Sur le vif
Le professeur Pierre Pellerin, ancien chef de l'autorité de protection nucléaire, a été mis en examen mercredi par la juge Marie-Odile Bertella-Geffroy en charge de l'enquête sur le passage du nuage de Tchernobyl au-dessus de la France en 1986.
La Criirad (Commission de recherche et d'informations indépendantes sur la radioactivité) et l'AFMT (Association française des malades de la thyroïde) se sont félicitées jeudi de la mise en examen de M. Pellerin. "La décision de mise en examen (...) constitue une avancée d'une extrême importance", se réjouissent dans un communiqué commun les deux associations, parties civiles dans le dossier aux côtés de 500 victimes de maladies thyroïdiennes. L'ancien responsable du Service central de protection contre les rayonnements ionisants (SCPRI) a été entendu mercredi pendant près de quatre heures par la magistrate.
Mis en examen pour "tromperie aggravée", il a été entendu comme témoin assisté de son avocat pour les faits de "blessures involontaires", le lien de causalité entre les maladies et le nuage radioactif n'étant pas établi, a précisé à la presse son avocat Me Georges Holleaux. Une expertise rendue fin 2005 a fait état de mesures radioactives "occultées" par les autorités de contrôle françaises. Selon cette expertise, Pierre Pellerin a fourni des cartes de relevés incomplètes.
La Criirad (Commission de recherche et d'informations indépendantes sur la radioactivité) et l'AFMT (Association française des malades de la thyroïde) se sont félicitées jeudi de la mise en examen de M. Pellerin. "La décision de mise en examen (...) constitue une avancée d'une extrême importance", se réjouissent dans un communiqué commun les deux associations, parties civiles dans le dossier aux côtés de 500 victimes de maladies thyroïdiennes. L'ancien responsable du Service central de protection contre les rayonnements ionisants (SCPRI) a été entendu mercredi pendant près de quatre heures par la magistrate.
Mis en examen pour "tromperie aggravée", il a été entendu comme témoin assisté de son avocat pour les faits de "blessures involontaires", le lien de causalité entre les maladies et le nuage radioactif n'étant pas établi, a précisé à la presse son avocat Me Georges Holleaux. Une expertise rendue fin 2005 a fait état de mesures radioactives "occultées" par les autorités de contrôle françaises. Selon cette expertise, Pierre Pellerin a fourni des cartes de relevés incomplètes.
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