Sur le vif
Les affrontements entre d'anciens soldats et l'armée régulière du Timor-Oriental ont redoublé d'intensité dans la capitale Dili jeudi, faisant au moins trois morts et plus d'une dizaine de blessés. L'Australie, la Nouvelle-Zélande et la Malaisie ont décidé l'envoi de troupes pour aider le minuscule Etat à juguler la rébellion, qui commence à faire fuire les ressortissants étrangers.
"C'est terrible, terrible que les Timorais se battent comme ça", a commenté Malcom Cooler, un Australien de 40 ans qui attendait à l'aéroport de la capitale Dili de quitter le pays. Comme lui, une centaine d'étrangers auraient déjà quitté le pays, selon des témoins. De leur côté, des journalistes arrivés tôt jeudi ont déclaré que les échanges de tirs le long de la route principale conduisant à l'aéroport les empêchent d'entrer dans la capitale.
Les échanges de tirs entre l'armée et des soldats limogés ont éclaté en plusieurs points de Dili, au troisième jour de violences qui ont vu la destruction par le feu de maisons et de commerces, selon un journaliste de l'Associated Press sur place.
Le capitaine Domingos Kaykery Oliveira a été mortellement blessé dans la nuit de mercredi à jeudi, a annoncé l'armée. Letnan Gastao Salsinha, un porte-parole des soldats limogés, a déclaré de son côté que deux rebelles avaient été tués et 14 autres blessés. Au moins cinq personnes ont été tuées et 22 autres blessées dans la capitale depuis le début de la semaine, incitant les autorités à demander une aide militaire internationale, quelques jours seulement après le 4e anniversaire de l'indépendance du Timor-Oriental de la tutelle indonésienne.
L'Australie, la Nouvelle-Zélande, le Portugal et la Malaisie ont décidé d'envoyer des renforts. Les premières troupes australiennes, chargées de protéger l'aéroport de Dili sont arrivées jeudi sur l'île.
"C'est terrible, terrible que les Timorais se battent comme ça", a commenté Malcom Cooler, un Australien de 40 ans qui attendait à l'aéroport de la capitale Dili de quitter le pays. Comme lui, une centaine d'étrangers auraient déjà quitté le pays, selon des témoins. De leur côté, des journalistes arrivés tôt jeudi ont déclaré que les échanges de tirs le long de la route principale conduisant à l'aéroport les empêchent d'entrer dans la capitale.
Les échanges de tirs entre l'armée et des soldats limogés ont éclaté en plusieurs points de Dili, au troisième jour de violences qui ont vu la destruction par le feu de maisons et de commerces, selon un journaliste de l'Associated Press sur place.
Le capitaine Domingos Kaykery Oliveira a été mortellement blessé dans la nuit de mercredi à jeudi, a annoncé l'armée. Letnan Gastao Salsinha, un porte-parole des soldats limogés, a déclaré de son côté que deux rebelles avaient été tués et 14 autres blessés. Au moins cinq personnes ont été tuées et 22 autres blessées dans la capitale depuis le début de la semaine, incitant les autorités à demander une aide militaire internationale, quelques jours seulement après le 4e anniversaire de l'indépendance du Timor-Oriental de la tutelle indonésienne.
L'Australie, la Nouvelle-Zélande, le Portugal et la Malaisie ont décidé d'envoyer des renforts. Les premières troupes australiennes, chargées de protéger l'aéroport de Dili sont arrivées jeudi sur l'île.
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