Sur le vif
Un parlementaire néerlandais, membre du Parti pour la Liberté (PVV), le mouvement anti-islam d’extrême droite dirigé par Geert Wilders, a été interdit d'entrée en Egypte en raison de propos jugés racistes et hostiles au gouvernement, a annoncé jeudi 10 novembre le ministère des Affaires étrangères égyptien.
« Raymond De Roon a récemment déclaré au Parlement hollandais que l'Égypte pratiquait le nettoyage ethnique, qualifiant son gouvernement de dictature. Ces déclarations constituent une incitation au racisme, punie par le droit national et international, et un fondement légal suffisant pour ne pas lui accorder un visa », a affirmé le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amr Rochdi.
Ces propos ont été tenus à la suite d’une manifestation de Coptes le 9 octobre au Caire qui avait dégénéré en confrontation avec l'armée et les forces de l'ordre, faisant 27 morts.
Pour le ministre des Affaires étrangères des Pays-Bas, Uri Rosenthal, Raymond De Roon avait « fait usage de son droit démocratique de parlementaire d'exprimer un avis ». Le parlementaire devait se rendre en Egypte en tant que membre d'une délégation de la Commission des Affaires étrangères. Les huit membres ont en conséquence annulé leur voyage. « Ils sont d'avis que si un délégué ne peut y aller, aucun d'entre eux ne doit y aller », a-t-il déclaré.
Avec 24 sièges sur 150 à la chambre basse du Parlement néerlandais, le PVV de Geert Wilders, qui lutte contre ce qu'il appelle « l'islamisation » des Pays-Bas, soutient au parlement le gouvernement du Premier ministre libéral Mark Rutte.
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Ces propos ont été tenus à la suite d’une manifestation de Coptes le 9 octobre au Caire qui avait dégénéré en confrontation avec l'armée et les forces de l'ordre, faisant 27 morts.
Pour le ministre des Affaires étrangères des Pays-Bas, Uri Rosenthal, Raymond De Roon avait « fait usage de son droit démocratique de parlementaire d'exprimer un avis ». Le parlementaire devait se rendre en Egypte en tant que membre d'une délégation de la Commission des Affaires étrangères. Les huit membres ont en conséquence annulé leur voyage. « Ils sont d'avis que si un délégué ne peut y aller, aucun d'entre eux ne doit y aller », a-t-il déclaré.
Avec 24 sièges sur 150 à la chambre basse du Parlement néerlandais, le PVV de Geert Wilders, qui lutte contre ce qu'il appelle « l'islamisation » des Pays-Bas, soutient au parlement le gouvernement du Premier ministre libéral Mark Rutte.
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