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Points de vue

Quels postulats implicites déterminent l’approche des « islamo-identitaires » ? (2/2)

Rédigé par | Samedi 29 Juin 2019 à 11:00

           


Quels postulats implicites déterminent l’approche des « islamo-identitaires » ? (2/2)
Dans la première partie de cet article, éléments permettant de baliser l’analyse du discours « islamo-identitaire » - une catégorie ici définie - révélé par les réactions aux déclarations de Tareq Oubrou ont été posés. Dans les lignes qui suivent, attardons nous sur certaines dimensions idéologiques servant de soubassement aux discours « islamo-identitaires » ainsi qu’à l’absence de prise en compte de certains éléments contextuels dans leurs approches, ce qui contribue à les conduire, dès lors, à des conclusions assez différentes de celles d’un Tareq Oubrou.


Des postulats « islamo-identitaires » implicites

Ainsi, plusieurs postulats, totalement implicites dans le positionnement des « islamo-identitaires », déterminent pourtant leur approche des questions que nous avons évoquées en première partie, postulats dont il importe de souligner les ancrages théologiques et idéologiques très particuliers pour mieux saisir les enjeux de cette polémique.

Par exemple, le fait qu’un « bon musulman ne peut être discret » repose sur l’idée que le-la musulman-e ne peut se fondre dans la masse de ses concitoyens. Porteur-euse d’un message universel, du seul message immaculé reçu d’Allah à destination de toute l’humanité, il-elle se doit d’être visiblement différent-e pour attirer l’attention, être une sorte de point d’interrogation permanent dans la société au sein de laquelle il-elle s’inscrit pour susciter au minimum l’intérêt, voire la conversion dans le meilleur des cas.

Cela implique de se démarquer par son alimentation, par les habits, du port du voile au pantacourt et la barbe fournie teintée au henné, et d’imposer visuellement un rappel de la supériorité morale de la religion à laquelle le-la musulman-e appartient. Ce type de lecture n’est pas neuf, mais il a été particulièrement travaillé au sein de la matrice idéologique wahhabite et salafiste, avec des effets de halo considérables sur le frérisme. On trouve cela à profusion dans une littérature abondamment disponible, sur Internet ou en librairie.

Quels postulats implicites déterminent l’approche des « islamo-identitaires » ? (2/2)
Bien entendu, à cette dimension théologique, s’est greffée, au cours du siècle dernier, une dimension postcoloniale, à savoir que se distinguer par le vêtement, en particulier le port du foulard ou du hijab, devenait un symbole de la lutte contre le colonialisme européen et l’importation des valeurs occidentales dans les pays traditionnellement musulmans, contribuant à forger une identité de résistance qui a trouvé des résonances dans les contextes diasporiques d’après les années 1980.

Dès lors, de complètement annexes qu’elles avaient été auparavant, la consommation halal et la tenue vestimentaire en sont devenues des symboles d’identité d’une part, mais se sont vues assimilées à l’expression de la foi d’autre part : « Plus ta foi est forte, plus tu vas la montrer », ou, inversement, « si tu portes le foulard alors que c’est tellement difficile de s’affirmer ainsi, c’est que ta foi est forte ». C'est une construction théologique (et idéologique) très récente dans l’histoire de l’islam (même pas un siècle), à cette échelle, portée par des oulémas qui s’inscrivent dans la matrice idéologique mentionnée ci-dessus.

Ce discours qui, à nouveau, fait l’impasse sur la multitude d’autres façons d’être musulman-e aujourd’hui et au travers de l’histoire, tente de s’imposer comme la norme islamique éternelle, alors qu’il est très situé historiquement et idéologiquement.

Quels postulats implicites déterminent l’approche des « islamo-identitaires » ? (2/2)

Quand l’être musulman s’enferme dans une identité de combat

Autre postulat implicite, lié au contexte (post-)colonial, c’est l’idée qu’être musulman-e, c’est nécessairement être dans une posture, voire une identité de combat. Etre musulman-e, c’est être contre le pouvoir ou, à tout le moins, non aligné-e sur lui. Être musulman-e, c’est être un-e damné-e de la terre. Être musulman-e, c’est être nécessairement révolutionnaire, c’est dire « non », c’est même affirmer un « non » en permanence à tout ce qui viendrait de l’État perçu comme ontologiquement négatif dès lors que cela concernerait l’islam et les musulman-e-s.

Il est évident que l’on ne peut pas faire abstraction du passé colonial de la France et de certaines tendances lourdes de ses structures institutionnelles, et que l’on ne peut pas faire abstraction non plus du passé de colonisées d’un nombre important de personnes qui se considèrent comme musulmanes aujourd’hui, en France, et qui portent cela dans leurs mémoires transgénérationnelles, ni encore du fait que l’islam a pu servir de grammaire d’opposition au colonisateur à un moment donné. Tout cela fait partie d’un héritage qui, explicite ou implicite, qui conditionne la plupart des positionnements des acteur-rice-s en présence.

Ce caractère d’opposition n’en est pas pour autant une caractéristique essentielle de cette religion. L’islam n’a pas pour vocation permanente d’être un discours anticolonialiste d’opposition à l’État, de même que l’islam n’a pas pour vocation permanente d’être un discours de coercition impériale – ce qu’il a été pendant plus d’un millénaire et qu’oublient un peu trop rapidement les tenant-e-s de l’approche identitaire, focalisé-e-s sur le versant contestataire.

Pour ces dernièr-e-s, tout-e musulman-e qui s’engage dans un dialogue avec les institutions étatiques ou, plus simplement encore, qui ne demeure pas dans une posture de méfiance contestataire, voire en mode « combat postcolonial » vis-à-vis du pouvoir, est un-e musulman-e démissionnaire, un-e vendu-e, un-e traître-sse. Il va de soi, autre point aveugle de ce discours, que cette méfiance contestataire vis-à-vis du pouvoir est le plus souvent à géométrie variable : rarement contre les autorités du pays d’origine de ses propres ancêtres où l’on a encore bien souvent des intérêts (fussent-ils purement estivaux), et où l’ingérence pour le coup directe et sans gêne dans les affaires religieuses musulmanes par les autorités n’est quasi jamais questionnée.

L’angle mort du discours « islamo-identitaire »

Enfin, il est important également d’attirer l’attention sur l’angle mort, mais tellement déterminant, du discours « islamo-identitaire » : la matrice idéologique qui a porté au pinacle la question de l’identité musulmane et qui l’a tissée dans un discours religieux rigoriste que nous avons déjà évoqué. Le cœur nucléaire de l’affirmation identitaire dans le monde arabe est sans conteste la confrérie des Frères Musulmans depuis le début des années 1930.

Quels postulats implicites déterminent l’approche des « islamo-identitaires » ? (2/2)
En tant que mouvement initialement anticolonial et de réappropriation politique et sociétale de l’universel islamique en opposition à la déliquescence perçue chez les pouvoirs en place qui se sont succédés sous tous les régimes, en Égypte d’abord, puis dans le reste du monde musulman, les Frères Musulmans ont joué un rôle fondamental dans la construction de cette identité musulmane moderne : identité d’opposition anticoloniale devenue largement imbibée de rigorisme salafiste, et diffusée à large échelle, y compris au sein des diasporas.

En Europe, le frérisme sera en compétition avec d’autres mouvements de réislamisation tels que la Jam’at-e Tabligh, puis le salafisme lui-même. Tous ces mouvements sont cependant situés, avec quelques nuances, sur le même segment du spectre en matière de construction de l’identité musulmane, de vision morale de la société, et d’orthopraxie. Sans aucun doute, leur impact sur des « communautés » musulmanes en structuration progressive ira bien au-delà des limites strictes de leurs adhérent-e-s.

Quand on transpose ces valeurs de départ dans des catégories politiques contemporaines – insistance sur une identité globalisée et unique (« nous, les musulmans », « l’islam dit que », excluant toute interprétation autre que la leur) ; valeurs morales individuelles et sociétales conservatrices, voire rigoristes ; crainte ontologique d’une « grande dissolution », sorte d’exact miroir inversé du « grand remplacement » des identitaires blancs, par et dans une société française construite comme largement islamophobe et antireligieuse – on se rend compte que cette « islamo-identitarisme » partage un même univers de sens avec le populisme de droite, voire l’extrême droite nativiste à laquelle il s’imagine pourtant s’opposer. Rappelons par ailleurs que les « islâmiyyûn » (islamistes) sont classés par les politologues du monde arabe précisément dans ces deux catégories politiques et certainement pas au sein des gauches inspirées par une quelconque théologie de la libération.

S’il y a certes des divergences certes majeures sur l’appréciation de la diversité ethnique voire culturelle entre l’extrême droite nativiste et les « islamo-identitaires », il n’en reste pas moins que les mécanismes idéologiques et leurs conclusions sur la nécessité de la préservation de son groupe à tout prix, notamment par sa visibilisation permanente et contestataire, sont résolument similaires. Cela devrait tirer la sonnette d’alarme pour toutes celles et ceux, parmi les « islamo-identitaires », qui s’estiment néanmoins progressistes, car voilà le marigot idéologique dans lequel, à l’insu de leur gré, ils risquent de s’enfoncer.

Ironiquement, peut-être que prendre conscience de ce copinage idéologique permettrait d’ouvrir une passerelle de dialogue constructive avec la gauche identitaire et laïciste sur laquelle ils et elles concentrent souvent leurs attaques au prétexte que cette gauche aurait renoncé à ses valeurs nodales. Mais au fond, leurs approches respectives ne seraient-elles pas profondément identiques ?

Articuler droit et dynamiques sociales

Je terminerai sur ce qui me semble un impensé majeur du discours « islamo-identitaire », à savoir l’articulation entre droit et dynamiques sociales. Il s’agit effectivement d’une question complexe, probablement impossible à trancher. Là où des « islamo-identitaires » font, à raison, appel au droit français et européen qui offre de larges espaces de liberté individuelle en matière de comportements de toute nature et devrait, en toute logique, permettre aux musulman-e-s de s’habiller et de consommer comme ils l’entendent, Tareq Oubrou, quant à lui, place son curseur sur les dynamiques sociales, pour l’instant de plus en plus restrictives à l’égard de certains comportements liés à l’islam (attention, pas à l’encontre de tout l’islam, ni de tou-te-s les musulman-e-s comme tente de le suggérer le discours globalisant « islamo-identitaire » pour les besoins de sa cause).

Or ce sont les dynamiques sociales qui contribuent à faire émerger de nouveaux droits ou à restreindre la portée de droits existants. Dès lors, il ne s’agit pas de dire qu’un côté aurait plus tort que l’autre, mais de comprendre, stratégiquement, où se situe le rapport de force et comment y faire face. En l’occurrence, après 30 ans de débats incessants sur le foulard qui, en France, n’ont mené qu’à renforcer l’exclusion de femmes portant le foulard d’un nombre grandissant de secteurs, sans qu’aucune victoire juridique n’ait pu inverser cette tendance lourde, bien au contraire, l’insistance perçue par certains segments de la société majoritaire à vouloir revendiquer son droit à le porter (constitutionnel, sans aucun doute) dans un nombre grandissant d’espaces, a encore renforcé cette tendance.

Ayant été de ceux qui, au début des années 1980, comme Tareq Oubrou l’a lui-même déclaré, étaient dans ce trip « islamo-identitaire » et ont notamment appelé au port du foulard, avant d’en revenir dans les années 1990 face au mur qui s’est dressé dans la société française sur cette question, on peut comprendre l’appréciation négative de Tareq Oubrou sur les dynamiques sociales actuelles et leur impact de plus en plus restrictif sur le droit. Droit qui, rappelons-le, n’a pas été conçu au sortir de la Seconde Guerre mondiale, avec les pratiques musulmanes à l’esprit, car ce n’était pas envers elles que le devoir de respect et de liberté s’imposait alors à la population française métropolitaine.

Quels postulats implicites déterminent l’approche des « islamo-identitaires » ? (2/2)
Sans vouloir chercher d’excuses – le droit doit justement être prévu pour s’appliquer à des cas similaires non existants au moment de sa rédaction – on ne peut faire l’impasse sur cette donnée fondamentale de la psyché collective française sur son rapport au droit, et en particulier aux libertés fondamentales que ce dernier a consacrées au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Il y a là un impensé puissant par rapport à certaines pratiques religieuses (pas uniquement musulmanes d’ailleurs) qui nourrit ces dynamiques sociales. Le droit et la jurisprudence ne sont que de piètres outils dans de telles circonstances, dès lors que l’appareil judiciaire ne vit pas en abstraction de ces dynamiques sociales.

Faut-il pour autant abandonner le combat légal ? Certes non, c’est un droit, mais penser que son application, même intelligente et bien comprise, pourrait inverser, ou même simplement stopper, des dynamiques sociales telles que nous les constatons aujourd’hui peut paraître très naïf. Que Tareq Oubrou décide de réfléchir et de proposer des voies d’apaisement qui tiennent compte de ce cadre paraît dès lors parfaitement légitime, même si on est en désaccord complet avec les conclusions qu’il en tire.

Ces éléments mis bout-à-bout soulignent l’extrême difficulté d’un dialogue intramusulman, pour ne même pas parler d’un dialogue sociétal, sur des pratiques qui ont été surinvesties, politiquement, théologiquement et idéologiquement, comme consubstantielles à l’islam, à l’islamité et à la présence musulmane en Europe. Les questionner revient à poser des enjeux existentiels pour de nombreuses personnes et à remettre en cause des décennies de sacrifices dont peu imaginent les coûts humains, émotionnels et psychologiques qu’ils ont entrainés et dont nous devrons gérer collectivement les conséquences pour quelques générations encore.

S’il faut pouvoir accueillir avec bienveillance cette dimension existentielle de cette problématique, bien souvent invisibilisée, voire niée par celles et ceux qui s’expriment publiquement à son propos – représentant-e-s politiques, responsables communautaires, activistes de tous bords – et qui pourtant conditionne toute sortie par le haut de cette crispation identitaire profonde, cela ne doit pas empêcher d’interroger les fondements de ces pratiques, les univers de sens dans lesquels elles s’inscrivent et d’en soupeser justement les conséquences sur le bien-être individuel et la cohésion sociétale. Faute d’inventaire aussi objectif que possible, le risque est grand de resserrer encore cette crispation sociétale, avec toutes ses conséquences désormais de plus en plus prévisibles.


Michaël Privot
Michaël Privot est islamologue et collaborateur scientifique du Centre d'étude de l'ethnicité et... En savoir plus sur cet auteur


Réagissez ! A vous la parole.

1.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 29/06/2019 13:40 | Alerter
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La position et la conception de l'islam défendues et exposées dans l'article donnent hélas raison aux fanatiques de tous poils...
Ceux qui depuis le début de l'introduction de l'islam politique dans le débat public n'ont de cesse d'en dénoncer les impasses en identifiant les dérives des expressions publiques de l'islam; ceux qui identifient l'islam aux affirmations de son identité avec la volonté d'en faire une force politique...

Hélas, le ton désolé employé montre que le deuxième des partis est en position de force, ce qui donne raison au premier...

Le drame est que la seule position d'équilibre, conforme aux modes de vie européens et qui est le retrait du religieux hors de l'affirmation ethnique et politique est, semble-t-il, inconcevable pour un certain religieux... A moins que.

2.Posté par Bili le 04/07/2019 16:45 | Alerter
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La seul manière de désamorcer les tenant de "l islam-identitaire" (concept au quel je n 'adhère pas trop), est de suivre l 'exemple de la laïcité à la canadienne qui est incluante, et qui je crois est plus proche de l 'esprit de la loi sur la laïcité de 1905, que la laïcité intransigeante qui s 'impose actuellement.

En renvoyant, en parquant, en enfermant les musulmanes voilé chez eux , on ne fait que validé la thèse d'un état laïc "islamophobe".
L 'état Français , la Nation Française , la République Française serait-elle mise en danger par un simple bout de tissue ?

Je ne le crois pas, alors prénom le contre pieds des tenant de" l 'islam identitaire" et incluons les femmes voilé au sport , au travail , dans administration public , à la police et même dans le corps professoral, et pourquoi pas jusqu'à l 'hémicycle !
Comme en Belgique ou en 2009 Mahinur Özdemir fut une parlementaire voilée , et je rappel qu 'au canada les policières peuvent être voilée.

C'est en les ostracisant, en les refoulant que l'on force les musulmanes voilé à ce radicaliser et à rejeter la république. (puisque celle ci ne veux pas d 'elles )
Au contraire intégrons les, leur assimilation et leur adhésion à la République n 'en sera que plus facilité.

3.Posté par Mythopasmytho le 29/07/2019 19:24 | Alerter
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J'aime bien ce que vous dites Bili. Seulement si les musulmanes voilées sont autorisées à devenir des élues, des fonctionnaires, qu'elles deviennent actrices de la République et plus spectatrices, elles se mettent en bref à devenir madame tout le monde. Ou se trouvera la spécificité musulmane, puisque toutes les religions ont besoin de se démarquer des non croyants, c'est ce qui fait d'ailleurs des religions qu'elles sont des religions. La différence. Voyez l'Eglise Anglicane, au moment ou elle a introduit les femmes prêtres elle y a perdu, elle se trouve le besoin important d'un prosélytisme en Afrique, un changement peut créer des divisions, des schismes et une religion se met à devenir autre chose, c'est ainsi que naissent les nouveaux courants, la République à une logique, chez nous exclure les musulmanes voilées, mais il ne faut pas oublier que les religions ont la leur aussi. Si les musulmanes voilées se mettent à devenir madame tout le monde, ou se trouvera la spécificité, la différence, ce qui fait des religions qu'elles sont des religions.

4.Posté par Mythopasmytho le 29/07/2019 19:34 | Alerter
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Je crois que le problème de la République c'est qu'elle veut annihiler les différences alors que c'est la différence qui fait la République. Idem pour les religions. C'est leurs différences qui font des religions qu'elles sont des religions. Certainement il y a confusion entre égalité et différence.
Annihiler les différences afin de combattre les inégalités à du sens. Mais annihiler les différences à des fins de pouvoir (la République versus les religions) tandis qu'elles pensent rivaliser s'alimentent, se renforcent mutuellement. Mais le contraire aussi. Tout le problème est là.
D'où d'ailleurs le principe de laicité. Tu fais ce que tu veux de ton coté. Je fais ce que je veux du mien. Chacun chez soi et les vaches seront bien gardées.

5.Posté par Mythopasmytho le 29/07/2019 19:34 | Alerter
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Je crois que le problème de la République c'est qu'elle veut annihiler les différences alors que c'est la différence qui fait la République. Idem pour les religions. C'est leurs différences qui font des religions qu'elles sont des religions. Certainement il y a confusion entre égalité et différence.
Annihiler les différences afin de combattre les inégalités à du sens. Mais annihiler les différences à des fins de pouvoir (la République versus les religions) tandis qu'elles pensent rivaliser s'alimentent, se renforcent mutuellement. Mais le contraire aussi. Tout le problème est là.
D'où d'ailleurs le principe de laicité. Tu fais ce que tu veux de ton coté. Je fais ce que je veux du mien. Chacun chez soi et les vaches seront bien gardées.

6.Posté par Mythopasmytho le 03/08/2019 19:51 | Alerter
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Qu'elle est le définition du terme islamo identitaire.
L'identité n'a rien de péjoratif.
Autrement toutes les identités devraient etre interdites.
Islamo non plus.
Dès lors que l'on est contre une autre identité, là on devient bien sur anti.
Si le terme identitaire vise à dire, etre contre quelque chose il faut dire quoi. Autrement il n'a pas de sens, l'identité n'étant que ce que l'on dit qu'elle est.
Les termes islam et identité (islamo-identitaire) revient à dire de ces derniers qu'ils parleraient d'eux memes.
Les islamo identitaires sont t-ils contre quelque chose, quelqu'un et quoi.
Si tel n'est pas le cas que signifie etre islamo identitaire.
Si c'est etre bondieusard ça n'a rien d'islamo.
Ou bien alors si etre bondieusard serait etre identitaire et il faudrait déterminer un degré d'islamité qui soit conforme.

7.Posté par Mythopasmytho le 03/08/2019 20:09 | Alerter
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A partir du moment ou les individus n'empiètent pas sur la liberté des autres, leurs codes, critères puissent t-ils etre farfelus mais qu'ils n'atteignent pas à autrui (ce qui comprend les siens) je suis contre le fait d'interdire et donc d'imposer ses propres codes, critères.
Parce que c'est de cela dont il question. Il ne faut pas tortiller du fion et dire les choses.
S'ils deviennent anti (les autres quoiqu'ils soient) je suis là bien évidemment contre.
Je suis un anti sectaire modéré. Lol.

8.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 04/08/2019 08:37 | Alerter
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Le courant "islamo identitaire" affirme publiquement un droit à vivre suivant des principes proclamés qui contredisent la conception commune constitutive des sociétés occidentales: l'égalité symbolique entre hommes et femmes.

Le port du voile affirme la volonté de vivre suivant des principes qui nient cette égalité. De part son sexe, la femme est ainsi tenue -en public- à une pudeur encadrée par des principes religieux.

Bien au delà des règles de prudence quand on vit environné d'hommes en armes au milieu d'une guerre civile, il semble qu'il y ait une volonté de perpétuer cette prudence (en souvenir de l'époque bénie de la guerre sainte sans doute) au nom de principes soit disant "révélés", en fait les préjugés sexuels d'un chef de guerre du VIIème siècle, par ailleurs polygame et amateur de très jeunes filles.

Que des femmes "modernes" puissent se soumettre à de telles injonctions, au dépend de leur confort, du respect des autres femmes, de l'amitié des hommes et femmes occidentaux, majoritairement ulcérés par la pratique, demandez leur, est sidérant. Une manière islamisée de lire "50 nuances de gris"?

9.Posté par Mythopasmytho le 05/08/2019 17:26 | Alerter
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Vous ignorez sans doute que les maghrébins sont appelés les gris, de ce terme qu'il est un terme raciste. Autrement votre commentaire est crade. Maintenant que vous le savez vous ne le direz plus.
Je passe sur le terme "occidental"
En islam une pudeur est également recommandé aux hommes.
Comment se fait t-il que tout le monde s'en fiche et haro sur les femmes.
C'est quand meme un phénomène étrange.
Comment se fait t-il que les hommes puissent porter turbans, tonsures, saris et n'importe quoi d'autre en laissant indifférent et que quant aux femmes elles doivent etre conformes à l'avis d'untel ou d'un autre.
Ca laisse comme un rond de flan.

10.Posté par Mythopasmytho le 05/08/2019 18:13 | Alerter
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François. Dans l'imaginaire français un robin des bois est un rebelle qui volait aux riches pour donner aux pauvres.
Un Arsène Lupin. Un gentleman cambrioleur.
Un Napoléon un grand dirigeant qui fonda un grand empire.
Tout ça pour dire que l'on peut faire dire n'importe quoi à n'importe quoi.
Les princesses européennes mariées pré pubères deviennent l'Histoire.
La polygamie monarchique une histoire de courtisanes devenues nobles et donc légitimes.
Faire des musulmans une identité intrinsèquement liées à des travers dits islamiques, tandis que l'on avait les memes c'est utiliser des évènements sans rapport avec aujourd'hui, ici et maintenant à des desseins malsains pour ne pas dire raciste. Puisque le racisme c'est incriminer une identité, une communauté, une origine.
On peut faire dire n'importe quoi à n'importe quoi. Par exemple je vous demande de répondre de Napoléon. Autrement dit de vous transposer dans son époque, la politique de cette époque, ces mœurs, avec tous ces protagonistes et donc de devenir Napoléon et tout ce qu'il a pu connaitre, côtoyer, les raisons des circonstances politiques et donc obligatoirement devoir remonter avant lui, bref l'impossible.
François. Dorénavant je vous appellerais Napoléon. Lol.

11.Posté par Mythopasmytho le 05/08/2019 18:33 | Alerter
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François. On ne peut pas faire du passé un facteur intrinsèquement lié à vous.
Ou à d'autres.
Le mot passé sert à le dire.
Il est un passé mais votre passé à vous ici et maintenant.
Nous sommes liés à lui mais nous ne sommes pas lui.
Vous confondez votre personne le présent avec ce qui a été, le passé.
Dire du passé qu'il serait le présent c'est comme dire du présent qu'il serait le passé.
Que les deux seraient respectivement l'un et l'autre en meme temps.
C'est une impossibilité. Ca n'a pas de sens.

12.Posté par Mythopasmytho le 05/08/2019 18:47 | Alerter
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François. Dites moi un peu pourquoi d'autres devraient répondre du passé et donc de personnes, d'époques, de décisions, d'événements etc et pourquoi pas vous.
Je vous demande de répondre de François 1er.
Pour le faire vous devriez connaitre les gens qu'il a connu, leurs idées, leurs desseins etc.. Leurs influences et donc les personnes qu'eux memes connaissent etc.
Je ne peux pas faire la liste, elle est indicible. On ne peut pas etre un autre, ne serait-ce que ce paramètre.
Je vous demande de répondre d'un Richelieu, d'un Attila, d'un Vicking, bref d'un n'importe qui.
D'un Saoud tiens. Je vous demande de répondre de MBS.

13.Posté par Mythopasmytho le 05/08/2019 19:00 | Alerter
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Encore plus difficile François. Répondez de moi.

14.Posté par Mythopasmytho le 05/08/2019 19:15 | Alerter
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Je vous demande de répondre de moi.
A la réflexion trop facile.
Je vous demande de répondre de Macron.
De Rohani.
De Salvini.
Des mecquois.
Des Médinois.
Des Romains.
De tout ce que vous connaissez.
Islam
Christianisme.
Socialisme.
Je vous demande de répondre de tout.
Meme de ce que vous ne connaissez pas.

15.Posté par Mythopasmytho le 07/08/2019 16:47 | Alerter
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François. Les signes extérieurs de foi ne sont pas forcément liés à la politique.
On peut etre très bondieusard, centré sur sa confession sans en faire un mode de vie, un code à des visées politiques (les autres, la société)
Bien que ça puisse.
La seule chose qui puisse déterminer d'un bondieusard qu'il à des desseins politiques (faire de ses convictions, son mode de vie
un modèle applicable à la société, aux autres) ce n'est pas son mode de vie qui le détermine, ses signes extérieurs de foi, mais ce qu'il dit, écrit, le profil des personnes qu'il fréquente (est t-il le meme que le sien ou un autre) mais en aucun cas le fait d'etre bondieusard.


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