Cameroun : la finance islamique au service du développement

Le Coran et la Sunna condamnent uniquement l’intérêt usuraire (riba) et non tout intérêt. Donc, les oulémas se sont encore trompés. Les banques islamiques ne le sont que de nom. Mohamed (saws)
a anticipé sur la démonétisation de l’or et l’émission inflationniste de billets de banque
Allahou Akbar
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Le Coran interdit catégoriquement l'usure (riba) qui est un des plus grands péchés par son caractère abominable Même la législation en France, tirée du droit musulman sous Napoléon Bonaparte, converti à l’Islam avant sa mort en prison, a prohibé tout taux d'intérêt usuraire. Rappelons au passage que le poète HUGO aussi était converti à l'islam (consulter nos articles sur Internet à ce sujet). Un peu partout dans le monde, y compris dans l’espace UEMOA, les banques centrales fixent le taux usuraire d’intérêt prohibé aux banques commerciales
A propos de l’usure (riba), voici ce que Dieu a décrété dans le Coran S 2 : La vache (Al-Baqarah), V 275 - 279.
« Ceux qui mangent [pratiquent] de l'intérêt usuraire ne se tiennent (au jour du Jugement dernier) que comme se tient celui que le toucher de Satan a bouleversé. Cela, parce qu'ils disent : « Le commerce est tout à fait comme l'intérêt » Alors que ALLAH a rendu licite le commerce, et illicite l'intérêt. Celui, donc qui cesse dès que lui est venue une exhortation de son Seigneur, peut conserver ce qu'il a acq...  

Le Coran et la Sunna condamnent uniquement l’intérêt usuraire (riba) et non tout intérêt. Donc, les oulémas se sont encore trompés. Les banques islamiques ne le sont que de nom. Mohamed (saws)
a anticipé sur la démonétisation de l’or et l’émission inflationniste de billets de banque
Allahou Akbar
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Le Coran interdit catégoriquement l'usure (riba) qui est un des plus grands péchés par son caractère abominable Même la législation en France, tirée du droit musulman sous Napoléon Bonaparte, converti à l’Islam avant sa mort en prison, a prohibé tout taux d'intérêt usuraire. Rappelons au passage que le poète HUGO aussi était converti à l'islam (consulter nos articles sur Internet à ce sujet). Un peu partout dans le monde, y compris dans l’espace UEMOA, les banques centrales fixent le taux usuraire d’intérêt prohibé aux banques commerciales
A propos de l’usure (riba), voici ce que Dieu a décrété dans le Coran S 2 : La vache (Al-Baqarah), V 275 - 279.
« Ceux qui mangent [pratiquent] de l'intérêt usuraire ne se tiennent (au jour du Jugement dernier) que comme se tient celui que le toucher de Satan a bouleversé. Cela, parce qu'ils disent : « Le commerce est tout à fait comme l'intérêt » Alors que ALLAH a rendu licite le commerce, et illicite l'intérêt. Celui, donc qui cesse dès que lui est venue une exhortation de son Seigneur, peut conserver ce qu'il a acquis auparavant; et son affaire dépend d' ALLAH . Mais quiconque récidive... alors les voilà, les gens du Feu ! Ils y demeureront éternellement. ALLAH anéantit l'intérêt usuraire et fait fructifier les aumônes. Et ALLAH n'aime pas le mécréant pécheur. »
« Ô les croyants ! Craignez ALLAH ; et renoncez au reliquat de l'intérêt usuraire, si vous êtes croyants. Et si vous ne le faites pas, alors recevez l'annonce d'une guerre de la part d'ALLAH et de Son messager. Et si vous vous repentez, vous aurez vos capitaux. Vous ne léserez personne, et vous ne serez point lésés. »
Dans ces versets, les termes « intérêt usuraire » et « intérêt » sont utilisés. Pour ceux qui raisonnent, c’est seul l’intérêt usuraire qui est interdit puisque si c’était tout intérêt, la précision « intérêt usuraire » serait inutile
Mais les oulémas dans leur grande majorité, interdisent tout intérêt à payer ou à recevoir, quel que soit le taux. Ils n'ont pas pris en compte le hadith qui dispose:« une quantité de dattes empruntée est remboursée par la même quantité»,
Une illustration simple et claire permet de comprendre, la portée de ce hadith. Par exemple, un commerçant en rupture de stocks, emprunte à son confrère mieux pourvu, une quantité de dattes pour dépannage temporaire. S’il décide après, de les conserver, il devra alors régler à son créancier, un montant permettant de reconstituer exactement le stock prêté quelle que soit l’évolution des prix de dattes ou restituer à son prêteur, la même quantité livrée de dattes. S'il s'obstine à vouloir s’acquitter de sa dette par un montant égal au prix initial, alors qu’il y a eu hausse de prix après la livraison des dattes, l’économie ainsi réalisée sera de l’usure (riba) puisque le prêteur ne pourra pas reconstituer le stock prêté en raison de l’augmentation de prix intervenue La même règle reste valable s'il y avait baisse de prix En clair, un prêt(et non un achat) d’un kg de dattes évalué initialement à 1000 francs peut être remboursé par 1500 ou 500 francs suivant que le prix a augmenté ou baissé à l’échéance Mais, s’il s’agissait d’un achat à crédit, le client ne paierait que le prix convenu lors de la livraison, prix qui inclut le bénéfice du commerçant. Ce hadith sur les dattes est applicable à tout autre bien.
Par exemple, affamé et désargenté, un ami vous prête 1000 francs pour acheter un sandwich. Des années après, la situation se reproduit mais à l’inverse alors que le prix du même sandwich est passé à 1500 francs. Si on se base sur le hadith « une quantité de dattes empruntée, est remboursée par la même quantité », vous devez rembourser à votre ami, un montant permettant d'acheter le même sandwich, donc 1500 francs pour un emprunt initial de 1000 francs. Si vous refusez de rembourser 1500 francs pour vous limiter à 1000 francs, il ne pourra pas acheter le même sandwich avec. L’économie ainsi réalisée 500 francs (1500-1000) sera alors de l’usure (riba) pouvant conduire à l’enfer éternel en cas de récidive
Par exemple encore, on sait que 1000 francs de l'année 2000 valent beaucoup plus que 1000 francs de l'année 2012, si on compare les quantités de biens qu'on peut acheter avec 1000 francs sur ces deux périodes. Ainsi, on peut dire qu’il faut 1800 francs en 2012 pour acheter les mêmes quantités de riz, d’huile, de sucre, de lait, de savon etc…qu’on pouvait acquérir avec seulement 1000 francs en 2000.Cette augmentation des prix en valeur nominale résulte de la croissance de la masse monétaire plus rapide que celle de la production de biens et services. C’est la dépréciation de la monnaie ou inflation
On doit reconnaître que depuis plus de 1000 ans, Mohamed((psl) a anticipé par ce hadith sur les dattes, sur la démonétisation de l’or intervenue en 1972 aux USA, sous NIXXON, la FED (banque centrale) ayant décidé de ne plus échanger son or contre des dollars Cette décision a accéléré après, le phénomène inflationniste de billets de dollars, euros, livre sterling, rials saoudiens et autres émis sans être gagés sur l’or démonétisé totalement Les banques centrales ont tendance depuis, à faire fonctionner facilement la planche à billets, donc à émettre de la monnaie-papier inconvertible en or C’est ce qui explique la fluctuation des taux de change des monnaies dans les échanges économiques internationaux et l’inflation galopante qui en résulte par la baisse du pouvoir d’achat de la monnaie. Pourtant, c’est un analphabète, le prophète Mohamed(psl), qui a donc devancé de plus de 1000 ans, cette évolution inflationniste que le monde connait surtout après la démonétisation de l’or Le Messager(psl) a ainsi montré que tout intérêt n’est pas usuraire dans le hadith sur les dattes. C’est là, une grande leçon de justice et d’équité pour le monde entier Allahou Akbar
Donc, pour comprendre ce que l’Islam interdit à propos de l'usure (riba), il faut raisonner en terme de pouvoir d'achat de la monnaie et non en valeur nominale des prix Voilà la raison pour laquelle les économistes font la différence entre franc courant et franc constant pour déflater les prix affichés Le taux d’intérêt appliqué qui permet de maintenir le pouvoir d’achat des sommes remboursées sur la durée de l’emprunt, est bien licite (halal) dans l’Islam conformément à ce hadith sur les dattes, proclamé à un moment où circulaient comme moyens de paiement uniquement des pièces de monnaie en or ou en argent (dinar, dirham),sans inflation puisque ces pièces en or et argent gardent toujours leur valeur d’échange

En conséquence, les musulmans salariés qui se sont engagés dans des programmes immobiliers par crédit bancaire avec des intérêts sur 10, 12, 15 ans et plus, ont obéi aux commandements de Dieu qui leur demande d’assurer à leur famille, les meilleures conditions possibles de vie. Un toit à soi, en fait partie Dieu rappelle dans le Coran qu’il n'impose jamais à ses sujets, des règles insupportables Donc, les musulmans peuvent bien acheter tout, à crédit, en supportant des intérêts, aux meilleures conditions offertes par le marché, s’ils ne peuvent pas payer comptant. Ceux qui raisonnent parmi eux, s'adressent aux banques offrant les taux d'intérêts les plus bas, les banques islamiques ne sont pas dirigées par des islamistes n'ayant pas les pieds sur terre, mais par des gens qui raisonnent, Elles sont régies par les mêmes textes que les banques non islamiques et ont le même objectif, réaliser des bénéfices. Au-delà de leurs discours purement idéalistes, elles ne sont pas plus performantes que leurs concurrentes non islamiques, ni en tarif, ni en qualité de service. En plus, dans l’écrasante majorité des pays musulmans, la constitution basée sur la laicité, n’autorise nullement l’adoption de textes privilégiant les banques islamiques qui sont avant tout, des affaires commerciales au même titre que celles non islamiques.
Même en Occident, par un battage médiatique, de grandes banques classiques ont fini par exploiter ce créneau par l’ouverture de « fenêtres islamiques » pour profiter de l’argent des islamistes crédules. C’est ce qui poussé de célèbres universités en Europe, à leur emboiter le pas, en créant des masters libres en « finance islamique « avec des cours vides, concentrés en fin de semaine et facturés au tarif fort Dans ces banques et universités au moins, on ne pourra pas claironner que les fonds des islamistes financent le terrorisme international Ainsi, comme le dit l’adage, l’argent n’a point d’odeur.
En vérité, les pratiques usuraires condamnées par Le Coran , sont celles de personnes physiques, des juifs surtout, qui prêtaient de l'argent avec intérêts abusifs , tout en exigeant des gages à un moment où il n'y avait pas de banque, en Arabie Ces pratiques ont été interdites pour la raison simple que le prêteur reste inactif en ce sens qu’il ne crée aucune valeur, ne court aucun risque puisqu’il détient, en garantie, des biens gagés, perçoit des intérêts excessifs en vivant ainsi, du travail d’autrui. En effet, c’est l'emprunteur qui crée de la valeur ajoutée en fructifiant l’argent emprunté.
Aujourd’hui, si le prêteur s’associe avec d’autres par exemple pour créer une banque avec tous les investissements, embaucher du personnel, et donc supporter des charges de fonctionnement, ils devront normalement les répercuter sur le prix à rembourser par tout emprunteur. C’est comme un commerçant qui achète et vend plus cher pour réaliser des bénéfices normaux, tenant compte des charges supportées. Puisque sans même aucun prêt, la banque court le risque de voir son capital absorbé par des frais de gestion, il est normal qu’elle facture à la clientèle, des sommes supérieures à celles prêtées en raison des charges qu’elle supporte et des risques de pertes liés normalement à toute activité commerciale.
Actuellement, toute la difficulté réside sur la détermination du taux d'intérêt à partir duquel on doit considérer qu’il y a usure (riba) si on refuse celui fixé par la banque centrale Là encore, Dieu demande aux musulmans de respecter les décisions des gouvernants tant que les règles islamiques ne sont pas violées
Aucune banque au monde ne peut accorder des crédits sans inclure, dans le remboursement de la clientèle, ses frais de fonctionnement. Affirmer le contraire est utopique. Même en Arabie saoudite, pays appliquant la charia, ces frais sont facturés à la clientèle par les banques comme commissions, frais de compte frais de dossier, agios et autres Ces frais facturés peuvent cacher des intérêts puisque à ce niveau, ce n’est qu’une question de terminologie.
Par ailleurs, comme tout commerçant s’’approvisionne nécessairement auprès de ses fournisseurs les banques commerciales aussi se refinancent auprès des banques centrales dans tous les pays du monde ou sur le marché interbancaire (entre banques) en supportant des intérêts Mieux ou pire, la réglementation les oblige à déposer une partie de leurs fonds auprès des banques centrales. Les banques islamiques ne crachent pas sur les intérêts qui leur sont alors servis Donc elles encaissent et paient des intérêts, ce qui montre qu’elles ne sont islamistes que par la publicité.
En ayant prohibé tout prêt avec intérêts, les oulémas dans leur majorité écrasante, ont interdit ce que Dieu n'a jamais interdit dans les activités commerciales, des prix justes et normaux. Pour une banque commerciale, les tarifs normaux reposent sur les frais supportés et un taux d'intérêts permettant de maintenir le pouvoir d'achat des sommes que rembourse l'emprunteur au fil du temps. Les croyants sincères doivent respecter ce hadith sur les dattes s’ils admettent que Mohamed (psl) ne sera suivi d’aucun prophète, ni apôtre, même pas, par le vrai Jésus(psl), jamais crucifié, monté vivant au ciel un vendredi et dont le face à face avec les hommes, est programmé pour le Jugement Dernier par décret S4-159. Donc sa redescente sur terre serait en contradiction avec le Coran. Voilà la raison pour laquelle Le Messager (psl) qui a bouclé les prophéties, a proclamé que le Jésus (psl) attendu, apparaîtra à l’ouest. Donc, le vrai Jésus(sl) ne redescendral, les poches vides du reste puisqu’il n’y a pas de billet de banque au ciel, soit dit en passant. Le Jésus (psl) attendu vers la fin des temps, sera un élu d’ici bas, par décret S12-V76 « nous élevons en grade qui nous voulons » Il sera uniquement inspiré et la fin de sa mission un vendredi, sera le signal de la mort du vrai Jésus(psl) qui vit au ciel, depuis 2000 ans,en vertu du décret S7 - V25 qui dispose que les hommes meurent là où ils vivent, d'où on les sortira, à la Résurrection, un vendredi Allahou Akbar
En vérité, le concept de « finance islamique » est une ruse initiée au milieu du 20 ème siècle, au Pakistan pour se remplir les poches en exploitant la crédulité de musulmans par des « produits islamiques » peu compétitifs du reste (moudarabah, moucharakah etc) Certes, seul le prêt à taux d’intérêt usuraire (riba) a été interdit par les deux et uniques référentiels du musulman, le Coran et la Sunna, jusqu’à la fin du monde. L’intérêt non usuraire n’a jamais été condamné contrairement aux affirmations des oulémas qui se sont encore fourvoyés en majorité comme ils se sont trompés depuis plus d’un millénaire, sur le vrai Jésus(psl) qui ne redescendra pas sur terre. Ils se sont aussi trompés sur l’interprétation de l’Esprit Saint (ruhill huduss S2-V87) qu’ils ont confondu avec l’Ange Gabriel alors qu’il s’agit du pouvoir de réaliser des miracles qui avait été accordé au fils de Marie. Cet Esprit Saint se manifestera sur le Jésus (psl) attendu. Ceux qui sont doués d'intelligence, n’ignorent pas l’origine de ces découvertes d’un illettré en arabe, simple enseignant Allahou Akbar
M Ibrahim HANE (illettré en arabe) Université CAD Email hane_ibrahima@yahoo.f