieuse et les droits humains seront enfreints d’une façon inconséquente/irréfléchie par le pouvoir de la liberté d'opinion et d'expression ainsi que la prépondérance des médias.

Le Conseil des droits de l'homme a assisté à un vif débat entre ses membres sur la notion d'abus de la religion et de sa relation à la liberté d'expression dans l'année 2008, en particulier après la publication des caricatures dégradantes du Prophète Muhammad paix soit sur lui dans certains journaux danois et français. Ainsi lors de l'examen du rapport sur la question au conseil de le Rapporteur Spécial des Nations Unies sur les aspects de la discrimination raciale, il a proposé de remplacer le concept de « diffamation des religions » par la notion d'« incitation à la haine » et a obtenu une scission entre le centre des membres du Conseil qui voit la nécessité d'une loi pour protéger les religions, et rejette la justification que cela peut conduire à une réduction de la liberté d'expression.

Le débat sur ce sujet n'est pas encore mature, car il est également à ses débuts au sein de l'Organisation des Nations unies, sur le phénomène croissant de l’exagération de certaines religions, notamment l'Islam. Il était clair lors de la discussion de l'examen du rapport du Rapporteur Spécial en charge de tous les aspects de la discrimination antiraciale établi par le Rapporteur « Dhudo- Deyang » et présenté par le rapporteur Gitomoegay, ce rapport a été complété afin de répondre spécifiquement aux manifestations d'hostilité sur les religions et notamment envers l’Islam. Une grande divergence de vues se distingueentre les deux groupes.Le premier est constitué de pays arabes et islamiques, aux côtés des pays africains et asiatiques. Il estime qu'il ya une nécessitépressante vers la délivrance d'une résolution visant à l'élaboration d'un droit international qui protège les religions de ces abus. Le second groupe est composé de pays occidentaux, qui considèrent que les conventions et les déclarations internationales,sont mentionnées/citées pour protéger de la diffamation des religions. Il a également estimé que toute nouvelle législation ne fera qu’apporter préjudice à la liberté d'opinion et d'expression.

D’un regard commun, les deux directions sont d'accord sur la nécessité de lutter contre l'incitation à la haine. D’un côté, l’un insiste sur la revendication de protéger les religions, même si cela conduit à la réduction de la liberté d'opinion et d'expression,tandis que le second s’attache à défendre cette liberté d'expression même si elle ouvre la voie à la critique et de l'abus des religions. La discussion a été reflétée chez les deux groupes dans la résolution adoptée par l'Assemblée générale en 2011 sur la lutte contre la critique des religions.

L’Assemblée générale des Nations unies a ratifié le 11 avril 2011 en vertu de cette décision sous le n° 65/224. La décision a évoqué divers efforts reproduits à cet égard depuis l'émergence de l'Organisation des Nations unies jusqu’au moment de son émission à l'examen des différentes conventions internationales, et les déclarations et les décisions liées aux thèmes de la non-discrimination sous toutes ses formes, en particulier la discrimination religieuse et la haine contre l'islam et les musulmans en premier lieu, puis le judaïsme et le christianisme. La décision du paragraphe 9 a confirmé que l'Assemblée générale des Nations unies déplore l'utilisation de la presse écrite, audio-visuelle et électronique d'inciter à des actes de violence, à la xénophobie, et l'intolérance. Elle déplore aussi la discrimination contre toute religion, le ciblage des livres sacrés, lieux de culte, les tous symboles religieux et la violation des sanctuaires. Par conséquent, cette décision réaffirme la recommandation générale n° 15 du Comité sur la cessation de la discrimination raciale, qui prévoit l'interdiction de la diffusion de toutes les idées fondées sur la supériorité ou la haine raciale en ligne avec la liberté d'opinion et d'expression, sans tomber dans l'exhortation à la haine religieuse. L’Assemblée Générale des Nations Unies invite tous les pays sur la base du texte de cette résolution, à l'obligation d'appliquer les dispositions de cette déclaration sur l'abolition de toutes les formes d'intolérance et de discrimination fondées sur la religion ou la conviction. Elle sollicite instamment la même chose de ses États membres à œuvrer dans les systèmes juridiques et constitutionnels pour fournir une protection adéquate contre tous actes de haine, de discrimination, d'intimidation et de coercition résultant de discréditer les religions et leurs statuts.

Les États membres ont engagé des mesures pour protéger la liberté religieuse et le respect des cultes, de recourir à l'adoption de lois pour empêcher la diffamation des religions, et d'empêcher l'affichage de stéréotypes négatifs sur ses adeptes. Néanmoins, ces clichés sont diffusés perpétuellement dans certains pays occidentaux, sous l’allégation de la liberté d'opinion, d’expression et la liberté de l'information. Mais encore, les états libres tergiversent dans l’adoption des législations nationales qui sont en adéquation avec les engagements pris nonobstant les règles du droit international des droits humains. Afin de punir ceux qui profanent le caractère sacré des religions même si le prétexte de la liberté d'opinion et d'expression contredit tout à fait l’approche à la haine et la discrimination religieuse.

Il est connu que le Conseil des droits de l'homme est l'organe qui requière l'attention sur le devoir de dénoncer et prévenir les cas d'intolérance, de discrimination et d'incitation à la haine contre les adeptes de toute religion, comme il est du devoir de l'Organisation des Nations Unies et toutes les organisations régionales et internationales à travailler à renforcer les efforts internationaux de lutte contre l'impunité à la suite de la commission de la diffamation des religions. L’Assemblée Générale des Nations Unies a demandé au Secrétaire Général de lui présenter un rapport sur la mise en œuvre de la décision contre la diffamation des religions.

Après plus de trois ans, il y a une série de questions qui s’impose :
- Comment empêcher la diffamation des religions ?
- Quels sont les mécanismes garants pour une déduction judicieuse de la décision de l'Organisation des Nations unies
- Voit-on apparaître quelques-uns des effets de la législation qui interdisant cela? Ou est-il encore à l’état initial ?

À la lumière des événements qui se déroulent dans de nombreuses régions du Moyen-Orient, d’Afrique du Nord et subsaharienne, ils se caractérisent par la prolifération des mouvements extrémistes religieux menaçant la paix et la sécurité internationales. A un moment où une discrimination accrue, une haine et un racisme s’invitent sur la base de la race et de religion en Europe,exacerbèrent le phénomène de l'islamophobie Coïncidant avec les événements dans toute l'Allemagne( manifestations contre l'islamisation de l'Occident), en Suède (incendie d’une mosquée) et en France (agression armée contre le siège de Charlie Hebdo), ne serait-il pas enfin temps d'élaborer un accord international astreignant au respect des religions, la distinction entre la liberté d'opinion et d'expression et la question de l'abus aux religions, ainsi qu’à désigner ceci comme un préjudice pour les droits humains ?

L’atteinte diffamante aux religions par divers médias, est contraire aux règles du droit international.C’est un phénomène dangereux qui accroît jour après jour, et sa propagation se répand comme une traînée de poudre dans les pays occidentaux.Contrairement à la teneur des règles du droit international au niveau mondial et continental, ses principes interdisent la diffamation des religions, soulignent la tolérance et rejettent les diverses formes de discrimination, quelque qu’elle soit raciale, ethnique ou religieuse, sur la base des principes de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, les traités et les conventions qui en émanent.

Une prise de conscience s’est développée sur la nécessité de dénoncer l'exploitation de l'audio-visuel média (écrite et électronique), à cette fin. D’autant que nombre de livres et films ont nourris et abusé dans l'exagération à l'égard des symboles religieux islamiques.S’en est suivie par des graphiques et des articles de journaux et les commentaires diffusés sur des sites Web, violent de manière flagrante les principes de tolérance, et offensent l'Islam sous le prétexte de la liberté d'information et la liberté d'opinion et d'expression garantie par le droit international des droits humains. Malgré les efforts successifs par des organisations internationales, qui trouvent la corroboration dans la jurisprudence de la justice internationale et de la jurisprudence internationale, la question de la diffamation des religions par les médias est à la hausse, ce qui requière des solutions pour mettre fin à ce phénomène qui s’est aggravé et amplifié.
Mais comment? Doit-on soumettre des restrictions sur la liberté des médias, et donc la liberté d'opinion et d'expression ? Où mettre en place un droit au respect des religions et des libertés égal à la liberté d'expression? Carla tyrannie de l'un sur l'autre ne peut perdurer.

Ces questions centrales représentent les principaux thèmes de ce colloque international qui se tiendra par l'Institut Avicenne des Sciences Humaines en France, en coopération avec le Parlement Européen et d'autres organisations concernées par le sujet, et en coordination avec l’Ecole de formation de journalistes à Paris, la fédération des journalistes internationaux durant la période de 25 au 26 Juillet 2015.

Ce colloque international apportera un plus aux efforts régionaux et internationaux déjà entrepris et visant à promouvoir le dialogue interreligieux et la coexistence entre les peuples, et ce afin de contrecarrer les courants et les mouvements qui recourent à la violence et au terrorisme au nom de la religion, menaçant ainsi la paix mondiale.

Les thèmes des séminaires :
- La liberté d'opinion et d'expression entre le droit des médias et les principes des droits humains
- Les stéréotypes et la haine mutuelle et de l'intolérance: les risques et les méthodes de traitement
- Comment concilier la liberté d'expression et le respect des droits de l'homme dans la couverture médiatique de l'islam et des musulmans et des symboles religieux.

Les participants au séminaire :
Des experts et des spécialistes du droit international et du droit des droits de l'homme, les médias et des représentants d'organisations de la société civile intéressés par les droits des minorités.

Conditions de participation à la conférence et de l'atelier :
Il est impératif que les recherches du participant se rapportent à l'un des thèmes de recherche de la conférence.
Les travaux seront étudiés par le conseil scientifique de l’Institut Avicenne.
- Les recherches doivent se situer entre 5 000 et 10 000 mots.
- Le chercheur doit également fournir un résumé de ses recherches en 500 mots, incluant l'objet de la recherche, les objectifs, les thèmes et l'approche adoptée. Ce résumé doit être envoyé par e-mail au plus vite, accompagné d'un résumé de la biographie scientifique, à l'adresse suivante :
islamophobia.avicenne@gmail.com

Les langues du colloque : arabe et français

Les rendez-vous importants :
La date limite pour la soumission des résumés de recherche : 31 mai 2015
La date limite pour soumettre une recherche complète : 15 juin 2015
Déclaration d'acceptation de la recherche : 30 juin 2015
Date de la conférence : 25-26 juillet 2015
Résidence des participants :
Un nombre limité de chambres d’hôtels sera mises à disposition des participants.

Réservations de chambres d'hôtel à des prix raisonnables
http://www.google.fr/hotels/?gl=FR&c...usd=1;si=;av=r

Informations, contacts :
Si vous avez une question ou une enquête, Merci de nous contactez :
Téléphone : + 33 (0)3 20 21 16 20
Fax : + 33 (0)3 21 46 40 44

Site Internet de l’Institut Avicenne : www.avicenne.eu
Courriel : islamophobia.avicenne@gmail.com
Page Facebook : https://fr-fr.facebook.com/InstitutA...ainesIashLille





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