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Sur le vif

Loi Silt contre le terrorisme : deux mosquées fermées en 2019, 63 sous surveillance en France

Rédigé par Saphirnews (avec AFP) | Jeudi 13 Février 2020 à 12:32

           


Christophe Castaner a indiqué, mercredi 12 février, devant la Commission des Lois de l'Assemblée nationale, que deux mosquées avaient été fermées en 2019, contre cinq en 2018, dans le cadre de l'application de la loi sur la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme (Silt) adoptée en 2017

En outre, et dans le cadre de cette loi, 63 lieux de culte musulmans sont actuellement sous surveillance.

Au-delà du cadre de la loi Silt, et en mobilisant d'autres mesures telles les dispositions relatives à la sécurité et l'hygiène, « 30 lieux de culte font l'objet de mesures de fermeture et 7 procédures sont en cours », a, par ailleurs, annoncé le ministre de l’Intérieur.

Du côté des mesures individuelles de contrôle administratif (Micas), 134 personnes ont été assignées à résidence en 2019, contre 64 en 2018, principalement en Ile-de-France. 57% de ces mesures ont concerné des personnes sortant de prison, condamnées pour terrorisme, ou qui se sont radicalisées en détention.

Aussi, 107 requêtes pour des visites domiciliaires ont été formulées par les préfets aux autorités judiciaires. 78% d’entre elles ont été approuvées et sept personnes ont fait l'objet de poursuites pénales à la suite des visites.

Face aux députés de la Commission, Christophe Castaner a également fait savoir que 31 attentats ont déjoués depuis le 1er janvier 2017 sur le sol français.

Lire aussi :
Comment l'Etat veut mener « l’offensive républicaine » contre l’islamisme et le repli communautaire




Réagissez ! A vous la parole.

1.Posté par Premier Janvier le 13/02/2020 21:07 | Alerter
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Quel sens cela a t-il de fermer des endroits. Ce sont les personnes qu'il faut incriminer, pas des endroits.
Admettons, on dit à une personne, là ça vient de fermer. C'est fini tu n'as plus le droit d'y aller. Elle va ailleurs.
Quel sens cela a t-il d'incriminer un endroit et pas les personnes. C'est absurde.
Une association, un site internet, et ainsi de suite avec tout les endroits ou des gens peuvent se regrouper et que l'on se mette à en dire, ici, à partir cette date c'est fini, c'est fermé.
Ca ne fait pas disparaitre les gens, ils vont ailleurs juste.
C'est ce que je ne comprends pas.
Ca a peut etre un sens mais il m'échappe.
Après on a pas tous la meme logique et peut etre la mienne est t-elle originale. Les spécialistes savent des choses que nous autres ne savons pas, d'où leurs noms. Mais quand meme je ne suis pas abruti, j'ai beau le retourner dans tous les sens je ne comprends pas le raisonnement, la logique.

2.Posté par Premier Janvier le 13/02/2020 21:32 | Alerter
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Moi je me dis, si quand on ferme des endroits on ne fait rien contre les personnes, c'est probablement parce que légalement on a rien contre elles. Rien comme arme juridique pour incriminer, rien contre ce qu'elles disent ou font, que la réunion.
Je ne vois pas d'autre explication.
Des trucs que l'on peut dire mais pas en public.
Ca doit sentir le souffre, des trucs limites, mais rien d'anti républicain, illégal, hors la loi, on ferme par précaution, par prévention. Je ne trouve que cela comme explication.

3.Posté par Premier Janvier le 13/02/2020 22:02 | Alerter
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Lorsque les gens se disent des trucs entre quatre yeux personnes n'en sait rien.
Puis deux autres entre quatre yeux en évoquant le troisième. Il se mettent à devenir six yeux (trois personnes).
Puis encore la troisième et une quatrième d'évoquer entre quatre yeux les deux premières. Et ainsi de suite. Ca finit par devenir quantités de personnes se disant une meme chose sans avoir besoin de se réunir pour le faire. C'est donc les personnes qu'il faut incriminer et pas les endroits.


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