Sur le vif
Dans une Autriche dirigée par l’extrême droite depuis un an, l’agence de l’emploi (AMS) a organisé à Vienne le tout premier salon de l’emploi destiné aux réfugiés.
Il a réuni des petites entreprises mais aussi de grands noms du secteur professionnel comme l’entreprise des chemins de fer ÖBB, le leader du BTP Porr, La Poste ou encore la compagnie de téléphone Telekom Austria, qui ont toutes déployé les moyens pour séduire les quelque 1200 réfugiés sélectionnés par AMS, pour la plupart issus de Syrie et d'Afghanistan. Ils ne manquaient pas de choix : des centaines de postes étaient à pourvoir.
Le secrétaire général de l’organisation patronale WKÖ a reconnu auprès de l'AFP qu’« il y a un besoin criant de main-d’œuvre dans quasiment toutes les branches, de la production au tourisme. Notre plus grand frein à la croissance actuellement, c’est le manque de main-d’œuvre ».
Il a ainsi soutenu que les réfugiés renferment un « énorme potentiel » dans la mesure où ils « peuvent être formés ».
Outre le besoin d’accélérer l’intégration professionnelle des réfugiés, dont la plupart sont issus de la forte vague migratoire de 2015, cette démarche vise à « sensibiliser les petites entreprises au potentiel que représentent les réfugiés », a fait savoir AMS.
Selon les statistiques officielles, l'Autriche compte environ 30 000 migrants ayant obtenu l'asile mais se trouvant sans emploi. Environ 10 000 d'entre eux sont âgés de moins de 25 ans.
Lire aussi :
Autriche : le Vendredi saint, jour férié que pour les chrétiens, la justice européenne dénonce une discrimination
Il a réuni des petites entreprises mais aussi de grands noms du secteur professionnel comme l’entreprise des chemins de fer ÖBB, le leader du BTP Porr, La Poste ou encore la compagnie de téléphone Telekom Austria, qui ont toutes déployé les moyens pour séduire les quelque 1200 réfugiés sélectionnés par AMS, pour la plupart issus de Syrie et d'Afghanistan. Ils ne manquaient pas de choix : des centaines de postes étaient à pourvoir.
Le secrétaire général de l’organisation patronale WKÖ a reconnu auprès de l'AFP qu’« il y a un besoin criant de main-d’œuvre dans quasiment toutes les branches, de la production au tourisme. Notre plus grand frein à la croissance actuellement, c’est le manque de main-d’œuvre ».
Il a ainsi soutenu que les réfugiés renferment un « énorme potentiel » dans la mesure où ils « peuvent être formés ».
Outre le besoin d’accélérer l’intégration professionnelle des réfugiés, dont la plupart sont issus de la forte vague migratoire de 2015, cette démarche vise à « sensibiliser les petites entreprises au potentiel que représentent les réfugiés », a fait savoir AMS.
Selon les statistiques officielles, l'Autriche compte environ 30 000 migrants ayant obtenu l'asile mais se trouvant sans emploi. Environ 10 000 d'entre eux sont âgés de moins de 25 ans.
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